07/04/2017
Ce matin, à l'aurore
Ce matin à l'aurore
tu t'en vas
au pays d'Einamour
et moi je reste au Café de Flore.
Tu prendras ton vol
via Genève
comme cette Eve
qui rêve chaque nuit
de cet amour unique
qui saura te convaincre
et t'emmener vers le succès,
la liberté, et le bonheur.
Ce matin tu t'en vas.
Mais je suis sans crainte.
Tu reviendras encore et encore
comme la vague sur nos corps
qui se lève sur l'océan
et qui réunit nos lèvres à l'écran
de notre cinéma en couleur.
Ce matin tu t'en vas
et tu t'en viens.
C'est le charivari dans la ville lumière.
Ils vont éteindre les bougie et les lampadaires
pour faire place au soleil
qui ne se remplacera jamais
par des robots et des présidents bidon
qui n'imaginent leur vie qu'en CAC40
et gros billets de banque.
Nous sommes les saltimbanques
du peuple.
Nous sommes poésie et légèreté.
Tu voles vers Einamour
où je t'y rejoindrai un jour,
amants, amis, toujours nous y serons.
Parce que ta promesse
est celle de la fille que j'aime;
de celle qui m'a redonné
cette confiance en l'amour;
de celle qui m'a couché
tout en douceur
sur un lit d'extase
pour une heure, pour toujours.
Solidaire dans l'amour;
libre et nuptiale
tu convoles au pays d'Einamour.
Et moi j'attends ton retour
sur mon divan de plumes
qui écrit l'histoire d'une présidence
pour un peuple et sa délivrance.
Délit France.
Ce sont tous nos petits-déjeuners
clandestins vers la Ville Lumière,
son café chaud et ses croissants.
C'est croustillant.
C'est chaud et même brûlant.
Et tes rires remuant leurs coeurs.
Et ta liberté emballant des trésors
de poésie qui sortent de mon corps.
Et finalement.
s'ils et elles font leur choix décisif
pour l'art romantique
et la VIème République
alors nous serons comblés d'amour
pour le restant de nos jours.
Toi et moi, c'est fatal.
Et si les pétales du parti à la rose
se fanent
ce n'est pas de notre faute.
Et si les pétales de rose
renaissent ailleurs
c'est que l'amour jamais ne meurt,
qu'il prend sa source
au pays de l'eau de jouvence,
au pays d'Einamour.
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