26/03/2019
La vie en Jaune est une Splendeur
A chacun de tes retours
je me tiens debout
au bord de l'amour,
nuit debout
au bord de l'amour,
tir tendu de tes yeux
droit dans mes yeux.
Direct du coeur,
tu me cloues de bonheur
sur le lit adolescent
de nos flagrants délits.
Comment faisons-nous
pour rester des gosses
parmi ce monde de molosses?
Avec toi je n'ai plus jamais la lose
du mec qui a tout perdu.
Avec moi tu te sens reconnue
dans la peau d'une femme
qui a tout connu
sauf l'amour
et la reconnaissance
d'un homme
qui te regarde
comme la fille la plus franche
et la plus attractive du monde,
la plus fidèle aussi
malgré ce que nous avons vécu,
la plus merveilleuse
malgré tes longs jours chagrin
passés au bordel
à soigner l'ego
de tous ces mâles
pas plus futés et humains
que le petit bout
de leurs bites en rut.
Si l'avenir n'a pas d'avenir
toi tu me donnes l'envie
de signer pour la vie
un bonheur partagé.
Si l'avenir n'a pas d'avenir
toi tu me donnes la vie,
le souffle, la force
de croire en la Révolution.
Bébé,
si je ne reviens pas
de Paris,
parce qu'un dingue dirige
la France
avec le QI d'une bite,
du mâle qui pense vraiment
qu'il détient la plus grosse,
si je ne reviens pas
de Paris, Bébé,
je sais que tu m'oublieras
jamais dans tes rêves
et que notre histoire d'amour
restera comme un sommet
d'art romantique
entre une femme et un homme.
Mais si celui
qui croit avoir la plus grosse
me laisse libre de circuler
dans Paris,
me laisse libre de dire
merde à son pouvoir,
à sa répression,
à sa folie furieuse
d'imposer une sale politique,
à sa façon de prendre de haut
les petites vieilles
et les petits vieux,
les jeunes papillons monarques
qui ne sont pas des fils d'énarques
ou des filles de marque et d'arnaque,
les smicard-e-s et les retraité-e-s,
les travailleurs et les travailleuses,
les chômeurs et les chômeuses,
les millions de gens
qui ne sont rien dans leur milieux huppés
et dans leurs médias pipés,
encore rien dans les gares bondés
et toujours rien
dans leurs lieux dévergondés,
qu'il me laisse libre
de mes gestes, de mes paroles,
et de mes actes photographiques,
libre de crier toute ma rage,
mes paraboles et ma symbolique
de poète romantique,
libre de m'opposer au flicage
et aux charges des CRS,
alors je reviendrai
encore plus fou de toi
subjugué
par tes petites fugues
sauvages sur mon corps,
tes petites fugues
jouées par une prêtresse
du grand art érotique,
encore plus fou
enchanté par ton âme soudée
à mon âme mariée à ta mer
comme un chêne à ta terre,
comme un chêne et ses racines
qui boit son eau divine
à ton amour sans chaîne,
sans tâche ni corruption
et libre comme la liberté
de nous aimer et de batifoler
dans ces circonstances hors normes.
Le 9 avril tu auras 31 printemps.
Le 6 avril j'aurai rendez-vous
avec Paris et la France.
Je te jure que je ne ferai
rien de mal
qui puisse porter préjudice
à notre amour fabuleux.
Mais si ça tourne mal
à cause du grand mâle alpha,
n'oublie pas que mon chêne
restera vivant sur ta terre
pour l'éternité.
A chacun de tes retours
je me tiens debout
au bord de l'amour,
nuit debout
au bord de l'amour,
tir tendu de tes yeux
droit dans mes yeux.
Direct du coeur
tu me cloues de bonheur
sur le lit adolescent
de nos flagrants délits.
A jamais, tu es la femme
de ma vie de bohème,
la seule qui ait vraiment compris
quel homme je suis,
et quel poète je suis.
La seule qui m'offre
cette image idéale de l'amour
dont j'ai rêvé la réalité toute ma vie.
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