15/04/2018
C'est le printemps, ils font la guerre
Besoin de toi
de ton boxon
de ton nique nique son
de tes rayons lover
de tes road lover
de tes mouves qui m'émeuvent
de tes louves qui se meuvent
sur mon corps.
Besoin de toi
de tes klaxons
de ton nique nique son
de tes pompiers lovers
de tes baisers voleurs
pour échapper à la folie
de ce printemps
qui se fait poudre et canon,
lacrymos et grenades.
Ils sont fous de haine,
de cette haine contre la liberté
de vivre autrement
qu'avec leurs petits discours entendus
sur les droits de l'homme,
les droits des femmes,
les droits des enfants
alors qu'ils jettent des bombes
et se foutent de nous.
Nous sommes fous d'amour
et nous voulons la paix,
de cette paix qui fait carnaval
quand la guerre devient leur dernier mot.
Nous sommes fous d'amour
et nous avons des zones à défendre,
des zones érogènes à défendre,
et nos cibles sont des kifs
contre les keufs,
des kifs contre les keufs
qui se la jouent bof et vieux cons
au service de leurs mensonges,
au service du grand capital,
au service de sa majesté la Royauté,
de sa majesté royale Jupiter.
C'est l'heure.
Je dois encore aller rendre service
au grand capital
et m'user à travailler comme un nègre
dans sa plantation de coco.
Je tomberai comme un Stakhanoviste
du haut de son dur labeur
mais j'aurai pris le temps
de vous écrire quelques rêves,
quelques audaces
pour vivre autrement,
aimer autrement,
vivre libre en amoureux
tout simplement.
A plus tard mes amies et amis,
je vous laisse avec Stephan
et ses guggenmusik
au pays de la guitare levante,
au pays de la guitare bandante,
au pays de la guigui pataradante
et chevauchante
au pays de la guigui pétaradante
en pleine pataphysique irradiante.
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