30/11/2015
Mad'O
J'veux qu'on s'enlace
qu'on s'enlaisse
qu'on s'embrasse
qu'on se lèche
comme deux chiens
qui se sont retrouvés
après la longue traversée du désert,
après la longue traversée sur la mer.
J'veux que tu saches, Mad'O,
que perdu pour perdu,
notre nuit d'amour aura été sublime,
que nous aurons atteint des cimes
et brûlés comme des enfants victimes
de leurs horreurs, de leur crimes
qui s'étendent de Paris à Kaboul
et que si notre passion était maboule,
elle roulait de bonheur avec les bulles
que nous ne boirons jamais plus
ensemble,
ensemble,
ensemble,
comme je te ressemble,
comme la feuille morte que j'en tremble
de me souvenir cette nuit de ton ambre,
de ton ébène, de ton corps qui se cambre
et qui se couche sur mon ancre
et qui chavire dans mon antre.
J'veux que tu saches, Mad'O
que si je t'ai abandonnée
sous les lights du Balajo,
c'est que je voulais rester
au sommet de notre amour
sans que ma pauvreté t'épouvante,
sans que ma vie ne te soit pas bandante,
sans que mon travail t'oublie dans un coin,
sans que mon sacrifice devienne une chute
et une douleur abominable
de te voir partir pour un autre.
Mad'O, je t'aime
et il n'est pas trop tard de te l'écrire.
J'veux qu'on s'enlace
qu'on s'enlaisse
qu'on s'embrasse
qu'on se lèche
comme deux chiens
qui se sont retrouvés
après la longue traversée du désert.
après la longue traversée sur la mer.
J'veux qu'on s'enlace
qu'on s'enlaisse
qu'on s'embrasse
qu'on se lèche
comme deux chiens
qui se sont retrouvés
après la longue traversée du désert,
après la longue traversée sur la mer.
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