16/10/2017
HaraSSment Trump
Il m'a d'abord dit
dans un rire gras
que j'étais belle,
que je lui faisais de l'effet
et que si cet effet
était du à moi
il devait faire quelque chose
pour moi
et rendre ce terrible effet
le plus excitant possible
pour lui comme pour moi.
Cet effet a provoqué chez moi
un certain effroi
parce que lui ne me faisait
que l'effet d'un poisson frit,
d'un vieux con tout pourri
de l'intérieur,
un vieil escroc de l'amour
qui veut gagner sur le tapis vert
le droit d'une saillie
avec une de ses proies
qu'il a choisi à l'instant.
Il s'est rapproché de moi,
m'a serré contre son corps,
sa bouche a essayé d'envahir
ma bouche,
ses mains ont investi
mes seins,
comme si j'étais sa petite chose,
son petit bout de chair dans la nuit
parce que lui était la super star
le rayon de lumière
au pays des médias.
Je lui ai dit non.
Je l'ai repoussé.
Je lui ai dit
que je n'étais pas de celle
que l'on prend par la chatte
juste parce que Monsieur
possède le monde à ses pieds
et que tout le monde s'écrase
devant sa majesté Trump.
Il a voulu revenir
à la charge
comme un général
qui détient le pouvoir
sur son régiment de filles.
Il a voulu ressentir
jusqu'à quel point
j'allais lui résister,
et cela l'excitait davantage
qu'une fille lui résiste un peu,
qu'une fille cédera quand même,
comme toutes les autres,
parce que Monsieur Tout-Puissant
bosse comme Président
à la Maison-Blanche,
bénéficiant de l'impunité médiatique,
bénéficiant de l'omerta du milieu,
bénéficiant des passe-droits
dus aux célébrités de ce monde.
Je lui ai alors mis
un coup du genou
bien placé dans les boules
comme un swing parfait
sur un terrain de golfe.
Il a juste dit:
tu m'as fait mal petite pute.
tu vas le payer très cher.
Je lui ai répliqué:
C'est pas grave.
Toutes les putes payent
déjà très cher de se taire
depuis des millénaires.
J'ai peur de rien.
Tu ne diras rien.
Parce que tu es déjà bien compromis
par ton passé de prédateur
et dans de très sales draps.
Il a eu un rictus de mépris
et juste un geste de dépit profond.
Il a quitté la pièce sans mot dire.
Le Général du Régiment des Filles
venait de comprendre
pour la première fois
dans sa vie
qu'il était devenu le loser
de notre nouveau monde.
Un milliardaire qui chute,
le Président de la première puissance
du monde qui chute,
c'est comme le plus gros dinosaure
qui tombe
sous l'effet de la météorite...
C'est beaucoup mieux qu'une bombe atomique
et ça ne touche que la bombe anatomique
d'un homme seul tout-puissant
entraînant avec lui
la chute de tous les sauriens,
de tous les sots et les bons à rien
dans les histoires de sexe et d'amour
qui se prennent pour les rois du monde
et les meilleurs biteurs du monde.
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