24/05/2018
Vas-tu venir à la maison?
Les saisons passent.
Le printemps s'en va
et s'en vient
mais je t'attends
en ces lieux secrets
où tu viendras cet été
t'étendre sur ma peau
pour prendre d'amour
ce que tu convoites
dans tes rêves galopins
quand tu t'en vas si loin,
si loin, si loin de mon corps.
Troisième été,
je ne suis toujours pas
tombé sur la tête.
Je suis toujours celui,
celui qui n'a pas été
mais celui qui est,
et celui qui sera
encore dans ta vie.
Troisième été,
je ne suis toujours pas
lassé de nos saisons,
de nos baisers floraison,
de notre déraison,
de notre passion,
de nos corps qui batifolent,
de nos nuits très très folles
qui n'existent que dans nos rêves
et qui ne durent jamais plus
que le temps d'une heure
volée à l'horloge
de notre époque
qui a oublié l'amour
sur les autoroutes
de la consommation.
Cet été, oseras-tu
venir t'étendre sur le divan
pour prolonger
tous nos moments de bonheur?
Cet été, seras-tu enfin
un peu plus que mon ange
et un peu plus mon amour
osant se poser sans crainte
quelque part dans ma vie
en déposant tes valises
sur les ailes de mon coeur
afin de voler à deux
dans l'existence?
Trois saisons d'amour
pour oublier l'enfer
d'une vie solitaire.
Trois saisons d'amour
pour apprendre la confiance,
la solidarité, la vie à deux
en toute liberté,
en toute indépendance,
en toute harmonie.
J'ai toujours dit
que tu étais la femme de ma vie.
Et tu l'es toujours.
Je me fous de mon âge
mais je te comprends.
Je me fous de mes dettes
mais je te comprends.
Je me fous de tout
parce que toi je t'aime
et que toi tu m'aimes.
Je me fous de la mort
parce que j'aime la vie
avec toi.
Je me fous de tous les cancans
et des
"T'as-vu cette blonde?
Elle sort avec un vieux.
Il doit être plein de fric
pour qu'elle sorte
avec ce vieux chauve."
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