10/04/2017
Dans les rayons du soleil, le culte à l'amour, l'égalité, la fraternité, la liberté
Ne parle pas de lui
comme d'un homme providentiel.
Parle de lui en juste et en confidentiel.
Car il est celui
par qui la révolution va s'accomplir,
advenir grâce à tes efforts personnels,
ton mûrissement vers le beau,
le subtil, le génial, l'amour.
Ce 9 avril 2017,
tu fêtes tes 29 printemps.
Tu es une fille d'avril 1988
comme j'étais l'enfant de Mai 68.
29 ans nous séparent
mais l'amour n'a pas de frontière
ni d'âge, ni de culture,
ni de pays, ni de classe sociale.
L'amour appartient à tous et à toutes
et c'est l'arme absolue de la paix.
Regarde Jean-Luc
comme il est réflexif,
comme il incarne sa fonction
d'humanité au sein des foules
en prenant les habits présidentiels.
C'est un homme, un vrai,
comme tu les aimes,
comme tu m'aimes.
Et ce sont les femmes
qui offrent cette paix aux hommes,
qui les obligent à devenir des hommes,
des vrais,
pas des salopards,
pas des voleurs,
pas des violeurs,
pas des dictateurs,
pas des êtres sans coeur
noyant les peuples dans le sang.
Regarde cette fille, mon amour.
Elle est le chemin
sur la liberté, l'égalité, la fraternité.
Regarde cette fille, mon amour.
Elle combat comme toi tu combats
pour la paix des corps et des âmes.
Chacun, chacune son combat.
Pas de jugement.
Pas de rabaissement.
Pas d'exclusion.
Chacun, chacune est adulte
et sait ce qu'il a à faire dans la vie
pour apporter sa part
à la société, à sa famille,
à ses amours.
Une femme est une femme
quelque soit sa profession exercée,
quelque soit ce qu'un homme
peut penser de sa décision libre,
non contrainte, non soumise
à la loi d'un homme
mais soumise à la loi
de la pauvreté provoquée
par une société d'abondance
qui aime soumettre
et imposer aux femmes
d'être soit des putains soit des mères.
Jean-Luc c'est à toi
que j'écris particulièrement ces mots
ce dimanche 9 mai 2017
pour que tu ne jettes pas dans la clandestinité
les filles de joie, les filles des bordels
qui en font un métier, une profession,
un secours le temps de se mettre à l'abri
de la domination de l'homme
le temps qu'elles choisissent
à se libérer de l'oppression imposée
d'un mariage non heureux,
non durable,
mais qui les jetterait alors
dans la précarité
et peut-être alors aussi dans la prostitution.
Vas-tu mettre cette femme en prison,
à l'index de la société,
cette femme qui aide sa famille pauvre,
qui nourrit ses enfants?
Vas-tu punir son client
parfois tout aussi malheureux qu'elle?
Je sais bien que non.
En attendant la société parfaite,
il faudra bien du temps.
Alors il faudra bien donner
un statut, des droits,
une protection à ce métier
tant décrier par les hommes et les femmes
mais dont beaucoup d'hommes
profitent pour prendre plaisir
puisque la recherche du plaisir,
même trop égoïste et sans aucune conscience morale,
est un des moteurs de l'humanité.
Et n'oublie pas qu'un homme
qui fait l'amour, même tarifé,
est un homme qui ne fait pas la guerre,
est un homme qui ne viole pas,
est un homme à la recherche
de quelque chose qu'il n'a pas ou plus
chez lui, à la maison,
auprès de son épouse ou seul
dans sa solitude et son abandon.
Les vrais salauds,
la fille qui se respecte
ne les prend pas dans son lit
sauf si elle n'est pas
dans son état normal,
sauf sous l'emprise de l'alcool et des stupéfiants.
Les vrais salauds,
les méprisants, les grossiers,
je te le dis, Jean-Luc,
je vous le dis à tous et à toutes,
ma petite amie,
elle les jette à la rue
comme des malpropres,
comme des hommes de rien
et elle ne fera jamais rien avec eux.
Mais tu es à Marseille, Jean-Luc,
et parlons d'amour et de soleil.
Le cri de la victoire
est à notre portée,
grâce à toi,
grâce surtout au peuple,
à cette France insoumise
qui n'en peut plus
d'être soumise à cette loi du Capital.
Alors chantons!
Chantons l'amour,
Chantons la fraternité,
chantons tous l'amour du monde.
Tu deviens une rock star, Jean-Luc,
à l'insu de ton plein gré,
car tu refuses les idoles et l'idolâtrie,
comme je les refuse.
Mais tu n'as pas le choix
parce que tu es une rock star
de la politique et des médias
et moi aussi j'aime cette musique
populaire qui s'entend
et s'étend dans toutes les villes
et les campagnes de France.
Mais pas seulement.
Dans le monde entier aussi.
Cela fait du bien à l'amour.
Car pour amorcer le virage de la Révolution,
il fallait un homme de conviction et d'autorité
comme toi, ta constance,
ton but, et ta direction
qui ne s'est jamais laissé intimider et détourner
du but commun à tous:
Qu'ils dégagent tous!
Te voilà dans les rayons du soleil
de ma chambre à coucher.
Te voilà sur mon écran
plein de poussière.
Mais toi, tu es bien habillé,
en forme et décidé.
Te voilà!
Et cela suffit au peuple de France
pour retrouver espoir,
pour se décider à travailler
dans le bon sens
et non dans le sens
de l'égoïsme le plus étroit
et le plus mortel
à nos sociétés proches du suicide collectif.
Cette force, ce charisme
qui émane de toi,
c'est le pas de un
de la France nouvelle formule.
Cette force, ce charisme
ne les laisse pas se détruire
à travers de vaines polémiques.
Finalement ce qui compte
c'est le peuple et son succès,
le peuple et sa solidarité,
le peuple et sa joie de vivre,
de s'aimer et s'entraider.
Pour les aigris,
offre leurs ton rameaux d'olivier.
C'est un poète suisse
né d'une mère
qui aimait tant la Grèce
qu'elle se croyait être née là-bas
Quelque part du temps de Socrate.
Vive la France!
Vive la République!
...
Et vive la Grèce de Maman!
Maman, tableau peint par Papa,
au temps des oliviers de leur amour
avant qu'il ne se noie quelque part
dans la Méditerranée ou ailleurs.
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