30/10/2015
Jeunesse en péril, misère en exil, capitalisme à l'asile
Jeunesse en péril
misère en exil
capitalisme à l'asile
de fou je cherche mon île
de peur je ne veux plus vivre
de haine tu ne peux pas en vivre
Jeunesse en péril
misère en exil
il n'y a que les débiles
pour rêver d'automobiles
qui voyagent dans le temps sans voyager
qui bouffent de l'essence sans s'aimer.
Mon corps est en incandescence
depuis que j'ai croisé mon adolescence
par un retour étrange vers mon passé
par un futur étranger qui paraît désespéré.
Mon esprit est en effervescence
depuis qu'ils ont osé la défiance,
le rejet, l'expulsion, l'explosion
de notre art de vivre,
de notre culture d'aimer,
de nos rendez-vous sous la lune
qui coûtaient zéro tune
avec nos mirages sur les dunes,
et les filles heureuses comme jamais,
et les garçons aimables comme jamais.
Câlines étaient nos nuit.
Félins étaient nos jours.
Les grands fauves libres
et les gazelles dans le champ
vivaient dans cette jungle
et l'amour jonglait avec nos vies.
Jeunesse en péril
misère en exil
capitalisme à l'asile
de fou je cherche mon île
de peur je ne veux plus vivre
de haine tu ne peux pas en vivre
Jeunesse en péril
misère en exil
il n'y a que les débiles
pour inventer des automobiles
qui voyagent dans le temps sans voyager
qui bouffent de l'essence sans s'aimer.
Je n'ai ni conte de fée ni compte en banque à t'offrir.
J'ai un compte ouvert
à la Société Générale du Gai Savoir.
Si t'aime ça, like me,
et rejoins-nous.
Deviens un bangstair
dans notre banque artistique.
08:49 Publié dans No Borders Camp | Lien permanent | Commentaires (0) |
Les commentaires sont fermés.