11/10/2011
La Fleur du Mâle
Tant d'amitié et de fraternité;
de famille et d'enfants
prêts à tout pour me sauver
des griffes de la
Fleur du Mâle.
Tant de mains et de coeurs
¨qui te portent secours
en ces jours de sombre destinée.
Mais qui est la Fleur du Mâle?
C'est une question
d'où la complexité se mêle salement à la culture.
Qui est-elle cette femme
qui sort de nuit, se saoûle à pas d'heure
et rentre à plus d'heure?
Qui est-elle cette féminité
cherchant la compagnie des hommes
plutôt que celle des femmes?
Est-elle fausse ou artificielle?
Égoïste et narcissique?
Manipulatrice et enfantine?
Profiteuse de situation et preneuse de papiers?
Ou encore dans le registre des malformations génétiques:
folle,
malade,
dérangée,
alcoolique.
Ça suffit?
Y'en a eu pour tout le monde?
Oui. Ça suffit.
L'explication vient peut-être d'ailleurs.
Mais pour cela, il faut chercher,
chercher, chercher,
comme un chercheur d'or qui a trouvé sa pépite
que des ombres vénales tentent déjà de dérober.
On a trouvé de l'or dans la mauvaise rivière,
au mauvais endroit, au mauvais moment.
Pourquoi tant d'erreur minérale?
Il n'y a aucune erreur minérale.
La pépite devait se trouver là avec l'homme juste,
au bon endroit, au bon moment.
Dans ce lieu impossible,
cette rencontre improbable,
ces deux cultures différentes,
à des âges très différents.
Pourquoi tant d'erreurs de jugement
avant de trouver de bonnes explications?
Il y a une seule exception qui confirme
la règle des préjugés ou des sentiments hâtifs, négatifs, et définitif
récoltés lors de la revue de ma grande famille:
c'est une de mes filles.
Et il y a une seule exception qui confirme
la règle de l'amour inouï que je porte à cette femme:
c'est elle, ma Fleur du Mâle.
22:36 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (2) |
Je vais partir sans te dire
Porter ton nom dans le vent
à jamais gravé sur mon corps.
M'envoler avec le chant des oiseaux
gazouillant notre amour.
Ton esprit embrumé
retrouvera la lumière.
Je te guiderai de là-haut
sur le Chemin de Beauté.
Tu inviteras le mini-club
des enfants du monde
pour danser sur notre amour
avec Mickael Jackson
en introduction
et Elissa en conclusion.
L'amour n'a pas de fin.
C'est pourquoi je t'ai épousée.

12:17 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (1) |
Tu danseras éternellement pour moi
Est-ce que je te manque
au saut du lit de ta planque?
Tu as fui le gardien du sommeil de tes nuits
venu honorer ton règne à vie.
Tu as fui la normalité du mariage
pour te réfugier dans le désert des mirages.
L'enfer te demande la rupture;
et le ciel de suivre notre chemin du futur.
Tes lèvres sauront-elles encore reconnaître
le goût de l'eau jaillissant de l'Être
afin d'oublier celui infernal de l'alcool
qui embrouille tes sens et te rend folle?
Ton intimité aurait-elle peur de l'éternité fade
d'un amour trop tranquille annihilant les cascades
des crimes séducteurs cherchant à s'agripper à ton corps
pour mieux te propager la valse de la mort?
Danse mon amour, danse.
Sois libre et en transe.
J'irai perdre mon goût à la vie, mon équilibre, et chuter
en rêvant de t'avoir rendu la liberté.
Pourquoi tant de cruauté romantique dans ton amour?

11:24 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
Bois mes mots, Bambina mon Amour
Goutte après goutte
je t'offrirai la sève de mon calice.
Tu ouvriras tout doucement ton coeur
où mes lèvres brûlantes venaient se glisser
entre les frissons plissés de ton coquillage.
Tout deviendra alors embrasement
et ton corps se soulèvera d'un seul tumulte.
D'un cri torrentiel tu appelleras ma bouche
et tout recommencera à triompher.
Le tonnerre et la foudre
couvriront notre déluge originel.
Puis l'eau du ciel
qui viendra laver nos corps
des impuretés de la vie.
Tel le péché originel mainte fois entretenu
pour redire oui aux sentiments perdus.
J E T ' A I M E
s'écrira-t-il avec s au pluriel?
01:05 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (2) |
10/10/2011
Mange mes mots, Bambina mon Amour
Journée chez les docteurs. Pas moyen de se faire hospitaliser. Pas moyen... parce que trop normal. « Si on vous hospitalisait, on hospitaliserait tout le monde ». Mots de psy. Peut-être bien que la Terre entière est un vaste asile psychiatrique... Trouver enfin de l'écoute chez une autre pro qui assure son job de psy. Merci à elle et à mon frère toujours là dans les coups durs.
Rien à faire pour le reste. Attendre... Attendre ton amour ou ton désamour pour toujours... Te regarder vivre derrière le bar sans savoir ce qui vibre encore en toi. Tu souffres, je souffre. Et personne ne peut savoir si c'est le mal d'amour qui te ronge ou juste un sentiment de malaise, de culpabilité, de mal-être chez toi. Tu vas accepter un rendez-vous chez le psy... Et plus tard, peut-être, un rendez-vous à deux, plutôt à trois, la renaissance ou la mort définitive, le poignard dans le coeur qui saigne notre amour et le répand comme un fleuve se jetant à la mer.
Des larmes, encore des larmes, toujours des larmes. L'amour est une garce qui cache bien son jeu.
Tes yeux tristes;
ton corps amaigri;
ta bouche lasse de sourire aux gens.
Tout ça.
Et ton âme qui n'arrive plus
à suivre le but de notre amour nuptial.
Nous allons bientôt peser
5 grammes à nous deux.
Nous irons comme des croque-morts
à la recherche de nos corps perdus
dans la tourmente de nos coeurs.
Bébé, suis-je encore ton bébé?
Amour, puis-je t'aimer ou te fuir
pour ne plus nous voir souffrir?
On rit un peu.
D'une complicité évidente
née de nos nuits anciennes.
On fume beaucoup.
D'une intoxication amoureuse.
On ne baise plus.
Ou plutôt, on ne fait plus l'amour.
Nos regards se suivent
et se cherchent pour savoir
si l'envie viendra encore.
On se dit au revoir.
Je te quitte déjà au coin du bar.
je pose mon doigt sur ta bague de mariage.
Et te demande si ça compte encore.
"50%", me dis-tu d'un regard triste et lasse.
Les larmes te montent.
Mais tu les retiens nouées dans ta gorge.
L'Autre est là qui joue et t'attend.
Tu iras encore cette nuit
te coucher chez lui
sans savoir si tu l'aimes,
si tu le désires,
ou si tu as juste besoin
d'oublier notre temps cruel
dépecé entre ses rires et son corps.
Je m'endormirai seul,
la tête penchée sur ton oreiller.
J'essayerai de te humer,
de t'embrasser comme un fantôme
visitant son amour dans la nuit.
C'est la pleine lune.
Rousse est la douleur
des gens qui aiment
sans jamais d'apanage.
Libertinage devient notre amour.
Pourtant je rêvais cette fois de fidélité et d'exclusivité.
Aucune cage dorée n'existe quand on aime vraiment d'amour.
Et Dieu dans tout ça?
Une Miséricorde pour la faiblesse des êtres humains.
22:49 Publié dans Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |