30/08/2014
Message d'un être humain aux fous d'Allah
Si tu reconnais Allah dans une image
certes, tu ne trouveras qu'un mirage.
Si tu découvres toi-même Allah dans ce mirage,
Alors tu seras fait à Son image.
Libre d'interpréter le Coran à ta façon ;
libre de dire OUI à l'Amour
et NON à la Haine ;
libre d'exercer ta vie,
de faire fleurir ton âme et ton cœur,
d'embrasser mille vies
et de mener ton djihad personnel
fait d'humanité, de sagesse, de progression,
d'humilité, de lumière, vers le Tout Amour de ton coeur :
Allah,
Celui qui n'impose rien à personne
et qui ne se soumet en rien d'autre qu'à l'Amour,
à Celui qui s'aime et s'abandonne en Lui pour la Vie.
Alors tu deviendras enfant d'Allah
et jamais plus démon d'Allah.
Tel est mon djihad.
Libre à toi de suivre ton propre djihad.
Libre à toi de perpétuer ton crime.
Tu auras foutu ta vie en l'air
ainsi que celles des autres.
Que fera alors Allah de toi?
15:11 | Lien permanent | Commentaires (1) |
28/08/2014
Gitan de l'Océan
Gitan de l'Océan
qui cherches-tu au Nord Atlantique ?
Pourquoi partir pour cette Nord-Amérique
quand m'appelle la lune d'Inde Pakistan ?
Gitan de l'Océan
je sais pourquoi je fais mes valises
quand tout se gèle sur la banquise
que l'ouragan possède le cœur des géants
Gitan de l'Océan
L'Amour sinon rien
peuple mon corps de Terrien
et m'allume au cœur du sextant
Mon chemin, Gitan,
c'est l'espace et le temps
Le soleil et la lune
visant le centre de notre sexe temps
Vivre ! Vivre ! Vivre !
Enfin mourir libre d'avoir bien vécu
Avant le selfie, il y avait la poésie
Après le selfie, que restera-t-il de nos vies?
Terre solitaire
Vivre dans différents endroits
S’évader dans différents espaces
Ma boussole s’est cassée, je perds mon chemin
Un cours instant de folie m’a égarée du droit chemin
(Mon passé souffle sur mon cou
Et maintenant il semble que tout ce que je puisse faire c’est
Retourner au commencement lorsqu’il n’y a plus d’issue
Maintenant une illusion s’efface et la peine prend place)
En moi il y a toujours un endroit qui me satisfait
Un refuge où je me sens en sécurité, je m’y réfugie
Lorsque l’hiver tombe
Si j’essaie, pourrai-je regagner la terre ferme ?
Je suis des chemins difficiles à atteindre
Oh il semble qu’ils aient été écrits dans la pierre
Et une porte vers une nouvelle vie se referme si vite
Brûlant les ponts qui ne me ramèneront pas
En moi il y a toujours un endroit qui me satisfait
Un refuge où je me sens en sécurité, je m’y réfugie
Lorsque l’hiver tombe
Si j’essaie, pourrai-je regagner la terre ferme ?
Aah…
En moi il y a toujours un endroit qui me satisfait
Un refuge où je me sens en sécurité, je m’y réfugie
Lorsque l’hiver tombe
Si j’essaie, pourrai-je regagner la terre ferme ?
Je sais qu’en moi il y a toujours un endroit qui me satisfait
Un refuge où je me sens en sécurité, je m’y réfugie
Lorsque l’hiver tombe
Si j’essaie, pourrai-je regagner la terre ferme ?
Ou suis-je juste en train de perdre mon temps ?
Perdre mon temps
Mmm.
paroles traduites de la chanson du groupe Epica Solitary Ground
{Traduction réalisée par Strelina}
http://www.paroles-musique.com/traduction-Epica-Solitary_Ground-lyrics,t47407
23:16 | Lien permanent | Commentaires (2) |
Histoire de selfies enfin réussis
Chère lectrice,
Cher lecteur,
Chers Terriens,
Chères Terriennes,
LooLette a enfin le privilège de vous présenter les selfies réussis de sa petite famille. Enfin, pas tout-à-fait. Vous allez suivre le long, laborieux, et patient processus qui a permis à ma famille de tirer son auto-portrait. La vache, c'était pas gagner d'avance avec le Parkinson de mon père et les envies insupportables de se transformer en Paul le Poulpe de ma mère devenue inconsolable depuis le décès du célèbre fruit de mer... Des fois je luis dis que les fruits de merde ça attire la merde dans la famille pour lui rappeler qu'on est une famille unie et soudée et non un bordel libertin d'amour et d'eau fraîche trop salée. Ça vaut aussi pour mon père. Mais lui il a une bonne ou plutôt une mauvaise excuse. Il est pour la liberté du couple et pas pour la dictature de ma mère.
Ça c'est tout mon vieux. Incapable de sortir une photo nette
Le pire c'est quand il prétend être un grand artiste.
Alors là j'lui dis carrément qu'il ressemble
à Speeder Cochon qui marche au plafond
dans les Simpson.Au fait, j'vous tire deux fois la langue
parce que toutes ces pauses ça m'agace.
Et à force de marcher au plafond,
voilà que mon paternel s'est pris les pieds dans le tapis,
comme un gros lourd,
tombant sur la tête et entraînant ma mère avec lui.
J'suis le seul à avoir rétabli la situation.
Ça c'est quand même génial ! Enfin je trône et eux sont dans l'ombre.
Il faut que mes vieux tombent plus souvent.
Ça va papa ? Ça va maman ? Vous vous êtes pas fait mal au moins ?
Oups ! Ça c'est une grosse erreur de casting
et de sélection dans mes albums-souvenir.
Là, c'était quand on était en train de rentrer dans l'atmosphère terrestre
et on a tous choppé une peur blanche
à l'idée de se faire tous cramés.
Je suis aux avant-postes pour protéger maman et papa.
On me surnommait « l'Incramable céleste » quand je vivais
parmi les stars dans le ciel.
Voilà. C'est fait !
Nous sommes beaux sur la photo.
Et hop, deux de plus pour l'album-souvenir
Mon papa est super content et fier de son travail.
Cette fois il règne sur la planète artistique.
Depuis le temps, ça commençait à craindre.
10:47 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Rhinocéros, Ionesco, LooL, LooLette, et le coquillage de Tunis
« B. – Je n’aime pas tellement l’alcool. Et pourtant si je ne bois pas, ça ne va pas. C’est comme si j’avais peur, alors je bois pour ne plus avoir peur.
J. – Peur de quoi ?
B. – Je ne sais pas trop. Des angoisses difficiles à définir. Je me sens mal à l’aise dans l’existence, parmi les gens, alors je prends un verre. Cela me calme, cela me détend, j’oublie.
[…]
Je sens à chaque instant mon corps, comme s’il était de plomb, ou comme si je portais un autre homme sur le dos. Je ne me suis pas habitué à moi-même. Je ne sais pas si je suis moi. Dès que je bois un peu, le fardeau disparaît, et je me reconnais, je deviens moi. »
Extrait tiré de "Rhinocéros", pièce d'Eugène Ionesco
http://anagnoste.blogspot.ch/2012/04/ionesco-rhinoceros.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinoc%C3%A9ros_%28Ionesco%29
00:13 | Lien permanent | Commentaires (1) |
27/08/2014
Le Coquillage de Tunis
Dans notre nouvelle maison, notre bienfaiteur conserve de bizarroïdes étrangers qui ne nous ont même pas salué à notre arrivée. Je vous raconte ici en image comment j'ai failli me faire manger tout cru par le Coquillage de Tunis. Non mais. Aucune tenue ces espèces animales venues d'ailleurs qui habitent la maison de notre bienfaiteur.
Je m'installais alors bien peinard dans mon nouveau fauteuil.
Tout allait bien. Ce siège était super confortable et tellement mignon.
Mais c'était étrange. On aurait dit que ça bougeait là-dessous.
Peut-être que mon bienfaiteur nous avait offert un fauteuil massant.
Oups ! Mais il était vivant et il voulait me manger !
Non mais. C'était pas un vulgaire coquillage de Tunis
qui allait me la raconter et se faire un dinosaure comme moi.
Aïe! Mais elle m'avait mordu, la sale bestiole. Ô secours Papa !
Chouette. Papa était le plus fort même si,
avec mes deux bouches, je l'aurais bien bouffé
à moi tout seul ce coquillage de pacotille.
Mais Papa tu fais quoi là !?
C'est pas une blanche colombe!
C'est juste un vulgaire coquillage de Tunis!
Il est vraiment trop con mon père.
Toujours prêt à profiter de l'occase.
C'est maman qui allait pas être heureuse.
Tiens! La voilà d'ailleurs qui s'pointait pour le selfie familial souvenir.
Eh ! Papa, Maman, mais vous me faites de l'ombre!
Personne ne va plus me reconnaître sur la photo.
Ah les parents ! Ils volent toujours la lumière à leurs enfants.
15:39 | Lien permanent | Commentaires (1) |