13/11/2015
Miss Pepperoncini dans ses états indiens
15:56 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Genève en grève...et moi?
Des fonctionnaires, des maçons, des Usinarts, des anars, et des taxis.
Et je rêve d'être en grève...de la faim, de la soif, de l'amour, de toi, de nous, de cette société qui nous offre des susucres superficiels alors que les sentiments foutent le camp, que les loups restent des loups pour l'homme, que finalement les égoïsmes sectoriels sont souvent bien plus puissants que l'altruisme et l'entre-aide généralisé pour une autre planète.
Citoyens et citoyennes du monde, c'est notre route qu'il faut transformer, créer des chemins de traverse, des plumes aiguisées qui inventent un autre système plus égalitaire, plus démocratique, sans frontière qui nous rassemble dans un destin communautaire respectueux de la vie humaine et respectueux de notre Terre, des animaux, des plantes, de nos océans, lacs, et rivières.
Un intello du système a dit: "Si t'as pas ta Rolex à 50 ans, t'a raté ta vie".
Un poète de la rue te dit: " Si t'a pas ton coeur et tes couilles pour changer le monde à 50 balais, t'es un raté de la vie".
PIQUET EN GRÈVE D'AMOUR
12:31 | Lien permanent | Commentaires (1) |
12/11/2015
Mozart était fou. Moi aussi!
"Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-V incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements."
C'est ici pour plus de savoir sur l'art de la psychiatrie moderne:
http://initiativecitoyenne.be/article-la-non-conformite-et-la-libre-pensee-considerees-comme-maladies-mentales-125434989.html
Les poètes dégénérés vont finir dans une camisole de force :-) Merci la psychiatrie moderne pour ta compromission avec les grands pouvoirs en place qui nous vendent leur came industrielle. Hitler n'était pas fou. Staline non plus. Mais moi, si.
13:27 | Lien permanent | Commentaires (1) |
Choukrane!
Merci à ceux qui m'ont mis dans la choucroute.
Merci à celles qui m'ont jeté dans la banqueroute.
Merci à ceux qui m'ont mis dans le crâne des fleurs profanes.
Merci à celles qui ont profané mes amours.
Merci à ceux qui ont fané mes fleurs
sans jamais dire merci au pot-de-fleur.
Choukrane! Choukrane! Choukrane!
Merci aux créanciers
qui m'ont jeté aux poursuites.
Merci aux huissiers
qui m'ont plongé la tête dans la cuite.
Merci aux banquiers
que ma gueule court-circuite.
Choukrane!Choukrane!Choukrane!
Merci à la haine qui détruit nos forêts, nos rivières.
Merci à la violence qui s'en prend à nos enfants.
Merci aux armées, à la guerre, à la bombe atomique.
Merci à Tout Tank Amont, le migrant pharaon.
Merci à ceux qui ont fané mes fleurs
sans jamais dire merci au pot-de-fleur.
Choukrane! Choukrane! Choukrane!
Merci aux dictateurs
qui ont volé ma conscience.
Merci aux tyrans
qui ont toute science.
Merci à la société
qui se laisse mourir en silence.
Choukrane! Choukrane! Choukrane!
12:16 Publié dans No Borders Camp | Lien permanent | Commentaires (0) |
Viva vivant les femmes et les hommes gargouilles
Viva vivant
quand tu chantes,
que tu danses pour les enfants
perdus dans notre désert démocratique,
dans cette jungle économique
qui ne renoncera jamais
à faire disparaître leurs humanités.
à les garder dans leur malchance crasse,
leur mal de vivre dépucelé
par tous les voyous au pouvoir
qui leur vantent fric et réussite
comme ce hochet d'un graal suprême à conquérir,
alors qu'ils cherchent à travers leur longue fuite,
.qu'ils cherchent à faire l'amour de leur vie,
une oeuvre d'art plus grande que tout,
une passion sans fin
s'épuisant dans leurs puits d'eau, leurs prisons,
leurs murs, leurs fils de fer barbelés,
asséchés par leurs égoïsmes et leur cynisme.
Des amoureux qui ne veulent pas de leurs richesses.
Des amoureuses qui ne veulent pas coucher contre une Rolex,
ces belles dorures superficielles,
ces tristes masques de fer,
et ces illusions de puissance
qui transforment les coeurs en barbarie.
Il est vivant, libre,
bondit en transe comme un fauve,
pour te dire que tu te trompes de destin
et te montre le chemin
d'un nouveau monde
où la bohémienne Esmeralda est reine,
où le Quasimodo des coeurs est roi.
Elle est vivante, libre.
elle se fait gargouille pour toi,
pour te dire que l'eau tombe du ciel
et coulera toujours sous les ponts
dans mille ans encore.
C'est pour quand ton réveil,
ta joie, ton bonheur, tes merveilles
qui se privent d'oseille
mais conquiert la lumière du soleil?
Ingrid, muse et rebelle
09:56 Publié dans No Borders Camp | Lien permanent | Commentaires (0) |