21/07/2009
Rock'n'roll pour la lune
Est-ce que les sons
sonnent pareils en apesanteur?
Pourquoi des astronautes musiciens
n'ont-ils jamais pris leurs guitares
en fusée?
Une symphonie en navette spatiale,
cela donnerait-il une autre musique?
Lire un poème de Rimbaud depuis l'espace
en portant ses yeux sur la planète bleu
donne-t-il une nouvelle dimension
à l'écriture de l'univers?
Des artistes dans l'espace et
la face du monde en sera changée.
La voile solaire plantée sur la lune en 1969
est le symbole de paix d'une armistice universelle
offerte aux êtres humains de bonne volonté.

Un rock lunaire pour Woodstock
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18/07/2009
Dans la ceinture d'Andromède
Tu te laisses entraîner sur le retour
avec mes vieux routards de jours
qui s'en vont et reviennent bouleversés
bouleversant ton métronome affolé
s'affolant sur le miroir argenté du Gange
posé sous ta lune au duvet de mésange
Pourquoi si peu de longs échanges
entre nos intrigantes gueules d'anges
ô toi ma môme imitant les petites anguilles
sous la roche des filles en talons aiguilles
affalées sur les vieux polissons de rocailles
trompant au bar leurs amours leurs batailles
Nos peintures érotiques filmées
au goût d'une aventure inventée
donnent-elles l'impression irréelle
d'images volées à la nuit trop belle
pour avoir un jour posé l'érectile fusée
d'amour à ton inaccessible lune rusée?
O splendide désolation!
Pour s'inventer cette fantastique vie d'évadés
il fallait avoir l'air bête de beaucoup voyager
et chevaucher de belles montures d'équitation
Le ciel lumineux traversant ses yeux gris noisette.
Le cinq étoiles d'Andromède en wagon-couchette.
L'effeuillage usé d'une lune chevelue.
Du cul, du nu, du cru, du bien attendu.
Un palmier au code postal d'Honolulu.
Du vécu, de l'écu, et des l'eusses-tu cru.
Elle enflamme Persée, aguicheuse de son sexe fort
tendu à bout portant au touchant expert de son port.

Persée, qu'elle installe empressé sous sa ville
balnéaire posée entre ses roulements à billes.

Elle abuse gracieusement de sa roulette russe
en jouant à chat perché sur son arbre de vénus.

Cartouches lumineuses à sa ceinture
elle croque la pomme jusqu'à l'épure.

En géométrie polissonne descriptive,
son espace gelé, splendeurs émotives,

se consument d'habiles imaginations
pour trouver la quatrième dimension.
Elle rejoint souvent sa constellation d'Orion
et celle de ses torrides Centaures champions.

Proxima, Maxima, Athletissima
Le fruit d'Eve fendue a cappella.

Parfois, coquine, elle délaisse leurs sonores instruments
en faisant vibrer seule son joli soprano, tout doucement.

Marées de nuits blanches aux aquatiques enchantements
avant les sèches décrues et leurs tristes désenchantements,

Andromède garde Persée dans son coeur,
sa flèche d'amour, et ses bonnes liqueurs.

Tendre Persée vivant dans son intime horoscope
qu'elle rejoint pour prendre son doux télescope

17 juillet 2009
(en souvenir du 21 juillet 1969
et de nos années érotiques)

Champagne pour tous les astronautes en orbite!
Noroc!

Buzz Tournesol à la recherche d'Andromède
« Parti la chercher à l'Est,
il est revenu complètement à l'Ouest »
tiré du rapport top secret de la NASA
« The ultimate exploration »
17:12 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (4) |
16/07/2009
Talibanisme à la sauce occidentale
Personne n'aime l'idéologie talibane dans nos contrées. L'enfermement des femmes derrière une burqa, la loi des hommes, la domination des épouses, tout cela nous semble rebutant et d'un autre âge.
Seulement voilà. Il suffit qu'un petit mec monte sur scène et chante « sale pute » et qu'une petite môme déboussolée nous la joue « ablation de tes couilles » jeté à la face du copain adultérin, pour que nous ressemblions tout soudain aux mêmes intégristes des vallées montagneuses d'Afghanistan....
Et voilà les artistes qui défendent la liberté d'expression. Pourquoi pas la liberté d'extermination? Mais oui. On peut tout dire quand on est en plein dépit amoureux. Cela arrive à toutes et à tous d'avoir traité de « gros salaud » ou de « sale pute » sa douce moitié quand tout partait en couilles... De là à en faire des chansons à boire dans des fêtes, on peut préférer nettement Brel, Brassens, Ferré
dans le texte et la chanson quand il est question de femmes aux moeurs légères. Et nouveauté féministe, les femmes à leur tour s'amusent à la haine plutôt qu'à la douceur, la douleur d'aimer des mecs qui ne les méritent pas forcément.
Je me rappelle d'une jolie chanson à propos d'une fille pas très fidèle à son mec. Elle s'appelle « j't'aime bien Lili ». L'auteur? Philippe Châtel, un chanteur poète des années 70. Dites les radios officielles et locales, vous ne pourriez pas la passer quelques fois sur les ondes, cette chanson magique, afin de remettre en place pas mal d'idées franchement déplacées, nauséeuses, dégueu, et vomitives...
Les artistes, réveillez-vous! On ne va quand même pas devenir des talibans occidentaux juste parce que nos moeurs sont relâchées, les repères perdus, les excès très excessifs, et les filles souvent paumées et guidées par des maîtresses spirituelles qui ont pour nom Paris Hilton et autres gentes demoiselles pas très portées sur la fidélité affective mais très active dans la trash culture. Pour les mecs, j'utilise mon droit de réserve. Je n'aime pas le machisme. Mais si je dis ça à une fille, je crois qu'elle court aussitôt se réfugier dans les bras d'un macho. Alors j'aime bien jouer un peu au macho pour avoir l'espoir de garder une fille dans ma vie. Assez tordu, je consens. Mais est-ce bien de ma faute si ce monde est totalement à la masse.
« Je ne tiens plus ma droite, je ne tiens plus la gauche. Je vais n'importe où... » un grand poète érotique qui avait perdu le Nord en se dirigeant vers le Sud...

j'apprends les quatre nages
courant derrière sa jolie nage papillon
je suis un dauphin en voyage
pour retrouver mon coquillage polisson
15:43 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (1) |
14/07/2009
La guitare rouge et le rat de bibliothèque
Ainsi va la vie. Aux dernières nouvelles, une boîte à strip-tease s'appelle une bibliothèque selon l'Evangile des saintes filles (expériences vécues, elles ont toutes, filles de l'Est, Sud Américaines, ou Africaines, au moins une Bible et un pendentif christique dans leurs chambres de passe). Ces demoiselles étudieraient désormais la philosophie pratique. Elles y découvriraient des livres, des romans d'hommes vivants, ou à moitié mort, ou carrément mort-vivant. Sur le rayon des étagères, à côté de vieilles reliques religieusement et dispendieusement entretenues, des couvertures neuves, tape-à-l'oeil, attrapes-nigaudes, pompeuses, étranges, ou carrément indigestes. L'inverse, l'homme visiteur de livres fermés ou s'ouvrant au gré des humeurs de ces dames étant aussi envisageable, il est difficile d'y retrouver son latin en République des Filles et d'y lire sous les pages, la plage paradisiaque de l'été prochain et des années suivantes. En ce milieu, aucun homme ne dépasse la frontière du flou de ses sentiments, aucune femme ne peut se dire amoureuse désintéressée. Mais tous s'y amuse en feux d'artifices et de joie pour oublier leurs existences trop bien rangées, minables, ou même carrément ratées. La pléiade de filles échangeant gars et galipettes dans « les séparés » plus rapidement que l'achat de cucurbitacées à l'étal d'un marché romain, bien malin qui méritera le prix des Goncourt en littérature érotique...
Le livre, cela a un prix. Dans le cas précis, ce serait plutôt les filles qui auraient obtenu un prix de consolation à la lecture. Quant à ces messieurs, pauvres rats de bibliothèque, que valent-ils donc en dehors de l'épaisseur de leurs porte-monnaies? Dans certains cas désespérés, il y a des livres qui tombent des étagères montées sur escarpins à talons vertigineux ainsi que des mains expertes de lectrices dissipées tournant les pages rapidement, aussi cruelles avec les bouquetins que peu enclines à pratiquer l'autocritique de leurs moyens discutables de subsistance. Avec « la Guitare rouge et le Rat de bibliothèque » s'achève la cinquième année (la sixième pour elle. On n'est pas d'accord sur le nombre d'année, ndlr) d'une expérience originale qui n'a pas connu de succès populaire à ce jour. Et pour cause. La perpétuelle perte d'un amour n'est jamais plus injuste que lorsqu'on s'est battu comme un fou pour le garder au chaud près de soi. A la pompe, le pétrole Tamoil coûte de plus en plus cher. Les tamtams de la démocratie résonne sur le sable libyen comme un cri d'humanité indispensable au sauvetage de la race humaine.
Je bois la tasse de chocolat avec toi, Milky. Il me fallait plus que de l'Ovomaltine pour garder le mental d'un champion sportif et croire qu'un jour j'aurais enfin la chance de gagner non seulement ton ticket d'amour mais aussi ta première place à mes côtés sur le podium de notre couple. J'aurais préféré les ambiances tropicales durables à nos rencontres sporadiques sous des températures polaires fixées à dates variables pour tenter d'enrayer notre frigide solitude. Mais comme au jeu de l'art je n'ai pas eu la chance de gagner le gros lot, je n'ai pas su décrocher ton coeur et l'éloigner définitivement de ta vie excitante de façade...
De toi, me restera toujours ta Guitare Rouge que tu m'a offerte à prix de luxe comme muse inspiratrice de ma culture. Face qu'un jour le succès que tu attends arrive. Ainsi je ne serai pas éternellement le « vieux » au nouveau matricule 50 qui n'a pas su te garder pour cause de vie minable, de philosophie inutile, de paroles de vieux gaga, de morale de couple traitée par-dessous la jambe par une fille grisée devant la richesse de tant de capitaines, directeurs, managers d'industrie, voir princes arabes, qui te font la cour et te lâchent sitôt satisfaction obtenue... ou de ces beaux gosses de plages qui s'allument et s'éteignent comme des lampions de foire une fois retombée les effluves de sexe et d'alcool assouvies.
Nous sommes le 14 juillet 2009, à Cap Kadaphy en Libye, au départ pour la planète Mars. La révolution des poètes est en marche. Ton dernier sms reçu de l'espace Telecom en date du 13 juillet mentionne, en dehors de tes pleurnicheries financières habituelles:
« J'espère qu'un jour on va gagner. Je crois en toi depuis six ans alors il faut aussi que tu crois en moi pour la victoire. »
Five, four, three, two, one. Fire! L'aventure martienne a commencé. Amies lectrices, amis lecteurs, pensez-vous que cette fille bizarre est une envoyée de Mars afin d'éclairer les diatribes despotiques du Roi des Rois du désert?
Démantèlement d'une bibliothèque suisse

Réseau d'espionnage en librairie
Casse terroriste à la station Tamoil
Safe sex contrôle
Million Dollar Baby
Michael Jackson remember
Queen of Cap Kadaphy
« Ultra-secret Radioactiv Rocket Girl »
Fille Bastille mise en orbite dans le désert de Libye
en cadeau diplomatique de la Suisse à Mister King
Democraty 1789 Victory
08:35 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
12/07/2009
Entre début et fin des illusions
Quand l'amour ne peut pas se passer de biens matériels, il prend une étrange gueule de vénalité. Quand il s'en passe, il se métamorphose en une étrange couleur spectrale fleur bleue. Et si, logique moderne, la relation amoureuse se construisait d'abord sur la création de valeurs mises en commun faisant prospérer l'entreprise « Couple » plutôt que sur l'attente vaine que l'autre puisse nous satisfaire prioritairement de nos exigences personnelles? Vieille ritournelle que beaucoup de jeunes filles ignorent aujourd'hui, préférant leur liberté en variant les plaisirs masculins tout en espérant les sponsors fidèles et officiels qui ouvriront généreusement leurs comptes en banque pour entretenir les demoiselles en question. Paris Hilton, ou l'art putassier d'une demoiselle d'honneur, a bien réussi son coup publicitaire auprès des jeunes femmes actuelles mais comme tous les joueurs du jeu de cette pyramide, peu d'élues au sommet pour profiter longtemps de cette vie d'ivresse et de traîtrise. Et aussi jamais d'élu à motivation amoureuse durable n'habitera pour la vie le coeur de ces petites filles à papa... bernées par des néocapitalistes qui jouissent sans vergogne de leurs jolis corps. L'escroquerie amoureuse n'est pas un road movie. Elle peut durer vingt ans mais un jour, un fait banal fera tomber la pyramide des demoiselles d'honneur...

Au temps des débuts,
il y a cinq ans,
mon fils pose avec elle.

Au temps des fausses réalités:
mon fils se fait l'image d'un père qui flambe
son existence pour accéder
à des parties de jambes en l'air avec elle.
Ensemble, on boit dans la tasse de Van Gogh
qu'elle m'a offert juste avant de partir.
Entre cuisine et salle de bain I
Entre cuisine et salle de bain II
Entre cuisine et salle de bain III
Entre cuisine et salle de bain IV
vue du salon,
te sentir là en chatte persane de maison,
présente dans ma vie,
simplement pour de vrai, présente dans ma vie.
mais déraisonnable passe l'heure
maudite pour toi de vibrer vers l'ailleurs.
te croire pour de vrai m'aimer
survivante à l'ivresse de tes nuits d'étoile
puis te voir soudain t'envoler
et ne jamais oser prendre la grande voile
de notre amour routier.
O courtisane!
n'attends pas que ta jolie fleur se fane.
docteur experte du tarif en amour
ne veux-tu pas descendre de ta chaire
pour enfin t'agripper à mes chairs
et sur nos terres fertiles y faire nos grands labours?
dans les blés d'été, j'observe ta chevelure d'or
ondulée comme celle d'un ange de Machador.
à Collioure coule ta rivière amoureuse
et mon sang poursuit pulsion par pulsion
tes mille et une nuits dans ton dédale de passions.

Ma star à l'affiche publique dans:
"La Folle nuit des Vampires de l'aube"

Sortie de l'actrice 1

Sortie de l'actrice 2
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