18/03/2009
Pape et préservatifs, pas bon, pas bon le ménage
Pape et préservatifs
Pas bon, pas bon le ménage.
Papa a dit: "Mets la capote mon fils."
Pape a dit: "abstinence dans la décapotable"
Mon fils a dit: "capote et décapotable,
ça faisait bon ménage avec la fille."
Pape et préservatifs
pas bon, pas bon le ménage.
Maman a dit: "Respecte la fille, mets la capote."
Pape a dit: "le préservatif c'est pas la solution."
Mon fils a dit: " la fille avait déjà la solution.
Elle avait prévu un condom dans son sac."
Pape et préservatifs
pas bon, pas bon le ménage.
Et la capote miraculeuse a pété.
Alors est apparu l'enfant Jésus tout bébé
et dire que si le charpentier avait utilisé le préservatif
sa Marie n'aurait jamais accouché de Dieu.
Pape et préservatifs
pas bon, pas bon le ménage.
Pape et préservatifs
pas bon, pas bon le ménage.
Docteur Fellation, tu nous donnes la rythmique?

Docteur Fella en pleine abstinence…
23:20 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
Besoin de ton taxi, ce soir
Dans la file du bar,
Défilé de jambes nues provisoires.
Descendre de la gare,
perdre mon chemin dans ce noir.
Bachi-bouzouk
bâché soldat Bashung
trouva l'Orient dans ce souk
Help Taxi!
Besoin de ton taxi, ce soir.
Nuits bleues ensemencées de sperme.
Odeurs glauques de biture et cloaques.
Impression fétide de batterie à la ferme
où les poules donnent chairs à claques.
"Madame Rêve"
Bachi-bouzouk
encensé soldat Bashung
trouva l'Orient dans ce souk
Help Taxi!
Besoin de ton taxi, ce soir.
Dans l'enfilade du bar,
étoiles enfileuses enfilent
leur coton de Zizibar
pour trois cents dollars.
Bachi-bouzouk
insensé soldat Bashung
trouva l'Orient dans ce souk
Help Taxi!
Besoin de ton taxi, ce soir.
Sur la piste néon du lupanar
défile son corps haute-couture.
Essaye divers mâles costards,
ne trouve pas l'été sur mesure.
"Madame Rêve."
Bachi-bouzouk
décédé soldat Bashung
trouva l'Orient dans ce souk
Help Taxi!
Besoin de ton taxi, ce soir.
Plus envie te voir traîner dans les bars;
Entraîneuse descendue du ciel, amoureuse.
Plus envie de ce trop long roman de gare;
Désire mon traîneau pour entraîneuse.
"Monsieur Rêve"
Bachi-bouzouk
décoré soldat Bashung
trouva l'Orient dans ce souk.
Help Taxi!
Chauffeur, c'est Noël.
Please, 17 Avenue du Paradis.

entraîneuse, muse, coach des poètes bashungiens
23:18 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
Bleu Bashung
Une chanson qui ne finit pas. Pour laisser une ouverture, un espoir, une couverture à un enfant qui a froid. Une chanson écrite comme dans les contes. Sur un trapèze, une vie vacille, se laisse choir de chair dans l'azur. Il y a des histoires d'amour qui ne finiront jamais. De celles qu'on apprend à apprivoiser sur un poste FM. C'était un grand frère, dormant, absent, non envahissant, non dominateur. Juste ce frère de sang qu'on a jamais connu en chair, et qu'on regrette de voir partir, comme une part de nous-mêmes. J'aurais pu le voir et le toucher, au chant du Gros en 2004. Il n'était pas encore assez important et vital pour moi. Chair de poule. Des frissons dans tout le corps. Un sentiment profond que sa petite entreprise continuera entre lui et nous. Un zeste de citron, une framboise, une couronne de miel, la gravité d'un monstre sacré. La légèreté sauvage et sensuelle d'un homme-enfant. Bleu Bashung, un label aussi haut, aussi beau que Brassens, Brel et Ferré. Un artiste difficile d'accès, un homme d'excès, mais un frère simple, doux, si près de nous. Un immense artiste qui honorait d'abord la Femme et son public.

colorés collants
collants coulissants
coloriés colorants
en couleur tu décolles
colibri coulissant
elle en satin bleu collants
à califourchon décollant
au ciel de ce bleu pétrole
émoustillants collants
sa minijupe jaune affolant
tes couleurs bleues copulant
colorant carmin à sa corolle
où le rose a des reflets bleus polissons
sur son cheval d'arçon
dépose son corps curaçon

Si Joséphine n'avait pas aimé le tungstène
Bashung n'aurait pas été ce beau gosse de scène.
"Ligne blanche, toujours, toujours, toujours.
Mon ange, je t'ai puni
à tant te sacrifier."
"S.O.S. Amor"

GABY, OH GABY!
Choc de l'image et du décalage de la poésie
"On pissait dans les taxis… la vie quoi!"
A. Bashung
23:16 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
Matricule 61727 – 054
L'homme qui pesait 50 milliards de dollars dort en tôle. Pour saisir la réalité de ce délire, il faudrait qu'une imprimerie se dévoue et crée de fausses coupures de 1000 dollars et les envoient à destination du matricule 61727 – 054. Y a-t-il suffisamment de place dans sa cellule pour un tel matelas de vanité?
En attendant, il y peut-être un artiste conceptuellement rusé qui va nous inventer l'installation Madoff et la broyeuse qui ira avec en demandant à chaque spectateurs et spectatrices de l'œuvre de participer et de passer chacun(e) un faux billets de 1 dollars bleu à la broyeuse. Combien de participants avant la fin de l'expo sinon 50 milliards de visiteurs renouvelables? Combien d'année s'écouleront pour accomplir ce travail titanesque? Combien de nuits mortelles se seront écoulées avant la découverte de la jouissance? Soit, en retour, à la caisse du musée, 50 milliards de dollars réelles et loyaux à investir dans des projets constructifs verts grâce au prix de l'entrée fixée à 1 dollar authentique vert? On fait le pari de cette installation magistrale à New-York City?
La réunion du G20 à Londres ne peut pas débouché sur une rencontre entre idiots. Face aux sacrifices de pays comme la Suisse qui ouvre le secret bancaire, il faut, en échange, arrêter de jouer aux fous. Si le G20 veut être crédible, il doit forcer la planète finance à devenir plus verte. On peut très bien taxer relativement peu les grandes fortunes. A condition que les mêmes grandes fortunes du monde se décident à devenir solidaires, écologiques, en deux mots, plus humaines. C'est pour quand ces investissements verts? Des milliers de milliards sont enfuient dans des coffres sous forme d'or où d'investissements plus ou moins pollueurs. Le G20 est capable d'exiger la transparence tout en proposant la clémence fiscale pour celles et ceux qui s'engagent pour la planète Terre et la communauté des êtres humains et non plus pour la planète des prédateurs dinosaures qui n'ont rien de mieux à faire de leur vie que circuler à longueur d'année sur des yachts avides de ressources polluantes. La croisière va encore s'amuser. Mais de manière plus sympa. C'est juste une utopie qui est réalisable à condition que les riches arrêtent de se ficher de l'état du monde.
23:15 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |
Fishing, ou la leçon immorale des dragueuses de fonds
Comme des méduses montées au bar
elles dansent du ventre
sur le radeau disloqué des copains d'abord.
Elles nous médusent, abusent
des hommes rivés aux glorieuses performances
sexuelles, matérielles et professionnelles.
Elles nous marchent dessus couchées sur le ventre.
Histoire de nous rappeler in situ
qui commande en ce monde de fous.
Et puis, elles nous donnent du plaisir,
et nous font souffrir avant de partir.
Ailleurs.
Elles sont nos frangines de déroute,
nos eldorados, nos mirages,
nos muses et nos ruses.
Elles gagnent sur tous les terrains.
Elles nous dévorent.
Comme des mantes religieuses
elles nous laissent morts sur la route
en nous redonnant l'espoir de vivre.
On entend de partouze
les stridences des belles sirènes.
Dans les villes, à la mer, à la campagne, partouze.
A quelle profondeur allons-nous encore plonger
avant de retrouver la terre ferme?
A quelle hauteur stratosphérique allons-nous voler
avant de retrouver le plancher des fermes?
Nous, les hommes.
Fantaisies solitaires.
"Madame a cessé d'être douce."
Et s'amuse aux soirées fuckerware.
Mais ces pêcheuses d'océan salé,
avec quel type d'hommes
restés debout au champ de bataille
feront-elles demain les bébés d'eau douce?
Franchir ta ligne vagino
et gagner ton cœur de Bucarest.
L'homme attend des réponses
de l'autre côté de ce mur virtuel.
Dans sa vie réelle,
il attend…
Michelle, je t'attends, ô femme amoureuse.
Laisse à la mer ta peau béchamel de murène
et pose enfin ta tête sur mon épaule pérenne.
Un jour polar, long de cinq ans, avait passé
avant qu'ils bâtirent l'hacienda en Espagne.

Ton poisson rouge dans l'aquarium
presque mort, mais pour toi, vif comme un gardon.

Fishing! J'ai mordu à ton curaçon, Milky Way.
J'aimerais que sur ton bateau dragueur
tu rejettes maquereaux et requins
pour que je sois en sécurité près de toi.
23:14 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) |