31/10/2018
Tombe un dauphin
Tombe un dauphin
dans ma vie.
Les inventeurs du système monétaire
furent les Grecs puis les Romains.
C'était au VIIème siècle
avant J.C.
Tout est parti de bronzes forgés
dans la Cité d'Olbia, Thrace,
en Sarmatia.
On ne parlait pas encore
de pièces de monnaies.
Et l'animal représenté
était un dauphin,
dauphin qui accompagnera
deux siècles plus tard,
et durant plusieurs siècles,
le monnayage grec et romain
dont celui de l'empereur Hadrien.
Mais voyons plutôt ce que dit Plutarque
du dauphin:
Plutarque rapporte l’histoire de Korianos, un pêcheur natif de l’île grecque de Paros et ami des dauphins. Celui-ci tomba un jour sur des pêcheurs qui s’apprêtaient à en tuer tout un groupe. Korianos les acheta pour les faire libérer. Avant de reprendre le large, les dauphins le regardèrent longuement.
Puis, un jour qu’il naviguait entre l’île de Paros et celle de Naxos, son bateau fit naufrage dans une tempête. De tout l’équipage, dit Plutarque, il fut le seul rescapé, grâce à un dauphin qui vint lui porter secours et l’amena jusqu’au plus proche rivage, dans une grotte qu’on appelle depuis « Grotte Koerana ».
Plutarque termine son récit sur ces mots : « quand Korianos mourut, quand la fumée de son bûcher s’éleva au bord du rivage, un groupe de dauphins se rassembla en silence, la tête hors de l’eau pour assister aux funérailles et, quand la fumée s’éteignit, tous disparurent et nul ne revint jamais. »
Plutarque qui nous écrit encore:
« On peut bien croire que les dieux lui veuillent du bien, car le dauphin aime l’homme, tandis qu’entre les animaux terrestres les uns n’en aiment pas un seul, et d’autres
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30/10/2018
La France Insoumise s'enfonce dans la "médiocratie"
A force de s'accrocher à leur gourou malgré son ton méprisant, ses écarts de langage, et ses écarts tout court avec, notamment, son soutien inconditionnel à une intrigante plus portée par la soif de l'argent que par sa défense des plus pauvres, j'ai nommé la chef des socios rêveurs et demandeurs de révolution démocratique qui se sont faits bien rouler dans la farine médiatique par un groupuscule qui se déchire comme chiens et loups pour le pouvoir et les places au sommet...
D'une tristesse affligeante, la France Insoumise. Désolé. La Révolution, ce n'est pas ça. La Révolution, c'est dans la rue et pas du haut d'un char romain. La Révolution, c'est tous ensemble en poussant les forces de l'ordre jusqu'au Parlement pour faire entendre vraiment sa voix et son coeur devant le peuple. C'était tous ensemble dans la rue et pas juste pour la parade des paons...
Maintenant on fait quoi que tout s'écroule devant nos yeux? Maintenant à qui donner la confiance d'un changement radical pour la démocratie? A un autocrate de gauche, encore, comme Mélenchon qui a fini par briser sa fausse image de démocrate respectueux des gens et des idées? A une autocrate d'extrême-droite comme Marine Le Pen ou Marion Maréchal? A tous ces maîtres qui se rêvent en souverain absolu au nom du peuple souverain? A d'autres la fin de l'ultra-libéralisme et des oligarques...
France Insoumise, si tu veux vraiment exister comme parti démocratique populaire, il est temps de t'émanciper d'un homme et d'une femme qui n'ont pas voulu rester humbles et solidaires de ton travail magnifique, dans les rails d'une révolution à hauteur de femmes et d'hommes. Le train de Mélenchon et de Sophia ressemble trop à un train réservé à une caste de parvenus au pouvoir assoiffé des gains et de privilèges obtenus sur les cendres d'une fausse révolution.
Mélenchon a oublié ce que disait Lénine en gare de Stockholm juste avant son retour en Russie:
« Je retourne en Russie pour faire la révolution, pas pour y ouvrir un magasin de luxe pour hommes».
Lénine, 12 avril 1917
Je croyais aux terres sauvages,
aux gens de plume, aux artistes.
Je croyais faire la révolution.
Je croyais à l'union des forces,
à la convergence des idées,
de l'imagination au pouvoir,
de la fraternité et des rires,
des gestes solidaires,
des humains à l'intelligence
éclairée par le respect et l'égalité.
Et je vois des gens
qui se déchirent
pour des chèques sans provision.
Je vois la Justice
se mêler d'histoires nauséeuses
dignes des partis dénoncés
pour leurs affaires...
Je vois la médiocratie
se tailler la part du lion
et les poètes dans le caniveau,
ignorés et rejetés,
parce que trop libres,
parce que trop dérangeants,
parce qu'insoumis
aux gourous de cette communication
de faussaires et de réactionnaires.
C'est un désastre,
un sinistre planétaire.
La Révolution n'aura pas lieu.
En lieu et place
il y aura un(e) autocrate de plus
sur la Terre
au sommet de la nation France 1789.
Les fossoyeurs de la démocratie
n'ont pas fini leur travail macabre.
08:23 | Lien permanent | Commentaires (0) |
29/10/2018
Sadik
Quand se dessine
une société fade et assassine,
un univers sadocrade,
il reste tes soleils et ta grâce
pour sauver mes goûts
et mes couleurs
de la déchéance.
S'enfuir dans la coke,
jouer les esclaves et les maîtres,
se laisser dominer, enchaîner,
fouetter, écraser, étouffer,
injurier, maltraiter
comme un esclave.
Prendre le fouet, attacher,
devenir maître,
soumettre aux humiliations,
aux pénétrations forcées,
aux goûts sadiques
des unes et des autres.
Non!
Il y a autre chose ailleurs.
S'enfuir pour le meilleur
sur la route,
avec toi et tes splendeurs,
dans les grands espaces verts
et s'envoyer en l'air
sous les étoiles.
Tant pis pour tout le pire
et pour les prisonniers
qui sont restés enchaînés
aux moeurs sadiques.
Quitter ce monde carcéral,
les chaînes n'ont pas été créées
pour toi et moi!
Les chaînes et les supplices
ne sont pas de nos vices.
C'est la liberté et la joie,
les plaisirs simples,
la nature,
et notre amour
qui définissent le mieux
notre vie et nos sentiments.
De l'eau fraîche et du pain,
vite!
Avant qu'il ne soit trop tard.
Et que je meurs
en maître ou en esclave
dans un lieu de perdition.
16:42 | Lien permanent | Commentaires (0) |
28/10/2018
Le Point reprend les Catilinaires pour Halloween et c'est mortel
Cadeau empoisonné de sorcière pour Jean-Luc Mélenchon.
Le Point remonte à Cicéron pour faire de Mélenchon le fantôme moderne de Catilina...
Et la ressemblance est frappante. Par contre, on n'écrira pas que Macron est à la hauteur de Cicéron...
La Rome Antique nous invite à se déguiser en consul et sénateur/sénatrice, en empereur et impératrice, en monstrueux artistes (genre Néron aux deux visages) ou en humanistes romantiques LGTB (genre Hadrien et Antinoüs).
Pour ma pomme, ce sera Hadrien et sa tristesse définitive après la disparition de son amant Antinoüs. J'aime pas les hommes au lit mais j'aime l'idée de l'amour romantique désespéré.
Et en arrière fond, la petite musique virale d'un automne à Tanger, pour plaire à Jean-Luc Mélenchon qui m'en voudra à mort pour Catilina et Dracula...Le vampire à l'oreille, ça se passe aussi sur les blogs muets...
A 3 minutes 05 secondes, une voix d'outre-tombe intervient dans la chanson de Thiefaine... C'est presque un Halloween parfait...
https://www.lepoint.fr/culture/la-minute-antique-32-melen...
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0) |
27/10/2018
Quand il sera l'heure
On joue,
on fait la fête.
On joue,
ça n'a ni queue ni tête
et tes yeux sont de la braise
et tout ça finit en baise.
On joue,
on danse.
On joue,
ça n'a plus d'importance.
Avant d'être vieux et con,
vieux gibier de potence
et bon pour l'obsolescence,
on va partir à la chasse
et jouer à qui perd sa place
n'aura plus sa chance.
Mais qui gagnera sa place
oubliera son adolescence.
J'ai cette classe étrange
des vieux dingos
qui ont fait fiasco
en évitant la mégalo.
J'ai pas la casco complète
pour éviter que je me la pète
mais j'ai une loco
qui fume et fulmine.
Je sors avec des filles
qui sont nées en même temps
que mes adorables filles.
Je joue le vieux beau
qui n'a de beau
que son trop vieux coeur
de pirate sans port.
Je balance mes porcs
dans la gadoue
en cherchant la mort
à travers mes histoires d'amour.
Je joue à qui perd gagne
pour laisser une trace,
une bavure dans mon histoire.
Et si la grande Histoire
retient ma dernière affaire d'amour
ce sera plus une réussite
qu'un terrible aveu
d'un énième échec sentimental.
Et si les artistes font du fric
avec mes plumes automnales
et mes lettres abyssales
qui voltigent sur le fil d'un blog
en dansant
la fièvre au corps
pour voler au temps
un peu de jeunesse,
un peu de révolte,
un peu d'insoumission,
un peu de vérité,
un peu d'amour,
un peu d'amitié,
un peu de tout
pour faire un homme,
alors le temps perdu
aura été de l'argent
bien placé et bien utilisé
par des femmes et des hommes
qui auront compris
où je voulais en venir,
dans quel pays
j'aurais voulu vivre
avant de mourir tranquille;
un pays où je rêvais d'idéal révolutionnaire,
d'histoires romantiques extraordinaires,
et de jeux d'amours fantastiques.
Mea Culpa
ma France insoumise
à moi.
Je t'ai perdue
à force d'insoumission
et de refus des conventions.
19:08 | Lien permanent | Commentaires (0) |