16/02/2019
Si un autre monde est possible
Je ne me réveillerai jamais
dans un conte de fée
entouré d'un monde
qui a vaincu ses démons.
Je resterai cet homme
qui a passé sur Terre
comme un clochard
qui a mal vécu,
un homme de la rue,
un petit d'homme
qui a vécu dans la jungle
aux milieux des plantes
et des animaux sauvages
en regardant de loin
le village et ses habitants.
Eh!
Toi l'inconnu
qui veut ma mort,
je ne suis pas un gourou
ni un loup-garou.
Je vis loin du monde,
loin des gens,
loin des modes,
loin des haines,
loin de tout
comme habitant étranger
d'une autre planète
descendu dans ce monde
pour accomplir
je ne sais quoi
et n'y comprenant rien
à toutes ces guerres,
ces violences, ces déceptions,
ces amours avortés
qui finissent en eau de boudin.
J'entends sonner le tocsin
et je vois les incendies.
J'accoure pour secourir
non pour qu'on me mette
sur un trône de pacotille
mais pour éveiller
des coeurs endurcis.
C'est le gourdin
pour moi chaque jour
avec la dette à porter
envers ce monde comptable
et ses créanciers qui me pourchassent,
les coups de massue
qui s'abattent mois après mois
dans ma boîte aux lettres
depuis 30 ans,
le rejet, l'absence,
et depuis hier,
Toi,
l'arbitraire d'un type
que je ne connais pas
et qui se croit
tellement malin qu'il prend
ses pseudos chez les sept nains.
Miroir Miroir magique.
Qui est le plus beau?
C'est Blanche-Neige.
Ah! Heureux de l'apprendre.
Je ne suis pas
dans un concours de beauté.
Mais qui est Miroir Miroir?
Mais qui est Blanche-Neige?
"Crève le gourou!!!"
me dis-tu si gentiment.
Je suis un peu sorcier.
C'est vrai.
Mais je ne me mire pas
dans mon grimoire
pour nourrir ma haine
contre plus beau que moi
et je ne fais aucune magie
à part celle de laisser courir
mes mots sur l'écran.
Dis-moi plutôt
qui est le plus laid
en ce monde,
toi l'inconnu qui désire ma mort?
Dis-moi plutôt
si la haine nourrit son homme
de beauté et de majesté
quand elle se répand
comme un poison mortel
sur la Toile anonyme?
Mon amour est malade
et je suis malade d'amour
pour elle.
Mon amour ne vit pas avec moi
mais moi je vis avec elle
dans mes rêves chimériques.
Mon amour est malade.
Et si elle guérit de sa maladie
et que moi je meurs
de l'avoir porté à bout de souffle
jusqu'au temps de sa guérison,
je serai le plus heureux des hommes.
Du fond de mon lit,
je te le dis,
j'ai le mal de mer,
le mal d'amour,
le mal d'Ulysse
possédé par les sirènes
et son amour impossible,
sa solitude, et son retour
au pays rejeté
comme un vieux chien,
un clochard ayant perdu
tout pouvoir et toute séduction
auprès des siens.
Je ne vais pas reconquérir
mon village.
Je suis à l'abandon.
Que toi et les autres
me laissent mourir d'amour
avec mes illusions perdues.
C'est ce que je voulais
t'écrire,
à toi mon frère ennemi.
Ton second commentaire
restera aux oubliettes de ce blog.
Car je n'aime pas
les anonymes
qui se trouvent des pseudos
chez les sept nains
en jouant le coup
du message haineux
au poison mortel.
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