03/09/2018
Un éléphant sans y voir énormément
Mon ami Jann
chante une enfant,
un brave éléphant
qui bondit de liane en liane
pour sauver la planète.
C'est drôle un éléphant
qui joue Tarzan
sur une liane.
C'est à bout touchant
qu'il voyage et se rend
au rendez-vous de Jane.
C'est beau d'aimer
quand l'amour
est aussi gros qu'un éléphant.
C'est beau de se faire tromper
quand la trompe d'eau sert
de lance incendie
contre la haine du monde.
Brûler la violence.
Brûler la haine.
Brûler le fascisme.
Un éléphant,
sans y voir énormément,
a rejoint le cimetière des animaux
après avoir sauvé l'enfant
d'un monde ignorant et brun,
d'une société avide et jalouse,
de gens détruits par un modèle,
un système ultra-matérialiste,
une idéologie monstrueuse
qui a donné naissance
à des bébé néo-nazis.
A toi l'éléphant,
écoute mon ami Jann.
A toi l'enfant,
prend le chemin de la brousse
pour écarter ta frousse,
cette frousse terrifiante
qui envahit ta frimousse,
te dévie de ton humanité,
et fait de toi un néo-nazi hideux
qui n'a pas compris l'Histoire
et sa tragédie.
P.S. Merci à la Compagnie Gabonaise. Elle forme une sacrée troupe d'éléphants dans un magasin de porcelaine. Et j'aime ça.
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