11/06/2020
Quand David de Pury s'effaçait au profit des esclaves...
C'était le 14 juin de l'An de Grâce 2019.
Quand on vout dit que la culture est essentiel à nos vies ce ne sont pas des paroles en l'air ni les mots de cultureux déconnectés de la réalité. C'est la vérité et l'essence même de nos existences d'êtres humains qui nous différencient et nous particularisent de tout le monde animal, végétal, minéral.
C'était donc le 14 juin 2019. La Suisse entière était en ébullition avec la grève des femmes qui connaissait un succès énorme. Des centaines de milliers de femmes dans la rue pour réclamer plus d'égalité, plus de chance à l'engagement ou à la promotion, plus de reconnaissance, plus de salaire pour les professions dites invisibles.
Le combat n'est pas achevé. Loin s'en faut. Et les femmes, soutenues par une bonne partie des hommes, continuent à revendiquer pour de vrais changement à l'égalité.
A Neuchâtel, les femmes avaient choisi d'affubler d'une robe la statue de David de Pury. Et certains slogans témoignaient d'une lutte bien plus large encore, celle qui touche à la discrimination des personnes et des communautés minoritaires. Le combat continue:
J'étais à Neuchâtel ce jour-là et mon portable a capté ce qui se passait dans ma tête à ce moment-là. L'art est visionnaire et il est une médecine de l'âme pour l'artiste comme pour les visiteurs et les visiteuses. Nous ne sommes pas sur les terres du NIFF pour rien...
Les Trois Têtes
Le Couple d'esclaves surgissant de la mer
et faisant disparaître le profiteur de la traite négrière
L'Art à Neuchâtel
La Victoire du féminisme et de l'anti-racisme
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