21/10/2015
Un xénophile aime les êtres humains, étrangers ou non
Personne n'est obligé d'aimer... L'amour ne peut trouver une terre fertile là où le terreau est hostile. Si l'amour se méfie et se referme sur sa communauté d'élection, il ne peut entreprendre un voyage vers celui qui arrive dans la détresse et l'espérance d'un accueil et d'une possibilité d'avenir.
Je pourrais dire que je suis indifférent aux gens qui ne font pas partie de ma communauté. Je pourrais même ne m'intéresser qu'aux miens, les personnes qui me sont très proches et annoncer avec le plus parfait des cynismes que seuls ceux qui s'intéressent à moi méritent que je m'intéresse à eux. Pour tous les autres, leur existence ne seraient qu'inexistence pour moi...et par conséquent d'aucun intérêt humain propre à me donner quelque satisfaction.
Le xénophile est d'abord une personne désintéressée matériellement. Ce que recherche le xénophile c'est la connaissance de l'autre, de celui qui vient d'ailleurs pour l'enrichir de connaissance et d'humanité.
Alors que pour le xénophobe, le migrant est d'abord une source de problèmes et d'instabilité, un danger potentiel, un transmetteur de maladies et d'idées néfastes à sa conception du monde, à son équilibre financier et psychique, à son territoire qui lui a été donné de naissance, donc sans mérite particulier de sa part puisque seul le hasard a voulu qu'il naisse à cet endroit. D'autre part, les valeurs qu'il s'est construit ne sont que des valeurs relatives qui peuvent être remises en question. Sauf que le xénophobe aime que ses propres valeurs soit l'étalon éternel dont jamais il ne remettra en question le bien-fondé, cela sous aucun prétexte, cela sans jamais douter que ses valeurs sont celles qui ont forgé et fixé définitivement son identité, de tout temps et pour toute éternité.
Un xénophile aime aller au contact de celui qui est différent. Un xénophobe rejette et haït ce qui lui est différent. Il en fait un mur, une frontière infranchissable. Là, c'est chez toi et là c'est chez moi. Ainsi tes troupeaux comme les miens seront bien gardés par les bons gardiens... Un xénophile et un xénophobe seront à jamais irréconciliables.
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19/10/2015
L'UDC, cet épouvantail à étourneaux...
image: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2013/09/12/201309122214-full.jpg

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/12/1707286-verdun-en-lauragais-une-vigne-tres-surveillee.html#1jMY48DDkZFsKtvU.99
15:34 | Lien permanent | Commentaires (1) |
Osiris: la bonne nouvelle de ce lendemain d'élection fédérale
Il y a comme cela des petites nouvelles qui tombent bien pour remonter le moral après un coup d'assommoir. Zola n'est plus de ce monde mais il reste des politiciens animés d'une foi en l'humanité plutôt qu'animés d'une foi nationaliste et comptable.
Au moins ils ne passeront pas l'hiver dehors tandis que les Blochériens prendront leurs nouveaux quartiers sous la Coupole fédérale. Au moins on leur donnera quelque part un lieu de liberté et d'accueil à la place d'une prison et d'un statut de criminel cher au parti de l'UDC.
Restons libres qu'ils affichaient durant leur campagne. Mais moi, libre sans les autres, je ne peux pas. Parce que sans les autres, tous les autres, je n'ai pas de toit construit par des ouvriers du bâtiment. je n'ai pas de routes et de rails construits par des migrants du sud, je n'ai pas de produits exotiques et même de la viande acheminées de pays en situation économique nettement moins favorable, je n'ai même pas de vêtements de qualité et pas trop chers fabriqués par de petites couturières payées un dollar la journée de travail.
Alors bienvenue au plan Osiris qui protège et assure d'un toit pour l'hiver les nouveaux migrants arrivant chez nous.
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/afflux-migrants-osiris-pourra-active/story/26247273
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18/10/2015
Villes-campagnes: ce n'est plus du tout la même vision de la Suisse
Les élections fédérales confirment la tendance. Il n'y a plus de vision qui permet d'unir la Suisse des campagnes et la Suisse des villes.
Les cantons urbains continuent d'accorder une certaine diversité culturelle en panachant son vote alors que la campagne devient de plus en plus conservatrice et de moins ou moins apte à accepter un discours d'ouverture sur le monde. Les grands thèmes politiques comme la migration où le partage des richesses sont d'actualité pour les citadins alors que la campagne somme chaque individu à se prendre en charge de façon autonome et refuse de reconnaître aux réfugiés un quelconque droit de refaire leur vie chez nous.
Comment concilier ces deux Suisses si différentes qui s'affrontent? Comment dire aux campagnards que si la Suisse des villes à une capacité d'accueil envers les étrangers alors que justement c'est elle qui est la plus soumise aux nouvelles vagues migratoires, ils pourraient, eux aussi, les campagnards qui savent mieux la vérité sur les gens, faire un tout petit peu confiance à ces citoyens et citoyennes qui n'ont pas peur du chômage, de la criminalité, de toutes sortes de dangers potentiels auxquels ils peuvent se trouver confronter en ville bien plus souvent qu'à la campagne?
La mentalité Blocher a atteint un potentiel de population très conséquent. Un quart de siècle de bonne parole du gourou et de ses lieutenants à ravager jusqu'à la campagne jurassienne, cette terre anarchiste par excellence que nombre de personnes ont habité ces dernières cinquante années et ces territoires romands, Valais compris, normalement si libres de se distinguer de la grande bourgeoisie, celle qui manient les milliards et dirigent les usines d'armement ou de chimie.
La Suisse ne se porte pas si bien que ça. Mais le malade ne sait pas qu'il est rongé par un cancer qu'on appelle fascisme, droit supérieur d'un peuple sur les autres peuples au nom d'une foi pure, de la nostalgie d'une Suisse primitive qui combattait les tyrans du monde en se frayant une liberté territoriale.
On ne peut plus se contenter de battre les tyrans extérieurs car à l'intérieur de chez nous la peste brune brune développe ses théories en toute impunité. Comment agiront les chambres en décembre au moment d'élire le Conseil fédéral? Retrait de l'UDC du gouvernement? Ou au contraire retrait du PS? Ou statut quo impossible à tenir?
L'UDC semble avoir droit à ses deux sièges mais n'est plus vraiment compatible avec une Suisse ouverte sur le monde. Le PS recule et par des contorsions inimaginables tentent de conserver son côté égalitaire et solidaire au sein d'un gouvernement de plus en plus contesté par les valeurs de droite et d'extrême-droite?
Faire exploser la formule magique né en 1959? Oui. Car le navire suisse à clairement deux styles différents de mener à bien le pays dans ce monde chaotique qui ne sait plus à quel Guillaume Tell se vouer. L'avenir ne peut se faire avec un équipage qui se déchire sur tout et ne trouvera plus une ligne commune. Des femmes et des hommes, à gauche mais aussi à droite, devront rentrer dans l'opposition et laisser à ce grand gourou qu'est Christoph Blocher de dessiner la Suisse qu'il rêve avec ses moutons blancs, ses règles strictes, son propre en ordre, ses certitudes de tout savoir, de tout voir, de tout bien faire.
Et alors, on se dit déjà à dans 4 ans, Monsieur Blocher. Un jour, il faut que celles et ceux qui sont à la fois au pouvoir et dans l'opposition arrêtent de jouer les martyrs de notre pays en démontant ceux qui n'ont aucun pouvoir et qui ont des idées et des idéaux à la place.
Le Lion de Ventimiglia
(oeuvre de D'Ali Pacha, poète dégénéré)
15:30 | Lien permanent | Commentaires (7) |
17/10/2015
Les apparitions de Mister No Border parmi les feuilles mortes
Il n'existe pas... sauf dans les rêves sans frontière...
Il a l'air un peu gangster mais c'est un frère...
Monsieur Mister No Border...
Il est une légende étrangère...un sorcier ou une sorcière...
Ne le cherchez pas sur Terre mais sous la Mer...
Et il ouvrira vos frontières en vous ouvrant à ses mystères...
22:31 Publié dans No Borders Camp | Lien permanent | Commentaires (0) |