18/03/2019
Ecoute Laurent Nuñes, y'a d'la merguez chez les Jaunes
Tous et toutes dans le même sac
après le saccage des Champs.
Tous et toutes tondu-e-s
pour les déportations collectives
par les tonfas des CRS.
Y'a même la Jacqueline Jaune
qui en a rajouté sur sa Jonquille.
Tous des grands faignants
les allumés du Fouquet's
qui ne chauffent plus
les bancs d'école,
ceux qui n'ont aucune culture,
aucun diplôme,
aucun titre,
aucun sens de l'Histoire,
aucune retenue
et qui cassent tout
par pur plaisir de destruction
puisqu'ils n'ont jamais reçu
ni instruction ni éducation
et qu'ils veulent faire parler
de leur petite personne
sous leur cagoule noire
même si un jour
ils finiront sous les balles
de la Castaner Party
sans avoir connu la célébrité,
les honneurs, la gloire, le fric
et les petites filles soumises
à leur pognon virtuel.
Alors Nuñes
tu l'aimes ma merguez?
Tu vois la forêt
grosse comme l'Amazonie
habitée d'une nana conda
à qui on ne l'a raconte plus?
Tu vois Dieudo le Dingue
et sa méchante quenelle
qui fait dong dong
sur les non-dits
du capitalisme flingueur?
Si j'ai bien compris
toute la subtilité d'un secrétaire d'Etat
à l'Intérieur ravagé,
la forêt jaune
c'est en aucun cas de la biodiversité
à l'état brut.
C'est de la monoculture sociale
prête pour la casse.
Mais pour la casse de qui?
C'est l'arbre qui cache la forêt
et la forêt entière qui protège le chêne,
le leader en chef
d'une révolution improbable
qui n'a jamais eu de chef
parce que y'en a plus que marre
des pyramides à répétition.
Y'a le grand boulot blanc (le Boulo quoi),
et les autres feuillus poilus
comme l'hêtre proche du néant,
les houx collants et piquants
qui s'éclatent dans les buissons
des filles hurlant
des ahou ahou ahou
jouissant du spectacle
sur leurs Champs de Volupté,
y'a de tout,
de l'Ivoirien, du Comorien,
et du Vaurien,
du Breton Merlin, du trou Normand,
et du Calvados vintage 100 ans d'âge,
de l'Alsacien garni, du Marseillais peuchère,
et même du Parisien insoumis.
Bref, Laurent Nuñez.
Je te donne un secret
à respecter à la lettre.
Le 6 avril je serai à Paris.
Si ta police m'arrête,
la presse parlera de ma vie,
de ma poésie, de ma merde.
Si ta police me blesse,
la presse parlera de mon blog,
de mes missiles,
de mes missives attack
contre l'ultra-capitalisme.
Si ta police me tue.
les médias feront
les choux gras
de ma petite personne,
un grand martyr à la cause
mort pour la révolution.
Donc, t'as pas le choix.
Pour qu'on ne parle pas
de cet arbre maudit,
de cet abruti sans culture,
de ce chêne un peu instruit,
ta police me foutra la paix,
me laissera participer,
me laissera soutenir,
me laissera filmer
et photographier à ma guise,
me laissera vivre
sous les gaz lacrymo,
me lâchera la grappe,
et m'ouvrira la haie d'honneur
avec les cordons des CRS impuissants.
Et cela sans entrave.
Il est interdit d'interdire.
Où y'a de la chaîne
y'a jamais eu de plaisir.
N'est-ce pas Maître Nuñes
chancre du libre-échangisme?
Mon secret,
ma discrétion garantie
contre mon impunité
artistique et révolutionnaire.
Si tu veux pas qu'on parle
de ce gilet jaune particulier,
tu sais ce que tu dois
donner comme ordre
à tes hommes et tes femmes.
Au 6 avril, cher Laurent Nuñez.
Ahou! Ahou! Ahou!
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2019/03/18/25001...
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