29/02/2016
L'envol des Perruches selon Saint-Pascal
Nous voici donc
bien dans l'air du temps;
d'un temps qui doit se décider
à voter en toute liberté de conscience
si se suicider
et fermer toutes les frontières,
retourner au nationalisme primaire
le plus exacerbé et le plus incendiaire
est la solution finale
et l'oeuvre d'un peuple libre
ou d'un gourou manipulateur;
si s'ouvrir au monde
et ouvrir toutes les frontières,
proposer la mixité d'une société
qui a créé l'Internet,
les réseaux de communication mondialisés,
les fusées pour aller vers le ciel
et les sous-marin pour descendre
dans les abysses de la mer,
aller vers des pays continents sans-frontière,
et au final un seul peuple planétaire,
crée une solidarité plurielle,
des réseaux mondiaux d'entre-aides
est l'oeuvre d'un peuple libre
qui n'a pas besoin
d'un gourou manipulateur
pour affronter son destin.
Les Perruches Freysinger d'un côté,
avec leurs longues perruques de blondes,
qui font de la poésie pissoir
et les Perruches Pacha K Mac de l'autre,
avec leurs longues tignasses de Sioux,
qui font de la poésie dans les boudoirs.
A vous, peuple libre,
de penser si un gourou
tire les ficelles de ce monde libre
ou si nous tous ensemble
nous tissons des liens de libres penseurs
contre les libres manipulateurs
des codes sociétaux
qui incendient de leur pensée magique
le bien pur contre le pur mal
en agitant leur chiffon rouge
sur les peurs, les frustrations,
les abandons, les exclusions sociales
pour tenir un discours de division
et de séparation des races.
A toi, peuple libre,
d'ouvrir ton coeur à la différence,
aux échanges, aux impertinences,
aux révoltés, aux abandonnés absents
de la société de la prospérité.
De conduire nos chemins
vers la fin des guerres,
vers l'abandon de la violence,
vers la justice et l'égalité pour tous.
A toi, peuple libre,
je te dis que je ne suis ni gourou
ni Madame Soleil
mais simple observateur perspicace
de l'Histoire de l'Humanité
qui n'a jamais su faire sans guerre,
sans horrible génocide,
pour changer l'Histoire des peuples.
Hors il est grand temps
de changer cette donne de l'Humanité primitive
pour en faire une Humanité progressive,
attractive, solaire, multi-positive.
Car sans cette nouvelle donne,
que sera notre futur à tous,
quel sera l'avenir de nos enfants?
Un fracas mondial?
Des bombes atomiques qui pleuvent
sur la Terre des Hommes?
Je réponds aux Perruques Freysinger
que nous n'avons pas le choix.
Que le seul choix à faire
c'est celui de l'ouverture réelle
aux autres manifestations des consciences,
aux autres idées dérangeantes,
sans céder de nos idéaux,
sans oublier nos croyances individuelles
ou collectives qui ont fait une nation de destin.
Je réponds aux Perruques de Saint-Pascal,
qui se prend parfois pour une blonde,
qu'il doit faire très attention,
lui qui a grande connaissance
de l'Histoire des êtres humains.
Je réponds à mes concitoyennes
et concitoyens helvètes
que nous Suisses
avons beaucoup d'arguments
pour plaire au nouveau monde
qui devrait advenir
sauf apocalypse;
qu'il ne faut pas se morfondre
dans notre réduit national;
qu'il est possible de voir la mer
où beaucoup ne voient que des murs,
des limites, des idées malfamées,
des lieux maudits,
où jamais, au grand jamais,
il ne faut poser ses pieds
de peur de rencontrer le diable en personne;
aiguiser sa curiosité,
inviter à partager avec plaisir
même si la pensée est contradictoire,
que le discours est paradoxal,
que la philosophie n'a pas encore
tout écrit sur la vérité
ni repousser tous les mensonges.
Je dis, aux Perruches Freysinger,
que je suis aussi disponible
à nos médias qu'eux le sont;
que si un jour ils ont envie de me parler,
ma porte est ouverte;
mon coeur est généreux;
ma pensée est limpide
malgré ses imperfections de langage;
mes arrières pensées
ne peuvent être que des petits rêves
servant le peuple
pour alléger le fardeau de l'Humanité;
et qu'au final le silence
n'est pas la solution
mais source de nos problèmes collectifs.
http://pascaldecaillet.blog.tdg.ch/archive/2016/02/29/les-saintes-perruches-et-la-societe-civile-274448.html
15:04 | Lien permanent | Commentaires (0) |
La libre circulation des idées l'emporte
Les Suisses et Suissesses ne sont pas encore devenus tous des moutons tondus par le loup blochérien.
Des initiatives à la pelle qui ne servent qu'à ajouter de la confusion à ce monde déjà tellement compliqué. Des votations pour rien et un peuple qui doit se résoudre à passer des heures à se masturber les méninges pour contrer une UDC complètement frigide, imperméable à toute idée de bonheur hors du chalet suisse, d'un coucou qui sonne à toutes les heures, une vache dans le pré, un yoddle, une Heidi pure souche, une montre suisse, une boîte de chocolat, et une fondue.
Si j'apprécie le côté kitch d'un tel rêve romantique, je refuse de concevoir ce rêve comme une pureté idyllique dont les étrangers seraient chassés, déportés, voir massacrer par un peuple devenu fou et fasciste sous le règne d'une dictature d'un homme Blanc cherchant une forme aryenne à son existence et voulant l'imposer au monde entier tel Donald Trump qui porte son bonnet d'âne qui fait semblant de ne rien savoir sur le Ku Klux Klan. Les rêves de pureté, de la source originelle, sans inclure l'humanité de tous, quelque soit sa couleur, ses péchés mineurs ou majeurs, ses goûts, ses interdits, et ses tabous, ne vaudra en tous temps que des désastres énormes au coût incalculable aux être humains. Nous avons eu Hitler et Staline, Mao, Pinochet, et tous les autres qui rêvaient d'instaurer leur ordre unique, leur hiérarchie pure, leur pouvoir mettant au pas toute contestation de celui-ci.
Nous Suisses savons bien cela malgré le fait que nous ne faisons plus la guerre depuis longtemps. Notre liberté, nous la connaissons. Elle est faite de cette mixité culturelle entre les vallées d'abord qui a mis fin aux crimes et aux viols collectifs entre villages; elle est, cette mixité, la garante de notre union dans un état de droit pour tous et pour toute. Et même si la mixité nous pose des problèmes conséquents, ceux-ci reste bien moindre et beaucoup plus enrichissants pour l'esprit que les escadrons de la mort udécéiste. Il n'y aura pas de Trumpette de la mort chez nous ni d'ailleurs en Amérique non plus. J'en fais le pari pour ne pas sombrer dans une terrible déprime morale.
Le peuple suisse a voté (sans moi). Il a donné raison à la raison et à la sagesse. Il sera nécessaire de continuer le combat car en Suisse, comme en France, comme en Amérique, comme en Russie, le populisme fait le lit des fascismes.
La Suisse est encore vivante et fière de l'être. Elle reste un état de droit, d'abondance, et de bien commun dont seule la mixité culturelle permet cet équilibre si précieux entre nos humanités, nos différences, nos individualités, et nos communautés multiples.
Une oasis de bonheur dans mon jardin botanique.
08:42 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Une oasis de bonheur dans mon jardin botanique
Une fille au naturel
descend dans mon jardin botanique.
Au secours, j'ai besoin d'elle.
Au secours, c'est son amour
qui se propage à tire-d'hirondelles
et qui a envahi toute ma citadelle.
Une fille soleil
qui cultive dans son plus simple appareil
l'amour à nul autre pareil.
Une fille a frappé de sa foudre
et je suis incendié, camé à ses hallucinogènes.
Une fille a mis le feu à mes poudres fumigènes
et je crois que la lune
est tombée à mes pieds.
Cristina Oasis.
Retenez bien son nom.
C'est la fille d'un armateur de la route
qui a mis au monde une richissime
héritière du romantisme.
Cristina Oasis.
Retenez bien son nom.
Née sous les meilleures auspices
un jour d'avril 1988.
00:49 | Lien permanent | Commentaires (0) |
28/02/2016
Ne laisse pas tomber l'extase dans l'abîme
A l'aube,
je savais qu'il y aurait
le crime et le crépuscule
dans chaque amour.
A l'extase du lever du soleil
correspondait l'extase de son coucher.
Puis cette nuit totale
enrobée de la lune et des étoiles
qui attendaient, pareille
à des mendiantes en sommeil,
un nouveau soleil
à travers leurs lueurs du jour.
Entre aube et crépuscule,
je monte sur ton cheval à bascule.
Entre aube et crépuscule,
tu montes sur mon cheval à bascule.
Et si nous basculons dans le bonheur
je n'oublie pas les risques de l'horreur
si par hasard on se perdait.
A chaque fois que je te fais
la baise
c'est une montée de braises
qui envahit nos corps
brûlant dans l'âtre
leurs essences idolâtres.
A chaque fois que je te fais
la baise
c'est une montée de spermatogenèse
grimpant le long de ta libido
qui se mouve sur mon lido.
Nous retarderons l'heure
de l'horreur
parce que l'aube sera éternelle
et que de nos fruits charnels
naîtront le miracle de la vie.
Nous retarderons l'heure
de l'horreur
parce que l'aube sera éternelle
et que nos nuits charnelles
seront de l'or
pour en gagner encore.
Nous ne nous haïrons point.
C'est mon premier commandement.
Nous nous aimerons à faire péter la durite
qui recouvre ma bite
quand je te fais la baise
et de nos baises jailliront nos pépites
et nos gosses de l'amour no limit.
C'est mon dernier commandement.
08:55 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Extatic Girl
Ne refuse pas un présent du Ciel.
Il se pourrait que tu passes
à côté de l'essentiel.
Mouvement très érotique.
Une vieille croyance
voudrait que l'amour
n'existe jamais
entre une jeunette étudiante
et un homme aux tempes grisonnantes.
Qu'il y a quelque chose d'autre
de bien plus pervers qui se joue
dans ce jeu à deux interdit,
genre inceste entre père et fille.
Une vieille légende
voudrait que l'amour
se vive entre deux êtres
de la même génération.
Cinq ans de différence,
c'est dans la norme.
Dix ans, cela fait déjà énorme
mais cela passe encore.
Quinze ans, cela devient de drôles de jeux pervers.
Vingt ans, ça vire carrément vieux cochon
cherche gamine pas du tout de son âge.
Vingt cinq ans, ce n'est possible
que pour le pognon en échange de sexe.
Trente ans, c'est un salaud
qui abuse d'une jeune femme
qui pourrait être sa fille
et qui ne peut fonder une famille
avec un vieux croûton
scandaleusement obsédé par les gamines
qui ne sont pas de son âge.
Pa de son âge.
Pas de son âge.
Pas de son âge.
Mais au fait, mon amour,
j'ai quel âge?
Lorsque l'obsession
devient partagée
entre une jeune fille
et un homme aux tempes d'argent
qui n'a pas d'argent,
c'est quoi?
Un rêve fou?
La réalisation d'une oeuvre poétique
entre un artiste et une fille extatique?
Tu me guides sur ton corps
avec tes mains pleines d'amphores.
Tu me guides vers ton amour
et je n'ai pas envie de refuser
ce présent inouï tombé du ciel.
Tu me guides vers un futur
rempli de surprises merveilleuses.
Et je saisis ma chance,
ma dernière chance que je m'accorde
pour créer un univers de cordes musiciennes
entre toi, ma muse,
et un poète qui s'étonne
jour après jour
de notre union tellement hors-norme.
With you, my Love.
01:19 | Lien permanent | Commentaires (0) |