19/10/2011
Mon ange
A toi mon ange
exterminateur et inséminateur;
ä nous mon ange
les oracles funestes;
à Allah
la Paix, le Respect, et l'Amour.
A toi, ma douleur, ma soeur,
je t'endormirai dans un rêve sans fin
84 000 vues en 3 ans sur You Tube
c'est seulement 84 000 vies qui ont frémi à l'amour
quand tout part au consumérisme et à la bestialité.
11:21 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
18/10/2011
Si seulement je pouvais te manquer
Elle évolue dans un autre univers.
Galaxies et étoiles loin de notre Terre.
Notre hymen fait sa révolution dans les labours
comme un vol au-dessus d'un nid d'amour.
Des psychiatres nous examinent
comme des animaux durement blessés
que l'on ramasse K.O. sur la route
après une grave nuit de cyclone.
Que faire de l'amour
quand elle a cherché un père?
Que faire de l'amour
quand un père a cherché la pureté
du sentiment d'adolescence en elle?
Que faire de ce couple à l'agonie
qui tente de croire au possible
d'une situation impossible?
Ils vont tomber de l'arbre;
Ils sont tombés de l'arbre.
Et leurs écorchures sont des éclaboussures
sur les sacrements de leur union.
Vont-il survivre dans cet univers fait de lois,
de contraintes financières et laborieuses?
Vont-ils avancer vers leur futur
ou mourir à leur passé?
Après leur séance respective,
elle l'a fait rire,
d'un rire cruel à sa question:
"Et si tu quittes ton copain?
Va-t-il souffrir autant?"
"Personne ne peut m'oublier
dans les bras d'une autre",
a-t-elle répondu sans ciller.
Elle lui a ensuite demandé de se raser
et de lui envoyer un sms pour confirmer.
Elle se lève.
Il veut l'embrasser d'un vrai baiser.
Elle lui signifie que non.
Il a les yeux embués.
Mais déjà elle est loin.
Elle traverse la rue
et va rejoindre l'Autre
dans sa voiture.
Il reste l'arbre de vie
dont elle a scié les branches.

clichés du 18 octobre 2011,
centre psychiatrique neuchâtelois,
Préfargier

Elle: « C'est pour toi, bb »
Facebook, 17 août 2011
Lui: "Pour toi BB. Love 7sky,
Paris by night with you.
Everytime in my heart for life."
17 août 2011, Facebook
23:22 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
De la Marsa à la Goulette
Il faisait l'été,
ce jour d'automne où je t'ai quittée.
Il y avait même un avion qui tombait gratis
de son ciel rouge pour mourir à Tunis.
C'était il y a si peu de temps.
C'était il y a très longtemps.
A la Marsa, les filles voilées de dentelle
me rappelaient le soleil des amours fidèles;
les filles tête-nue, cheveux au vent,
me contaient leurs voyages en Orient
imaginés à travers tes yeux de biche
mourant aux bras de ton derviche
parmi les parfums d'encens et les épices,
et ton couscous qui sentait bon l'amour et les délices.
Je suis allé à la Goulette.
Contempler la lune et les étoiles, à la sauvette.
Tu n'y étais ni dans les bars
ni partout sur la plage endeuillée.
Un avion décollait plein phares.
C'était comme toi qui t'envolais vers ta destinée.
Faut-il que l'amour tue son aimé
pour retrouver sa liberté d'aimer?
Faut-il que l'amour saccage les coeurs
pour retrouver le goût au bonheur?
Tu t'es absentée.
Comme si l'amour dépassé
n'avait que faire des fidélités,
des contes de fée et des rêves à concrétiser.
Tu as trouvé un autre nid
où t'endormir la nuit.
T'est-il plus confortable ou plus douillet?
Plus vrai, plus jeune, et plus frais?
A l'aéroport, la nuit,
J'ai embaumé mon corps de tes parfums.
J'étais la momie d'Egypte à la pyramide défunte.
J'y ai rencontré tes sosies ou tes fantômes,
filles à marier venues s'échouer sous les pubs Lancômes;
femmes de nuit
comme on disait courrier de nuit
à l'époque des héros de l'aviation.
Mes yeux partis en migration
ne les quittaient pas sans être repartis de Tunisie.
Pour savoir si c'était toi ou ma folie
prête à te rencontrer partout.
Même dans l'impossible chant des youyous.
Un pharaon a blessé son faon.
Le faon a tué son pharaon.
Pharaon n'a pas achevé Bambi,
son regard, ses sourires mimi
et ses attitudes féminines à la Leila Gin.
J'irai, je peux te l'avouer, jusqu'en Chine
pour retrouver tes encres et tes lèvres.
Si le jaune de la fièvre
m'emporte sur une civière,
tu viendras fleurir ton ancienne rivière
tarie à la source de ton coeur téméraire.
Tu y verras alors se répandre le vomi noir,
celui que tu m'as inoculé par désespoir
une nuit où tu préféras sa couche à la mienne.
12:26 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/10/2011
Les feuilles mortes
Vague après vague,
je poursuivrai mon rêve
jusqu'à ce que tu reviennes
te coucher dans notre mer.
Je regarde la mort montée
dans les feuilles des arbres.
Leurs couleurs sont celles
d'un dernier acte d'amour à la vie.
Tu me regardes l'air triste et profond.
L'avenir est pâle.
L'hiver va venir.
Mais nos coeurs à deux temps
jamais n'oublieront le printemps.
19:27 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
12/10/2011
La part de vérité en nous
Nos malheurs ne sont pas le fruit du hasard. Ils nous tombent comme des fruits pourris que l'on mérite pour cause de mauvaise vie ou de mauvaises fréquentations. Je sens que partir est ma seule option de survie et de rédemption. Aussi peut-être le seul chemin à suivre pour sauver mon amour,mon épouse, des affres des mauvaises séductions.
Je vais partir non pour me détruire mais pour me reconstruire. « Quand on aime, il faut partir ». Cette citation de Blaise Cendrars n'a jamais été plus vraie pour ma propre vie.
Tu peux prendre la route, faire ta valise, range tes affaires
Prends le minimum, prends le minimum
Débarrasse toi, débarrasse toi de tout ce qui t'encombre
Tout ce bazar accumulé depuis des années
Que tu crois posséder mais qui bien souvent te possède
Ces chaussures feront bien l'affaire
Elles ne sont pas tout à fait mortes
Tu te tiens sur le pas de la porte
Il ne fait pas bien chaud
Tu hésites encore, tu hésites encore
Ca fait pourtant si longtemps qu'elle t'appelle
Les parents dorment dans la chambre d'à côté
Tu entends ta petite sœur qui parle en dormant
Tu hésites encore, tu hésites encore
Le jour n'est pas encore levé
Dans la ville tout est calme, juste quelques voitures
Maintenant, Maintenant
Ton cœur se serre, ton cœur se serre
La maison derrière toi déjà s'éloigne
Ton cœur se serre, ton souffle s'accélère
Ce matin rien n'est pareil, rien n'est pareil ce matin
Rien ne sera plus jamais pareil, rien ne sera plus jamais pareil
Le vent dans tes cheveux, l'eau tout au bord de tes yeux
Quand On Aime Il Faut Partir, Quand On Aime Il Faut Partir !
Tu passes devant le pensionnat le gardien devant sa télé dort
Il est cinq heure moins dix
Ils te noteront absente, absente cours après cours
Absente jour après jour et toutes celle qui savent garderont le secret
Garderont le secret
Quand On Aime Il Faut Partir, Quand On Aime Il Faut Partir !
Qu'est-ce que c'est que cette bretelle je ne l'avais jamais remarquée
Juste sortir de la ville cette vieille putain de ville
Qui ne m'a jamais quittée
Un café de la lumière quelques routiers boivent un verre au bar
Vous allez vers le sud? quelqu'un va vers le Sud ?
Istanbul ? Super !?
Quand On Aime Il Faut Partir, Quand On Aime Il Faut Partir !
Le jour se lève
Quelle merveille ces camions
C'est comme dans un film
Le monde m'appartient comme je lui appartient
Le monde m'appartient comme je lui appartient.
Et cette autre citation tirée du saint Coran:
"L'homme qui était mort et que Nous rappelons à la vie (par la foi) et à qui nous donnons une lumière pour se guider parmi les hommes peut-on le comparer à cet autre, condamné à errer dans les ténèbres sans jamais pouvoir en sortir? C'est ainsi que leurs oeuvres se parent toujours de faux attraits aux yeux des infidèles.
Et c'est ainsi que Nous avons placé, dans toute cité, de grands criminels pour y exercer leurs intrigues. Mais, sans s'en rendre compte, ils ne nuisent qu'à eux-mêmes.
Lorsqu'un signe de Dieu leur parvient, ils s'écrient: "Jamais nous ne croirons tant que nous n'aurons pas reçu un signe semblable à celui qu'on reçu les envoyés de Dieu. "Mais Dieu sait mieux que quiconque à qui confier Ses messages. Dieu couvrira d'opprobre ces criminels et leur infligera un châtiment exemplaire, en raison de leurs intrigues". Sourate des Bestiaux, Al-An'âm
Laisser la destinée agir sur soi. Laisser le vent nous porter. Partir c'est aussi revenir. Revenir à soi, à ses amours, à Dieu. Le futur ne m'est point connu. J'ai fait l'impossible pour raisonner l'amour de ma vie. Si je n'y arrive pas par ma présence, j'y arriverai peut-être en mon absence. C'est un combat ultime pour la vérité, ma propre vérité d'être humain d'abord. Je dois remettre ma confiance en Dieu, quoiqu'il m'arrive par la suite. Lui seul est l'Être de Confiance qui peut me guider vers le juste. Car tout est faux aujourd'hui. Tout raisonne en moi comme un appel à la destruction de soi. Hors l'amour est construction et confiance.
Je vous attends tous quelques part. Là où l'Amour est roi. Et à vous ma famille, mes enfants, celles et ceux qui m'aiment, mon épouse qui n'a pas compris le sens de notre amour, je vous dis à bientôt, ici ou ailleurs dans un autre Univers.
C'est ma décision intime. Je dois suivre mon coeur et la voix du Seigneur qui m'appelle et me pousse à tout quitter.
Imen Omri, toi qui est mon épouse unique devant l'Eternel, le sel et le levain de ma vie, je t'attends quelque part. Seul Dieu est au courant du lieu de ce rendez-vous. Comme Djerba fut le lieu de notre premier rendez-vous avec l'amour alors que rien n'était annoncé dans notre existence.
Rendez-vous à Kasserine, chez ta maman, ou ailleurs. Allah pourvoira à notre devenir.
06:46 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (7) |