16/04/2019
Notre-Dame peut-elle créer ce miracle de changer le Président?
Tout a brûlé
jusqu'à cette tête brûlée
de président qui se croyait,
sans aucun doute,
Jupiter parmi les Hommes.
Son discours parti en cendres,
le Président doit reformuler
son projet pour la France,
notre projet pour l'humanité entière.
C'est un moment historique
vécu par des milliards d'êtres humains
et pas seulement des Français et des Françaises.
C'est un moment
où le temps de l'Histoire s'est arrêté
pour redonner la Parole au sacré,
à ce devoir de solidarité
entre très riches détrônés
de leur prétention à tout savoir,
à tout diriger,
à tout manipuler,
et pauvres délaissés
à la marge de la société
sans aucun droit
à une parole de vérité.
S'il n'y a pas eu complot
de qui que ce soit.
Si vraiment cet incendie
s'est déclaré accidentellement
à ce moment précis de l'existence,
alors il faut croire à la force
du présage divin,
à cette volonté collective
d'une humanité qui doit se réinventer
un idéal commun
pour parvenir à sauver
des sociétés parties à la dérive
à la recherche d'or
et d'un consumérisme effréné.
Monsieur le Président
à vous, et à vous seul,
de nous prouver
que la France peut redevenir
le pays de la Révolution,
le pays de la démocratie.
Il en va de votre pleine responsabilité
en ces heures douloureuses et tragiques
pour tout un pays.
Si vous ne saisissez pas
ce temps historique
pour devenir un vrai président populaire
d'une nouvelle république à dessiner
dans les coeurs et les esprits
alors vous aurez lamentablement raté
l'ensemble de votre oeuvre présidentielle
et vous laisserez une France KO
livrée au chaos politique
et à la destruction du pays.
Le Miracle de Notre-Dame
s'accomplira-t-il?
Les milliardaires ont-il une âme
au-delà de leur carapace de dinosaures?
Une âme qui s'allumera enfin
après la détresse et les flammes
de la plus célèbre des cathédrales
au monde?
Nous sommes là.
Nous attendons le déclic
et la victoire commune
du nouveau monde.
La Forêt de Chênes
de Notre-Dame de Paris
ne doit pas avoir été sacrifiée
sans réponse
à notre humanité commune.
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