26/06/2018
Sans l'amour, jamais de victoire possible
Quand je te vois revenir
au pays
et que je sais,
là-bas il y en a eu d'autres,
tu as connu d'autres paysages,
d'autres visions, d'autres festins,
je te prends simplement
dans les bras
et je remercie le ciel
de cet Hallelujah,
de notre amour qui part
et revient au pays
comme le va et vient
de nos gestes évanouis
sur ton corps heureux,
sur mon corps affamé.
Ils ne croiront pas
que c'est l'amour
mais c'est l'amour.
Ils ne croiront pas
que nous deux c'est fabuleux
mais nous deux c'est fabuleux
comme une victoire
sur la haine,
sur la guerre,
sur l'égoïsme,
sur la possession,
sur la jalousie.
Ils ne croiront pas
que nous deux c'est le ciel
qui a chassé les enfers
pour faire triompher
la victoire de l'amour;
le ciel qui nous a donné
la victoire de l'amour
envers et contre tout.
Ne juge pas la prostituée.
Tu ne connais pas son coeur.
Ne juge pas le migrant.
Tu ne connais pas son coeur.
Ne juge pas le marginal.
Tu ne connais pas son coeur.
Ne juge pas le poète.
Tu ne connais pas son coeur.
Ne juge pas la liberté
parce qu'alors
c'est le début de la haine,
de la violence, et des guerres.
Je t'attends, mon amour.
Les bras ouverts.
Le coeur battant,
les ailes de l'ange
qui ne laisse pas tomber
celles qui ont choisi de conquérir
son coeur un jour ou l'autre,
les ailes d'un ange
qui donne la liberté
au mélange des couleurs
et sa bénédiction
d'oiseau migrateur
malgré la douleur et la souffrance,
malgré la séparation,
malgré tout ce qui fait mal
au coeur et à l'âme
en l'absence de toi.
Love in the sky,
my love.
Je serai encore là
à ton retour
comme un amoureux
qui touche son bonheur
de ses mains, de ses yeux,
de sa bouche, de son sexe,
comme un amant heureux
qui prend par la main
Niké la divine ailée;
comme un amant heureux
qui prend son pied avec elle,
de coeur à coeur,
de corps à corps
qui tout deux ont appris
par coeurs,
ensemble,
le goût de la liberté
et le solfège sublime
de l'hymne à l'amour.
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Les commentaires sont fermés.