07/02/2019
Les Auges du Purgatoire
J'veux, j'veux pas.
J'veux, j'veux pas.
J'veux vivre, j'veux pas mourir.
J'veux plus de ces yeux éborgnés
par vous les bourgeois éhontés
qui vivez figés pour épargner
votre oseille mal engrangé
en prodiguant vos conseils pervers
de sodomie et de partouze fiscale
aux gueules cassées et violentée
des pauvres non épargnés
par vos pyrotechniques dégénérées.
J'veux plus m'la faire glisser
ni à l'envers ni à l'endroit.
Ni en long, ni en large, ni en travers,
ni me faire scarifier
par vos taxes de dingue
qui assomment ma syntaxe
et mes enfants qui crèvent
de haine avant d'avoir connu
l'amour de leur vie
et ma belle famille
victime de cette scarification
qui mène au divorce de la nation
et à la guerre des gangs
dans la rue.
Mes enfants, ils ont réussi
à surnager et à grandir
sur le chaos de notre monde.
Mes enfants, ils sont beaux,
ils sont adultes, ils sont généreux,
ils sont parents aujourd'hui
mais leur père n'a jamais oublié
le parcours et la lutte,
les dangers et l'adversité,
les moments de dérive
et les sauvetages in extremis
pour éviter la noyade
ou simplement la mauvaise vie
qui guette à chaque coin de rue
comme le vice
cherche sa proie facile et novice.
J'veux plus d'votre cynique castagne
dans l'amer à coups de trique
et vos matraques pointées sur nous
qui nous infligent votre hargne,
celle de votre parti pyramidale
qui marche sur les gens écrasé
comme sur des chiens mouillés
et dépossédés de tout,
vidés de leur argent par la loi travail,
de leur parole par la loi des énarques,
de leur existence par la loi des médias.
Votre énoncé est bien trop avilissant:
tu couches avec nous
ou sinon tu n'es rien
et tu ne sera jamais rien,
à la rue bande de chiens!
et ces élus détraqués
qui applaudissent leur désaxé
du maintien de l'Ordre aryen,
de l'Ordre jupitérien,
cette mort invisible qui rôde
et qui part au hasard
à la maraude de la populace
prise dans les nasses
comme les nazis ramassaient
dans les rafles
pour faucher avec sa faucille
cette population exclue
du Circus Maximus.
Néron, Macron,
est-ce une nécropole
ou une mégalopole,
Paris Police?
Néron, Macron,
est-ce une mégalopole
ou une cité gogole,
Paris Police?
R.I.P. ma soeur,
R.I.P. mon frère,
entre-filet dans un journal
d'un père, d'une mère
inconnu-e- du grand public.
R.I.P. ma soeur,
R.I.P. mon frère,
l'honneur,
la gloire,
la reconnaissance,
mort pour rien
d'être resté soumis-e-
à un ordre injuste
ou alors mort en soldat
de la République
pour nos enfants?
J'préfère la mort cash
à la mort pour du cash
et la mort trash
à votre univers flash,
notre mort trash
qui s'étalera en rouge sur BFM
si ce sont vos salopes d'FM
qui fumeront nos vies
en cent milles cartouches tirées
sur l'insoumise et belle racaille
que nous représentons,
nous les volontaires,
nous bêtes de somme pour vous,
nous autres animaux de bonne compagnie
qui connaissons le prix de l'amour,
de la passion, de la justice,
et même de l'argent,
nous autres animaux de race et de bâtard
qui niquons votre race de Versailles
qui ne reconnaîtra jamais
que le prix sulfureux du fric fraude,
du fric domination,
et du sang anonyme versé
boostant vos actions et vos crimes,
boostant votre joie sadique
à vous taper franco de porc
du révolutionnaire
dans cette année du Cochon,
Baie des Cochons, 17 avril 1961,
les ricains rejetés à la mer,
débarquement échoué,
impérialisme avorté,
échec complet du plus grand, du plus fort
et victoire du petit contre le mauvais sort;
ce parti de rien devenu téméraire
par la force des choses et qui ose
remettre en cause
votre vie en rose
tournée en maison close
que vos salauds de pauvres
vous ont offert à l'insu de leur plein gré;
Vous condamnez nos bouches
en direct sur les écrans.
Vous condamnez nos mots vulgaires
et même nos mots littéraires
en les prenant pour des bouches d' égouts
sans aucune intelligence ni valeur.
Mais notre dégoût et notre rage
sortent des bouches de métros
et envahissent la Capitale,
Paris en larmes
Paris en pleurs,
Paris aux armes,
j'ai peur,
j'ai froid,
j'ai la dalle d'amour,
nous allons mourir
mais nos noms resterons.
Nous allons mourir
mais nos noms ne s'effaceront jamais.
J'veux plus de vos sales communiqués
qui nous niquent RIC RIC
et nous saquent BAC BAC
sur le bitume
dans les flaques de sang
versées par le peuple
au nom de la liberté,
au nom de l'égalité,
au nom de la fraternité.
Nous ne sommes pas
des produits en vrac
que vous bastonnez pour jouir
en vous faisant plaisir
sur les plages des Bahamas
mais bien des purs-sangs sauvages
cavalant dans les rues de Panam
et retournant votre napalm funéraire
pour remporter la victoire populaire.
Caste, caste, Castaner,
nananère!
Devoir d'informer, mon cul!
Faudra qu' tu t'mettes le Macron
dans ton fion à la con
après notre lente révolution.
Il faudra que tu jouisses au bonheur
d'être sodomisé par la chienne de vie
et de survivre au SMIC
avec ta famille à nourrir
alors que tu trimeras
dans un boulot à la con.
J'veux ni de la poulaille ni de la flicaille
pour faire ripailles.
Si je suis hors-la-loi, ou pas,
sur la paille, ou pas,
je ne connais qu'une loi,
celle de la révolution
qui ouvre à la joie de
la liberté, l'égalité, la fraternité.
Je veux vivre, simplement vivre
mais d'une vie simple, juste d'une vie
qui profite de la vie à tous et toutes
et de nos épousailles fidèles
avec le peuple de Jean Jaurès,
le peuple qui trime,
le peuple qui trinque,
le peuple qui rime,
le peuple qui s'déglingue,
le peuple qui pleure
à cause de ce dingue
qui sème l'erreur et l'horreur
et qui se prend, tout là-haut
sur son orbite,
pour le dieu Jupiter.
Ben voyons!
Croire au messie
au XXIème siècle,
quelle folie!
Putain la France!
ça fera 250 ans en 2039,
un quart de millénaire
que le peuple de France
n'a plus voulu d'un monarque
pour diriger le destin du pays,
que le peuple de France
a refusé la dictature
et le droit divin des puissants!
Dans 20 ans,
la fille, le garçon né-e cette année
pourra-t-il se dire fier-ère
des Gilets Jaunes?
Je connais pas la réponse.
Je mène juste le combat
comme toi, ma soeur,
comme toi, mon frère.
Caste, caste, Castaner,
nananère!
Devoir d'informer, mon cul!
Faudra qu' tu t'mettes ton Macron
dans ton fion à la con
après notre lente révolution
fulminante, vociférante,
illuminant le pays
de sa couleur jaune.
Il faudra que tu jouisses au bonheur
d'être sodomisé par la chienne de vie
et de survivre au SMIC
avec ta famille à nourrir
alors que tu trimeras
dans un boulot à la con
assigné à résidence,
au boulot,
en vivant d'indulgence
pour te faire pardonner
de ta triste attitude,
ta tristititude.
Ce sera ta peine capitale
pour avoir osé toucher
à la chevelure de Marianne
en éborgnant et en mutilant
les enfants du peuple.
J'veux, j'veux pas.
J'veux, j'veux pas.
J'veux vivre, j'veux pas mourir.
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