15/08/2019
Tous ces pédophiles aimés, admirés, protégés...
Les prédateurs sont au sommet.
Ils ont pris le pouvoir
sur les femmes.
Ils se servent dans le cheptel,
font venir la chair fraîche
à domicile,
usent de galanterie puis de sauvagerie,
sont très charmants puis ultra-violents,
sont des gentleman puis des violeurs
et retournent ensuite à leurs affaires
tout en restant en liberté.
Aucune dénonciation,
aucune parole ouverte,
il y a le risque de représailles,
le risque de retourner au néant,
d'être pestiférée
parce que l'on accuse,
le risque de retourner sans argent,
d'être mise de côté
parce que l'on a pas couché
avec le maître, le grand seigneur
que tout le monde protège,
que tout le monde admire,
que tout le monde...
baigne dans l'immonde
et l'omerta des médias...
qui ne se mouillent pas
avant que les types deviennent
un peu trop vieux
pour être encore tout-puissants.
Il faut devenir vieux
pour perdre son aura d'invincibilité.
Il faut devenir moins influent
pour soudain devenir la proie
après avoir été le prédateur.
Il faut devenir vieux.
Mais que faisait la société avant?
Mais que faisaient les mères et les pères
pour sauver leurs enfants?
Mais que faisaient les médias complices
pour faire cesser les abus?
Mais que faisaient les juges
pour condamner durement
les jeunes prédateurs avides
de chairs fraîches?
Rien.
L'argent et son aura toute-puissante
permettaient le silence et la corruption,
la souffrance des enfants
et la complicité des parents.
Et ça continue.
Tandis qu'Epstein s'est "suicidé"
et que Brunel a "disparu"
sur une île vierge de parole
d'autres moins vieux continuent
le cirques aux bestiaux
et ces femmes, ces filles, ces garçons
pris-es pour de la chair de consommation
par ces hommes tout-puissants
et ces femmes parfois complices
des prédateurs.
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