24/11/2015
Les Cat-Chattes du Moulin-Rouge répondent à la censure belge
Mais oui. Le mouvement ne part pas de Belgique mais de Paris. Un artiste anonyme a passé dans une rue de Pigalle et a refait l'Origine du Monde à son goût, anticipant ainsi l'humour belge. C'était ce lundi, en passant par là, qu'un autre artiste anonyme passait par là pour immortaliser le Mur de la Chatterie. Depuis quand il existe? Mystère et boule de gomme.
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Collectif R: une occupation indispensable d'une salle de l'UNIL
Tant de silence, de suspicion, de lâcheté, d'abandon, d'envie de ne pas se mêler de cette "sale affaire", oui une sale affaire que celle des refus d'entrée en matière, les fameux NEM QU'ON N'AIME PAS VOIR CHEZ NOUS.
Cacher ce problème qu'on n'oserait pas affronter autrement que par l'expulsion "ni vu ni connu" d'êtres humains qui ont déjà beaucoup souffert pour arriver jusque chez nous et qui se voient signifier un refus définitif sans même étude des dossiers.
Un scandale silencieux que le Collectif R a décidé d'empêcher plus longtemps. Débat il doit y avoir et débat il y aura au sein de la population. La situation actuelle n'est plus tenable. Se réfugier derrière les accords de Dublin pour se permettre de se laver les mains est d'une lâcheté innommable de la part de nos politiciens et politiciennes.
Vous pouvez signer la pétition du Collectif R sur sa page. Avec eux, solidaires tous ensemble contre ce monde suicidaire qui s'arme de plus en plus tout en perdant son âme, son devoir d'assistance à personnes en danger d'expulsion, en danger de non-existence.
Ni vu ni connu
je marche la tête nue
levée vers ciel
en cherchant l'essentiel
Ni vu ni connu
je croyais avoir le goût à l'inconnu
mais l'inconnu ne voulait pas de moi
il voulait juste finir ces fins de mois
Ni vu ni connu
je n'ai plus le droit d'exposer ma vie à nue
juste le droit d'expulser mon coeur
hors de vos mémoires engluées par la peur
Ni vu ni connu
j'ai perdu le droit d'être entendu
pardon si je veux exister
pardon si je veux résister
pardon si je suis ce migrant déshérité
auquel vous ne portez jamais regard attentionné
Ni vu ni connu
j'ai trouvé des amis dans la rue
des enfants du cirque des étoiles
des saltimbanques qui parlent de nous sur la Toile
De moi de toi
je veux le meilleur
Mais si de toi à moi
ne reste que la douleur
du refus
du malentendu
de notre non-entrée en matière
alors il faudra bien une chaire
et des âmes qui t'expliquent
nos rêves de libertés utopiques
et de fraternité mondiale.
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23/11/2015
Pigalle, un sacré coeur dans ma vie
Des émotions à la pelle. Un Paris sans dessus dessous, bouleversé par les appels à la guerre sainte des uns et la guerre contre le terrorisme des autres.
Que retenir de ces instants surréels vécus dans la cité Lumière à la vitesse de la lumière?
D'abord que partir à la rencontre de l'inconnu, c'est déjà un premier pas contre son propre terrorisme intellectuel qui voudrait que mes idées, mes croyances, ma façon d'être est la règle absolue dans l'existence et que celles et ceux qui n'y adhèrent pas son exclu de mon existence et qu'eux-mêmes m'excluent de leurs fréquentations. Prendre de la distance par rapport à sa propre culture, son propre parcours, son propre chemin qui trop souvent ne sort jamais des sentiers battus, qui trop souvent s'achoppe à une mentalité provinciale partout, d'où que l'on vienne. Oui, car même à Paris, dans la Ville Lumière, s'étale au grand jour une pensée provinciale, peureuse, paresseuse, dogmatique, renfermée sur ses propres codes médiatiques, politiques, et culturels.
Question d'état d'urgence toute bête: pourquoi les grands médias français n'étaient pas présent lors de la première manifestation qui a bravée l'interdit décrété par François Hollande? Est-ce faire preuve d'indépendance pour un média que de suivre à la lettre son propre gouvernement et ne pas chercher à comprendre les éclaireurs et éclaireuses de la liberté? Anticapitalistes toutes ces personnes qui étaient présentes? Certes. Mais ne sont-elles que ça? N'y a-t-il pas à creuser les nouvelles sources d'inspiration parmi tous ces gens qui sont anti-système alors même que le système s'enfonce dans l'impasse et le Mal absolu voulu par Daech et leurs affiliés mais aussi par cet ultra-libéralisme carnivore qui saccage la planète?
Car il ne faut pas se leurrer. Daech, malgré les morts dans leurs rangs, exultent aux bombardements de l'Occident. Ils savent combien la parole occidentale est déjà discréditée par nos actes passés et présents et combien ils peuvent encore engranger de sympathie, malgré l'horreur liberticide que ces djihadistes barbares représentent, auprès des foules musulmanes attachées au texte coranique dans son intégralité.
Ne pas essayer de mettre en perspective les mobiles de la liberté pour tous, de l'ouverture des frontières pour tous, c'est se dire que ces utopistes n'ont rien à proposer de mieux et qu'ils sont juste fous à lier, marginaux, infréquentables. Hors les fréquentations, ça se travaille à la dure. Croyez-vous que j'étais spontanément, dans ma jeunesse, attiré par les milieux de la pornographie et de la prostitution? Croyez-vous que je me suis fait musulman pour quitter mon passé et m'attacher à un poteau religieux ou pire encore devenir un de ces nombreux terroristes convertis de fraîche date? Croyez-vous que mon parcours atypique soit juste un désert de perdition, de perte de temps, de gaspillage de mes énergies, d'absence volontaire au monde pour cause de folie ou de schizophrénie?
Je vous réponds ceci: ma vie me regarde...mais elle regarde aussi les autres dans la mesure où les autres ont un intérêt à mon parcours. Hors ce grand silence médiatique a quelque chose de très effrayant. C'est comme si on me répondait que je n'existe pas, que je suis rayé éternellement des listes du succès octroyées par la société bien-pensante qui délivre ses bons d'entrée au succès commercial et médiatique. Et un migrant qui a fait des milliers de kilomètres en bravant tellement de situation dramatique ressent ce même silence, cette même impuissance, ce même déni de justice, ce même rejet de sa propre existence. C'est pourquoi je suis si près de mes soeurs et de mes frères en migration.
Un migrant, une migrante n'est pas un terroriste. C'est un être humain qui voyage pour trouver sa terre d'accueil, celle qui l'élira au rang de citoyen et citoyenne en échange de ses bons et loyaux services envers sa communauté d'accueil. Hors lui barrer la route, lui fermer notre coeur, lui interdire de porter sa créativité chez nous, c'est nous mettre en situation d'état d'urgence d'une guerre fasciste faite à des personnes que nous refusons de connaître, d'intégrer, de rire et de danser avec nous, de travailler et de créer avec nous malgré certaines différences qui feront notre diversité à tous.
J'espère que mon séjour à Paris vous aura touché et ému. J'espère qu'un jour le très long silence soit rompu et que mon travail sera reconnu pour son intelligence, son humour, sa paix intérieur, son amour sans limite pour le genre humain.
Voici les derniers clichés avant mon départ de Paris. La blancheur du Sacré-coeur parisien en contraste avec cette République qui a toujours peur de la migration, de ces Blacks qui sont arrivés chez nous. Que la paix soit avec vous tous et que demain nous puissions chanter les louanges d'une Terre apaisée, respectueuse du genre humain et de la nature qui nous entoure.
Léonard Cohen...ou son double écoutait attentivement...
Camara, le faiseur de bons voeux guinéen...et moi
Mon armée, mes soldats Moulin Rouge et Bataclan...
Mado, Madolescente, à toi ma reconnaissance
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0) |
22/11/2015
De la Bastille à la République, première manif post Vendredi 13
Les activistes venus soutenir la manif en faveur des migrants, ils étaient quelques centaines de tous âges, ont réussi leur pari osé: braver l'interdiction du gouvernement Hollande.
Après une heure de manifestation à la Bastille, le cortège imprévu s'est pourtant mis en marche. Durant 30 minutes, la course s'est engagée entre CRS et activistes pour quitter La Bastille et joindre la Place de la République. Les médias n'en parlent pas. Mais ce ne fut pas si évident que ça ni pour les policiers ni pour les activistes qui ont fait presque du collé-serré sur tout le parcours et quelques pas de danse dangereux entre les voitures à l'allure d'une marche accélérée avec quelques accélérations fulgurantes des manifestants qui ont empêché les policiers de s'organiser et de bloquer la route.
La police a presque perdu ses nerfs dans l'affaire en voulant user de gaz lacrymogènes afin de stopper la course. Mal leur en a pris. Le vent, complice des manifestants, chassait derrière eux et a renvoyé les gaz à la figure des CRS dont quelques-uns ont eu de la peine à s'en remettre. Témoignage de foi de votre reporter de service qui a eu l'audace de demander à l'un d'entre eux si cela allait et si les gaz ne lui avaient pas fait trop bobo:-))
Il faut dire que ces braves policiers ont été corrects avec nous. Aucune castagne avec les matraques, Juste de la tension et une petite jouissance d'arriver ensemble, mais clairsemés comme des feuilles mortes suite à la course entamée, à la Place de la République sous les sirènes des véhicules policiers et les cris au nom de "liberté" des manifestants et manifestantes.
En image, voici ce que les grands médias ne vous montreront pas. Pourtant, c'était la première manifestation parisienne après les attentats. Tout un symbole sous l'état d'urgence et l'interdiction de manifester lancés par le Gouvernement Hollande...
La jeunesse a eu l'audace et les anciens la sagesse de signifier par le regard et leur aura que la violence était inutile dans un camp comme dans l'autre. Le peace and love a régné dans la dignité des citoyens et citoyennes décédés le 13 novembre dernier.
MÊME PAS PEUR DU GOUVERNEMENT
LA BASTILLE VACILLE. TOP DÉPART SECRET DE LA MARCHE EN DIRECTION DE "RÉPUBLIQUE"
François Hollande avait pris sa bicyclette militaire pour courir plus vite et devancer les migrants parisiens. Hélas pour lui, les migrants sont plus intelligents que les terroristes.
Par moment, il fallait vraiment courir vite pour rester en tête de la manif. Nous avons du battre le record de la marche à pied entre La Bastille et La Place de la République. Pour le Guiness Shooting parisien de François Hollande...
...ET QUAND CE SONT LES JOLIES JOURNALISTES RUSSES QUI SONT LÃ POUR COUVRIR EN LIVE LA MANIF, LA FRANCE A DE QUOI CRAINDRE POUR SA LIBERTÉ D'EXPRESSION...
ELLE COURAIT TOUT EN PARLANT À LA CAMÉRA! ET F1 F2 F3 F4, TOUTES RELÉGUÉES AU NIVEAU D'UNE CHENILLE RAMPANT DEVANT LE GOUVERNEMENT?...
....ET PUIS VOILÀ L'AUTRE RUSSE À L'ARRIVÉE DE RÉPUBLIQUE...
TOUJOURS LA CLASSE ET L'ÉLÉGANCE LES FILLES DE L'EST.
ET CELLES DE FRANCE24, ELLES S'ÉTAIENT PERDUES EN SYRIE?
BEN VOILÃ UNE MANIFESTANTE QUI A LA DÉMARCHE CONQUÉRANTE...
...ET VOILÀ. NOUS AVONS ATTEINT LE BUT...
MISSION ACCOMPLIE...
"OPÉRATION FEUILLES MORTES" RÉUSSIE
MISS GRACE JONES & 007
TAGUÉS A L'HEURE EXACTE PAR LES ARTISTES ANONYMES
LE PHÉNIX FAISANT RENAÎTRE EN COULEUR LES CENDRES DES FEUILLES MORTES DANS LES ATTENTATS
HONNEUR AUX SYMPATHIQUES VAINCUS DE LA JOURNÉE
MERCI GÉNÉREUX AUX MÉDIAS ALTERNATIFS QUI ONT COUVERT LA PREMIÈRE MANIFESTATION POST-ATTENTAT DE PARIS
ON TERMINE CE TRAVAIL ARCHI SOUS-PAYÉ, DANGEREUX EN LIVE COMME AUX ARCHIVES FICHÉES DES POLICES EUROPÉENNES, ET EN PLUS EFFECTUÉ AU BLACK, PAR UNE DERNIÈRE GRÂCE ARTISTIQUE...ET MÊME, POUR LA DÉROUTE POLICIÈRE QUI N'A PAS SU GÉRER L'INTERDICTION HOLLANDAISE, PAR UN PEU DE MUSIQUE D'AMBIANCE...
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Paris Bonzaï!
Paris Bonzaï
Paris Canaille
roule des pelles à Miss Grace Jones;
migrante juvénile de ses accords mineurs
batifolant sur mon corps en Mado majeur
telle une cannibale
voulant conjurer la mort.
Roule des pelles
à cette liane fine et souple,
mi-fille, mi-garçon qui lie notre couple,
belle comme la nuit
du Black Magic Woman.
Petit bonzaï d'amour
jamais n'oublierai La nuit du Samouraï.
Merde aux terroristes fossoyeurs,
aux assassins dictateurs.
Roule des pelles
à cette Diane chasseresse
panthère de mon lit d'amour.
Collé-serré toute la nuit
à cette bombe sur le dancefloor,
dans cette Rue des Lappes
pour échapper à la tombe.
Paris Bonzai!
Un kamikaze et une cannibale
entrent en guerre
dans cette immense bataille
de cette nuit pour la liberté.
"It's to much crasy.
You are only 18 years!"
"Fuck you! I am 24 years.
I want you."
Il est cinq heures
Paris s'éveille
et moi je m'émerveille
d'avoir retrouvé tant de vie
en roulant des pelles
à une terre Africa.
Paris Bonzaï
Je pleure tes morts
et je te fais l'amour crasy.
Paris Bastille, 22 novembre 2015
LIBERTÉ FRATERNITÉ ÉGALITÉ PLANÉTAIRE
TERRORISTE, TU NE NOUS TERRASSERAS PAS! JE SUIS EN TERRASSE.
BONZAÏ!
BONZAÏ! ELLE PREND LA BASTILLE ET LUI FAIT L'AMOUR!
RED IMPACT LOVE!
MADO, MADOLESCENTE, JE T'AIME D'UNE NIGHT!
BONZAÏ! CETTE FILLE PLUME EST DESCENDUE D'UN OVNI!
BONZAÏ REPOSE EN PAIX PLACE DE LA RÉPUBLIQUE AVEC TOUTE LA FRANCE ET BIEN PLUS ENCORE.
PARIS L'AMOUR TOUJOURS
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