23/03/2019
Acte XIX, Macron pousse à la folie
Ils sont là
imbus d'eux-mêmes,
beaux comme des coq,
duplices comme des serpents,
la parole douce et mielleuse,
le coeur d'acier, asséché,
piquant comme un gaz asphyxiant.
Macron s'est trompé de dieu.
Il n'aurait pas du se prétendre Jupiter
mais prendre le nom de Mercure,
Maître de l'Obscurité et de l'Embrouille,
Mercure, dieu du Commerce et des Voleurs,
voyageur inlassable
des zones sombres
et des actions barbouzes
à la recherche de pognon
et d'affaires juteuses,
à l'exploitation des plus faibles
pour faire régner
la règle des plus riches,
l'aristocratie rayonnante
sur la planète Terre.
L'aristocratie ne serait-elle pas une barbarie,
une sorte de Versailles qui s'amuse
tandis que le peuple meurt à l'usure?
Dis.
L'aristocratie ne serait-elle pas une barbarie,
un crime contre l'Humanité?
Assad le Syrien
raconte de belles salades
à son peuple
et c'est un grand ophtalmologue.
Il paraît beau
et sa femme encore plus belle.
Il paraît seulement.
Car son pays
est à feu et à sang
depuis son règne d'acier
promis aux turpitudes de l'enfer.
Et Macron?
Et la France?
je te laisse avec Euphonik.
J'ai pas envie de me faire niquer
d'un tir de flashball
ou d'une balle prétendue perdue
d'un militaire ou d'un barbouze.
J'attends l'acte XXI.
On verra ce que Macron
osera faire à un papillon
qui vole vers Paris.
Si je meurs,
je ne serai plus là
pour t'écrire.
Et si rien ne m'arrive
je serai encore là
avec toi Gilet Jaune
jusqu'à ce que Macron tombe
de son ambition démesurée.
Un papillon ne peut rien
sauf vivre et mourir de sa belle mort.
Nous sommes soudés au peuple
tandis qu'eux soudent le Fouquet's
en gilet jaune.
Ultime provocation
d'un pouvoir pervers et sadique.
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