08/09/2009
Avec des si... le rock de Johnny
Mais j'ai des envies de m'installer
dans tes quartiers-fenêtres.
Ô liberté!
Mais j'ai envie de les faire paître
sous tes fenêtres Cartier.
Ô ma liberté!
Avec des si, avec des si,
avec des si bémol,
les Bédouins ont rendu ta fille
complètement sol.
Ô liberté!
Sous couvert d'Hanni bals alibis,
Z'ont voulu faire ta peau à Tripoli.
Très polie la méthode Kadhafi.
Trop de conditionnel à ta survie.
Ô liberté!
Mai j''ai des envie de m'installer
dans tes quartiers-fenêtres.
Ô liberté!
Mais j'ai envie de les faire paître
sous tes fenêtres Cartier.
Ô ma liberté!
Avec leurs si, avec leurs si,
avec leurs si bêtes molles,
les Bédouins ont rendu ta fille
complètement folle.
Ô liberté!
Sous le K pote de Tripoli,
sans les sous de Hans-Ruedi,
Ils t'ont enlevé ton bikini,
violé dans le désert de Libye.
Ô liberté!
Mais j'ai des envies de m'installer
dans tes quartiers-fenêtres,
Ô liberté!
Mais j'ai envie de les faire paître
sous tes fenêtres Cartier.
Ô ma liberté!
Avec nos si, avec nos si,
avec nos silences mongols,
les Bédouins ont rendu ta fille
complètement pétrole.
Ô liberté!
Sous le régime du Colonel Rififi,
leurs peaux de bananes de gorille
ont exigé tes sucettes Candy
en jouant les ogres de barbarie.
Ô liberté!
Mais j'ai des envies de m'installer
dans tes quartiers-fenêtres.
Ô liberté!
Mais j'ai envie de les faire paître
sous tes fenêtres Cartier.
Ô ma liberté!
Avec des si, avec des si,
avec des si bémol
les Bédouins ont plaqué ta fille
tenue prisonnière dans leur sous-sol.
Ô liberté!
Sous tes dentelles d'Eugénie,
langues fourchues de leurs orgies
t'ont soumise à la sodomie
en te droguant de vilénie.
Ô liberté!
Mais j'ai des envies de m'installer
dans tes quartiers-fenêtres,
Ô liberté!
Mais j'ai envie de les faire paître
sous tes fenêtres Cartier,
Ô ma liberté!
Mais j'ai des envies de m'installer
dans tes quartiers-fenêtres.
Ô liberté!
Mais j'ai besoin de renaître
à tes fenêtres Cartier.
Ô ma liberté.
Et sans contre façon
je suis un garçon.
Et pourvue, pourvue qu'elle soit douce,
Que l'on s'envole tous en douce
dans la carlingue pousse-pousse
de Mylène la Rousse,
je te redirai chaque jour
Combien, combien. Combien je t'aime d'amour,
combien je veux te faire l'amour,
Ô ma liberté!
(celles et ceux qui chantonnent à l'occasion du Johnny
savent comment trouver musique et rock'n'roll attitude)
Et pour terminer, paroles de Suisse et mur du son du matin:
« Si Candide si, si Candide si,
si Hans-Ruedi avait libéré l'Helvétie.
Et nos deux otages aussi. »
Suisse Gall
ou
« Maman, les avions suisses
qui volent dans l'air ont-il des rames?
Mais non mon grand nigaud
s'ils en avaient ils rameraient. »
$$ MIRAGE MKHK 2009 {:-)
08:50 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2009
Mylène Farmer, la vampire artiste

Elle devrait sa jeunesse perpétuelle à son goût pour le sang; sa douceur, à ses attirances obsessionnelles pour le sexe; ses yeux et ses cheveux de feu, à ses litanies pour Satan.
Mylène, on l'aime absolument ou on la déteste radicalement. Je n'ai pas de billet pour ses concerts au stade de Genève. Entre vampires, de toutes les façons, nous nous écoutons perpétuellement, comme des chauves-souris qui se rencontrent dans la nuit.
Au moment où beaucoup de maîtres du monde on envie de faire couler le sang et les larmes sur les visages de nos beautés surnaturelles, il est temps de s'arrêter sur les paroles de Mylène Farmer. Mylène, une gangster de coeur, une arme fatale de construction massive de l'amour. Aimez Mylène, plutôt que de vous excuser devant des dictateurs qui font peu de cas de la vie des autres, de la liberté de tous, de la sexualité féminine.
Paroles de Mylène:
« J'aime le sang,
un bain de sang très choquant,
mais très attirant aussi.
Le sang,
c'est une très belle matière,
une très belle couleur
comme le pourpre et le noir »
« Je suis profondément timide et pudique.
Pourtant, j'aime les extrêmes,
la démesure,
provoquer et piétiner les tabous.
La tiédeur, la mollesse et la modération
m'épouvante »
« Les cimetières ne sont ni tristes ni morbides. »
« Ecrire, c'est à la fois un viol et une jouissance »

Comme Charles Baudelaire,
comme Edgar Poe,
Mylène ne sera jamais aimée des barbus,
de ceux qui savent déjà qui est Dieu,
qui ont reconnu le Diable à travers la femme,
qui ont des goûts très prononcés pour les Livres Sacrés
et dégoût absolu des arts érotiques libertins.
17:24 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (3)
31/08/2009
Brut libyen et bougies suisses pour le 40ème
Hannibal et ses éléphants
franchissant le Gott Art


Une plage vraiment brûlante et troublante...
( photo prise par Tintin après l'enlèvement de Buzz Tournesol
par ces Incas de Libyens)

...ou comment Hannibal Kadhafi a débarqué
en Suisse en provoquant une Grande Illusion
prenant des allures de mirage pétrolifère
sur fond de plages paradisiaques
négociées avec les nababs de l'économie suisse.
(prise de vue du 31 août 2009 vers 10h. sur ma plage-cuisine.
Lumière néon suisse, table inox. Tablier de cuisine noir,
sol de cuisine, barquette libyenne sur tiroir inox).
N.B. Image offerte aux trois experts et spécialistes en grottes rupestres,
Maîtres Poncet, Ziegler, et Merz,
Un chat-tigre libyen aux yeux verts apparaît
dans le ciel en haut à gauche de la barque libyenne.

Tell G, un artiste noir helvétique
La souris mammouth « Napoléon Aqua Boniste »
s'oppose aux éléphants d'Hannibal
Statue de la liberté helvétique I

Statue de la liberté helvétique II
Statue de la liberté helvétique III
22:49 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2009
Char
Face à nos chars mentaux qui se dressent devant la mégalomanie du Colonel Kadhafi, je vous propose un texte libre, une envolée érotique vers la plénitude du jazz, de ses origines, de ses esclaves noirs qui, à travers leur blues, ont chanté leur liberté bafouée en apportant l'espoir d'un jour meilleur, la lueur d'une aube démocratique. Ecoutez du jazz (peut-être Miles Davis, lisez avec le timbre du taureau Nougaro et son rythme).
N.B. À lire le très bon hors-série de Marianne, l'Histoire, août-septembre 2009, Les intégristes
Un grand char d'assaut parti d'Amsterdam
défonce ta charrette brûlée au lance-flamme.
Je glisse mon cuir sous tes cieux qui s'enflamment.
Au fond de l'eau, mes yeux se chargent de napalm.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Tes lèvres charnues s'empiffrent, tu me fouilles,
ta charrue roucoule et se roule dans sa mouille.
Ma pluie d'astronaute inonde ta petite cage,
bourre tes cratères qui allument mes décharges.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Mon amour, ce soir tu pars à la décharge municipale
pour nourrir les ordures ménagères de la nuit vénale.
Je me décharge de mes lourdes mitrailleuses d'or
en attendant l'incinération satanique de ton corps.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Mon chargeur de cartouches plein aux as,
je pose mes charges dynamites et t'enlace.
A ta banque, en échange de mes billes,
j'embraque en gangster tes charmilles.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Au diable les belles âmes charitables
condamnant nos pratiques ancestrales.
Tous ces pauvres charlatans d'eau bénite
détestent nos charivaris d'anis et nos cuites.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Dieu a béni tes rires et danse le charleston
en fusillant les michetons qui te pistonnent.
Sans jamais t'offrir sa divine charte d'opaline,
Dieu glace leurs charbons en ta mine, gamine.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Chartreuse de Parme vertueuse à l'église,
façon jambon d'york, vicieuse, tu t'enlises.
Ta liberté religieuse est statue de banquise
qui s'empale brut sur leurs épines exquises.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Charbonniers, charognes, charançons,
ou les charlots de plage et beaux garçons
te bassinent d'ivresse dans ta Garonne
en jetant du feu sur notre couronne, cochonne.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.
Je vais t'incendier encore de mon charango
et jouer au tatou avec tes tabous de lavabos.
Tu siphonneras mon sexe, mon serpent charabia.
Sous ta coupe, mon bois de charpente se dressera.
Charrue que je saute dans les foins,
en avant mon charolais de Charente.
Sur tes melons charentais et ta fente,
mes charmes diaboliques te hantent.

tes nougateries sont des gâteaux nougaro
des gâteries coquines de Madame Claude
aussi chaudes que les glaces de Patagonie.
aussi jouissives que nos petites morts
partant pour la Nouvelle-Aragonie.
en souvenir de Claude Nougaro et en hommage à la liberté sexuelle de chaque être humain

« Le sang des Infidèles »
Verbier, Croix de Coeur, 4 août 2009
Pacha K Mac, Père & Fils
14:57 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2009
Sur un quai de gare, l'adolescence incandescente

Son père lui a dit:
« Je te connais si bien, mon fils.
C'est comme si je t'avais fait. »
L'adolescent a ri, tellement ri et il a répondu:
« Mais c'que t'es con, papa. »
Ils sont assis tous les deux sur un banc de gare.
Il fait chaud, très chaud.

Son père n'a pas retrouvé d'épouse.
Ils sont comme deux jeunes désoeuvrés.
Ils se lancent machinalement une bouteille en pet.
Le père a l'impression d'en avoir pris pour perpet
avec les représentantes du sexe féminin.
Son fils le lui a encore rappelé:
« Arrête papa! Ne la regarde pas comme ça.
Elle est trop jeune pour toi.
Cherche une pas trop jeune »

« J'arrive pas tomber amoureux
d'une femme de mon âge »
répond piteusement le père.
Puis il rajoute d'un soupir désabusé:
« Elles ne sont pas assez légères.
Et celle qui regarde encore ton père
pensent d'abord belle vie et compte en banque.
Je suis foutu, vieux, pauvre, et sans intérêt.»
Un silence s'est installé.
Le fils regarde son père puis éclate
de rire avec lui.
« Pourquoi? Les vieilles, tu les trouves trop lourdes, papa? »
Ils n'arrêtent plus de pouffer de rire.

« Je veux te prendre en photo avec ce vieil homme
dessiné sur le mur. » dit le père.
« Non! C'est nul tes photos.
J'vais encore passer pour con. »
« Tu t'en fous. Fais comme si les gens
n'existaient pas autour de toi.
D'ailleurs, il n'y a quasi personne.
Dans la vie, soit tu te fais tout seul,
soit c'est les autres qui te feront plier. »
a répondu le père
Avec nonchalance et sans enthousiasme,
le jeune homme a pris la pose.
Et le père a pensé qu'il ne fallait plus s'inquiéter
des situations impossibles à changer
mais vivre avec incandescence
et insouciance ses prochaines années de vie.
L'amour n'a-t-il pas mille façons et ruses
de se manifester au moment où on n'y croit plus?
Une fleur d'Asie,
tombée dans le Jardin des Jalousies,
rompra-t-elle la lente solitude
d'un vieux gaga perclu d'abandon dans ses folles habitudes?
16:39 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (2)