24/03/2011
La kadhafillette à la mitraillette
Elle avait son esprit en marmelade
cette fille dont le coeur battait la chamade
j'lui aurait bien offert un verre de limonade
à cette fille des dunes nomades
mais il lui a fait le coup de la ratonnade
et ceux, pervers, de la vierge canonnade
comme ce cher camarade
Staline à Stalingrad
nous étions tous en rade
silencieux devant cette mascarade
puis est venu enfin l'aubade
de l'internationale cocarde
et sous les cris de « Libertad »
nous avons combattu les gaz moutardes
du Grand Colonel Pétarade
petit fils de l'oeuvre du Marquis de Sade
Autrefois, lors d'une bataille, quand on souhaitait s'entretenir avec ses ennemis ou se rendre, on émettait un signal avec un tambour ou une trompette. On appelait cela « battre la chamade ». Mais bien souvent, avec le bruit des tirs, on n'entendait pas les signaux émis si bien que beaucoup d'hommes, de femmes, et d'enfants, étaient tués inutilement. C'est suite à cette constatation que l'on décida non seulement d'émettre un son, mais aussi d'y ajouter un signe visuel en agitant un drapeau blanc. Aujourd'hui, ce signal est connu dans le monde entier. Lorsque le cœur "bat la chamade", c'est que nous sommes sujets à une vive émotion ou a une peur, peut être en référence à ce que devaient ressentir les soldats qui s'approchaient de leurs ennemis pour tenter quelques négociations.
Est-ce que votre coeur bat la chamade, Mademoiselle?
17:04 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
Les commentaires sont fermés.