13/08/2009
Milky Way, la Voie Lactée
Milky Way, la Voie Lactée
(ou la nuit d'été d'une étoile filante )
par son Clown glacé habitant la Nébuleuse de l'Esquimau

parmi la multitude éclatée d'étoiles mortes
je visitais alors dans mes nuits une géante
empruntant au couchant ses routes odorantes
je me rendais à ses atolls entourés d' escortes

à la bonne heure comme de bonne humeur
il fallait se saisir vite de son ivresse fugace
en matant ses envies échevelées d'audace
échaudée par la vue de lubriques rôdeurs

à travers mon fier télescope
je voyageais à superbe allure
passant de sa blonde chevelure
à sa câline trompe de Fallope

ses pompes célèbres irriguant mon fort esprit
je croyais bien au bon dieu comme au diable
quand elle se livrait à cru sur la petite table
écartelée telle une oeuvre au chevalet alangui

elle mouillait à ses chairs nues mon corps
gémissant d'une écarlate sonorité aigüe
ses dentelles comme ses seins auraient bu
autant de soleils nomades qu'un Maures

si je ne l'avais pas appelée la Voie Lactée
je l'aurais baptisée Belle Ile de la Félicité
Milky Way brillait à la cymaise de mon coeur
comme un rubis de braise offert au chercheur

l'étoile m'apparut semblable à une revenante
à moi son vampire enfiévré de sa lagune d'or
jouant sur l'eau au string poker son gracile corps
avec d'habiles dockers chargeant et déchargeant
leurs malles clandestines aux liqueurs stupéfiantes

Milky Way était fille du ciel ou étoile filante
si filante qu'un marin aztèque se serait pendu
haut et court à ses soyeux bas coulissants
sacrifiant son bateau et ses maigres revenus
à cette illumination poétique hallucinante
Comment félin de gouttière aurai-je pu refuser
chatte me procurant licences de sa Voie Lactée?

ô Seigneur pardonne aux maris splendides voluptés
grisés par les fantasques étoiles de mer indomptée

dans ses jardins poussaient d'étranges fleurs
ayant égaré au lit leurs vaporeuses odeurs
sous ses fenêtres des messieurs bien parfumés
portant délire céleste aux yeux de verres enfumés
écoutaient muets sa joyeuse sérénade des cocus
sous la charpente du ciel ses amants de passage
fécondaient d'artifices son imaginaire volage
après chaque nuit mauve de fièvre câline
elle congelait chaque étincelle masculine
en chantant sa lente sérénade des cocus

ô Seigneur pardonne aux maris splendides voluptés
tombés sous le charme d'étoiles à notre ciel inviolé


à une géante qui attend quelque part dans l'univers le miracle du faux-monnayeur qui ne se réalisera sans doute jamais.
23:18 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (4) |
L'attente d'une sirène dans la nuit étoilée
Alors ils étaient tous branchés
sur un rythme funky.
Comme des lampions allumés,
ils attendaient Milky.
Milky Way, la Voie Lactée,
le mirage féminin de l'absolu.
Ils avaient peut-être trop bu
ces fous de filles endiablées.

Alors ils allaient tomber
sur un rythme bluesy
comme des séraphins suicidés
tombés ivres morts sur la sirène Milky.
Milky Way, la Voie Lactée,
le désir de féminin absolu.
Ils étaient mille fois cocus.
Alors à se perdre dans la Voie Lactée...

Alors ils allaient pleurer
sur un gros rythme junky
comme de stupides cruches cassées
s'en allant à l'eau du sexe de Milky
Milky Way, la Voie Lactée,
le tabou des nuits folles d'absolu.
Ils avaient, dynamite comprise, tout perdu
ces hommes de danseuses éméchées.

Alors ils voulaient tous la retrouver
sur un bruyant rythme jazzy
comme des esclaves noirs abandonnés
se réfugiant dans la Voie de Milky.
Milky Way, la Voie Lactée,
l'interdit des menteurs d'absolu.
Ils avaient mis leurs défroques à nu
ces hommes d'ombre de Satan aliénés.

Alors ils voulaient déjà la marier
sur un opéra de Debussy
comme de riches seigneurs émigrés
offrant leur dot d'or à Milky
Milky Way, la Voie Lactée,
la Dame aux Camélias.
Ils avaient juste oublié d'être Dumas
ces hommes restés sur la berge de sa jetée

N.B. Ce soir, sur ce blog, vers minuit, « Milky Way, la Voie Lactée »
15:54 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
10/08/2009
Le couple Codebarre aux Assises du diable







La citoyenne et le citoyen Codebarre
sont condamnés à faire l'achat diabolique
d'une règle de conduite Vincent van Gogh
afin de mesurer la valeur humaine de l'art

08:35 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
09/08/2009
La disparition de Paris Mai
La disparition de Paris Mai
by Vince Nougaro van Gogh














Un artiste qui ne fait pas commerce de son art
peut-il mériter l'amour d'une femme qui fait commerce de ses charmes?
"Baisse pas ton fringue devant la frime
le fric attente à nos crimes.
T'en vas vers les cimes
pour ne jamais plus tomber dans l'abîme"
à Paris Mai, la fille de cabaret qui aime un fou
10:45 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
31/07/2009
Quand le diable tire les ficelles (Face B)
hommes gadget
homme budget
homme sujet

cherche:
femme cachet
femme fouet
femme objet
homme ticket
homme racket
homme pickpocket

cherche:
femme jouet
femme brouet
femme hochet
homme squelette
homme omelette
homme vedette

cherche:
femme conquête
femme goguette
femme couette

avec ses ailes, le jeune homme auréolé de son petit ange
ne connaît pas encore les ficelles captives de nos démons
et nos glorieuses guerres du sexe

homme cachette
homme gâchette
homme mitraillette
achète:

femme braguette
femme baguette
femme couchette
pour envisager gros feux d'artifices à l'allumette

quel(le)s candidat(e)s à l'Auréole d'Or des Flambeurs?
P.S. « Au diable nos vertus », events Delémont, été 2009
N.B. « Face A / Face B » est dédicacé à tous les flambeurs financiers qui transforment la planète en grand bordel à ciel ouvert en ne se souciant absolument pas de la survie des démocratie et de la liberté fondamentale. Oeuvre du 1er août 2009 offerte à la Confédération helvétique.
11:36 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |