20/01/2021
L'Amérique, les uns avec les autres
J'aimerais danser aujourd'hui
mais mon coeur ne danse plus.
J'aimerais chanter aujourd'hui
mais mon âme ne chante plus.
J'aimerais aimer le monde
mais le monde aujourd'hui
je le regarde comme une plaie immonde
et je ne l'aime plus
comme quand j'étais enfant.
J'ai comme une douleur
qui me revient de Tennessee,
une douleur qui grandit et ne guérit pas
au sein de cette société qui a rétréci
ses rêves jusqu'à la haine définitive,
le rejet, l'élimination, l'ignorance
de l'autre, mon voisin, mon frère,
ma voisine, ma soeur.
Je voudrais croire à tes mots, Joe.
Je voudrais croire à ta promesse, Kamala.
Je voudrais imaginer
que tout est encore possible
et que l'Amérique montre enfin
la beauté qu'elle a conçu en son ventre
plutôt qu'elle étale sa laideur pornographique
aux yeux du monde,
cette consommation abjecte, folle, et cannibale
réduisant l'humain
à cet objet d'utilité économique
voir cet objet inutile à éliminer
en créant des ghettos,
des zones de non-droits,
du racisme communautaire et institutionnel.
J'aimerais rêvé en couleurs
comme Martin Luther King
et le sénateur Bob Kennedy.
J'aimerais revoir ce rêve américain
qui me faisait rêvé dans mon enfance.
J'aimerais croire
que nous allons gagné
et vaincre le signe trumpien
plutôt que de perdre encore une fois.
Perdre nos liens,
perdre nos cultures,
perdre nos arts,
perdre nos relations humaines,
perdre pieds parmi ce maelström
rempli de vengeance et de haine,
de mensonge et de fake news.
Bonne route, Kamala et Joe.
J'aimerais y croire.
Alors faites pour que j'y crois encore.
JFK
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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