25/06/2018
Merci Banksy
Lentement, je sombre,
je sombre vers la folie.
Je refuse d'adhérer
à ce monde qui rejette
sous prétexte
que certains peuvent disparaître
sans laisser trace d'eux-mêmes
et que d'autres peuvent
tout prendre, tout accaparer,
au nom de leur justice,
de leur beautiful attitude,
de leur beaufitude,
de leurs manières distinguées
et aristocratiques
de se prétendre maître du monde,
maître de la pensée,
maître de la directrice brune
que prend notre monde.
Merci Banksy.
Quand la censure menace
devant la vérité,
il ne reste que l'anonymat
pour s'exprimer
et dire la réalité
de cette pensée brune
qui envahit la planète
telle les Ténèbres
qui s'annoncent pour nous tous.
De lumière,
je ne distingue que le ciel.
D'amour,
je ne distingue que le ciel.
De liberté,
je ne distingue que le ciel.
Tout le reste n'est
que beautiful attitude,
beaufitude et décrépitude
du sens moral,
du sens profond de l'amour,
de ce coeur que l'on donne
à cette fille qu'on aime
et qui nous a oublié
sur le chemin
pour prendre l'autoroute standard
de la beautiful attitude,
de la beaufitude, de la décrépitude
du sens moral,
du sens profond de l'amour,
de ce coeur que l'on a donné
pour finir bouffé et anéanti
par les chiens de la solitude,
titubant sur le trottoir,
ivre de tristesse,
mort à la vie,
et tombant devant une oeuvre
de Banksy, le street arteur
qui remue la merde
en plein Paris.
Ce dessin de la petite fille est apparu en bordure du périphérique parisien, au nord de la capitale, près de l'ancien «centre de premier accueil» des réfugiés Porte de la Chapelle à Paris.Image: AFP
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