31/01/2015
Dessin de Arend dans Courrier International, rien à ajouter...

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30/01/2015
Remboursement de ma dette
Comme Godard à Cannes
j'ai aussi eu mon petit problème
de type grec dans la vie.
Les dieux de l'Olympe
ne m'ont jamais couvert de dollars
ni décorer sur la scène médiatique
pour que je brille de mille feux,
pour que je sois l'idole de ton cœur,
et le détrousseur de ton porte-monnaie.
Je suis comme un Geek Grec, confronté
au remboursement de ma dette
depuis un quart de siècle
depuis que prendre des risques dans la vie
signifie risque sérieux de chahuter l'esprit.
Et j'ai tout fait pour changer
les conditions de ma dette
au risque de ma condition humaine
et de mon grand amour.
J'ai même commis le pire pour ça.
Rocco si fredo de la Muerte
acteur porno d'un jour
compromettant sa bien-aimée
dans le business des salles d'attentes
où seuls les bites sortent docteurs honoris causa
d'un combat illégal contre la pauvreté ;
où seuls les riches possèdent les culs
et se font lécher les couilles des filles tape-culs.
La perversité ne fera jamais faillite
parce que les hommes ne sont rien sans leurs bites.
Elles giclent sur les murs des filles
en laissant leurs traces de sang et de sperme
au fond des bordels guevaristes criblés de haine.
Mac de sa belle
ça te marque comme un juif pour la vie.
Mac, même un seul jour,
et c'est la nuit de la honte pour toujours.
Tu ressors de ce micmac
lessivé et deep impact.
Ta gonz t'aime encore mais différemment
et ce différemment ça sonne faux-cul à ton âme.
ça te fout le blues
ça te fout même les boules pour l'avenir
de ton grand amour prisonnière de ce camp
les jambes écartelées dans les salons d'Epicure.
Ailleurs, dans ton âme, c'est mortelle piqûre.
Et tu étouffes comme un holocauste.
Tu t'accroches à elle. Tu reprends ton job.
Elle est toujours là
et tes enfants aussi.
Les années passent. Tu te bats avec elle.
Et puis un jour, elle décroche.
Elle te trompe 100% et te ment ;
elle t'échappes et tu le sens ;
tu paniques et tu te mens ;
tu cours une belle de nuit pour la première fois
et c'est l'explosion.
La jalousie, la haine et l'amour. entre nous deux.
C'est le pire de tous les ménages à deux.
Les enfants au milieu
et c'est ton hôtel de la vie qui brûle
dans cette guerre civile déclarée entre mari et femme.
A la fin, tu contemples les décombres
et le décor devenu apocalyptique.
Tu es mort mais ta dette est toujours là.
Alors tu continues la route loin d'elle
et de tes gosses qui manquent à l'appel.
Seul, tu reviens d'entre les morts,
et tu te donnes encore davantage aux autres.
Tu consacres de plus en plus de temps
à l'essentiel de ton âme.
Mais ta dette est toujours là,
tenace, perpétuelle,
les Poursuites te le rappelle
comme une orange mécanique
qui broie tes espoirs d'avenir.
Tu consacres ta vie à tes lectrices inconnues,
et à tes lecteurs bienvenus.
Tu trafiques tes images
pour un conte irréel
afin que le monde devienne surnaturel
et que ton art soit enfin reconnu,
y compris celui de l'Amour que tu as perdu.
Mais ta dette est toujours là.
Un jour je serai mort pour de vrai.
Mon cadavre paiera sa dette à la société
avec l'oeuvre de sa vie.
Et l'Etat, ce mac qui m'aura épuisé,
se nourrira le premier
sur le cul de sa célèbre prostituée.
Est-ce cela que tu veux ?
Que je rembourse ma dette à la société ?
22:13 | Lien permanent | Commentaires (1) |
Médine, la foudre mais pas la guerre...
"Don't Laïc"
ton cri de révolte
comme une danse macabre qui virevolte
autour du sale vautour Blanc
ce colon et cochon de mécréant.
"Don't Laïc"
cette exclusive vision
construite sur une exclusion
ce désir de ne croire qu'en Allah
et le Coran qui ne ment,
ce désir de religion, ce ferment
qui a fait de toi ce bon musulman.
"Don't Laïc"
Tu me lances une flèche mortelle.
Je te réponds par mon coeur sanglant.
Tu transperces mon flanc immortel.
Je te réponds par mes mots cinglants.
Je te refuse la haine
mais bien à toi si tu m'aimes;
mais mal à moi si de vrai je blasphème.
Et toi, que m'accorderas-tu
sans laïcité
sans liberté
sans libre arbitre?
Et toi, que feras-tu de mon Je,
de l'Être? Ou m'enverras-tu au néant?
Qu'en feras-tu
des mécréants, des LGBT,
des adultères, des infidèles,
des croyants différents,
des juifs pourchassés,
des chrétiens crucifiés,
des bouddhistes immolés,
et autres cultures condamnées?
Tu veux lier Adolf à notre Prophète?
Ton monde n'est pas meilleur
même si le miens n'est pas meilleur
Ton monde est une vision valable
que d'autres visions du monde bouleversent et dérangent.
Est-ce là l'origine de ta haine?
Est-ce là ta façon de me faire de la peine?
Tu as des mots qui me percutent
et tu me mets ton uppercut.
Tu aimes le culte à Allah
mais moi j'aime la culture d'Allah
et aussi les autres cultures
et aussi les autres visions
et aussi les autres vérités
et aussi les autres mensonges
et aussi les autres gens
et aussi les Blancs,
et aussi les Noirs,
et aussi les Beurs,
et aussi les Jaunes,
et aussi les rouges,
et encore plus les métisses,
les arc-en-ciels qui font de l'amour
leur bataille pour la vie.
Petit Cheval, enfant du destin,
tu te souviens, hein?
Il n'est pas mort orphelin
car le Grand Esprit protège les Indiens.
Médine, j'aime ce clip de toi
et je sais très bien pourquoi
Ali X
c'est mon jumeau
dans le désert sur un chameau.
Un mirage d'amour et de paix.
Va en paix, Médine, mon frère.
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An helping hand of fate
AN HELPING HAND OF FATE
13:26 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Ma cave quand j'étais gosse
Viens jouer dans ma cave
parce que l'heure est grave
viens regarder mon tas de houille
mes cailloux noirs anthracite
Gavroche au milieu des fripouilles
honorant les rats et leurs dépouilles
quand tous ils ont maintenant la trouille
j'ai la sensation d'avoir dépassé mes couilles
et mes gravats d'or noir
sont devenus mes yeux verts dans l'espoir
ramassés à la pelle dans le noir
maintenant à jamais de précieux diamants
que personne ne souillera plus au firmament
Ma cave quand j'étais gosse
Maman Cendrillon tablier gris passait la panosse
jamais de citrouille transformée en carrosse
ni de fée Clochette ou fée Carabosse
pour changer la loose du travail et sa bosse
carrousel héroïque de Maman et ses quatre gosses
Tu trouves des excuses à ta cécité
parce que t'es né dans la maudite cité
où l'abandon te fait office de banlieue
où tes ogres aux bottes de sept lieues
ont transité par ta tête avec leur religion
pour te brancher sur la céleste légion
l'ultime mission abandon de l'amour
puisque handicapé de l'amour
ta lucidité te joue des tours de passe-passe
dans ce mauvais cercle vicieux de l'impasse
Mission unique abonné kamikaze au suicide
puisque la nique du Ciel t'est devenu translucide
agent baiseur islamo-rococo
rabaissant les grandes gueules cocorico
de tes cris fanatiques Ô Coco
tu vas te détruire en solo
camouflé dans leur fête comme un barbouze
explosant sa barbe au milieu de la partouze
agent secret de la Charia
pour plaire aux salopards mais jamais à Allah
Allah est Grand et toi si petit
Allah est Grand et toi si bandit
Allah est Grand et toi si interdit
devant cette conquête du monde
qui te paraît impossible et immonde
alors tu passes tes journées au djihad virtuel
et tu t'attends à ta tragique chute mortelle
pour clore en toute beauté ta haine
par un acte de sang versé dans l'arène
Viens jouer dans ma cave
parce que l'heure est grave
et que mon enfance fut aussi difficile
que la tienne te semble nettement plus facile
en jouant les caïds au nom du Prophète
au lieu de t'instruire pour devenir un poète
en courant comme un rat les jupons
fripon frappeur draguant mal comme un con
au milieu de la houille féminine que tu souilles
Viens ici contempler mon tas de houille
croiser mes yeux et mon fer qui s'agite
mes cailloux noirs anthracite
Gavroche au milieu de la fripouille
honorant les rats et leurs dépouilles
quand tous ils ont maintenant la trouille
j'ai la sensation d'avoir dépassé mes couilles
et mes gravats d'or noir
sont devenus mes yeux rouges dans l'espoir
ramassés à la pelle dans le noir
maintenant à jamais de précieux diamants
que personne ne souillera plus au firmament
Viens rapper dans ma cave
parce que notre heure est grave
et que ton crachat n'est pas un rachat
et que ta vie n'est pas un attentat
Ma cave quand j'étais gosse
Maman Cendrillon tablier gris passait la panosse
jamais de citrouille transformée en carrosse
ni de fée Clochette ou fée Carabosse
pour changer la loose du travail et sa bosse
carrousel héroïque de Maman et ses quatre gosses
Il ne reste plus qu'à rentrer le "bon" de charbon par le "trou"du soupirail
http://amismericourt.blogspot.ch/2014/12/mericourt-62680-...
10:03 | Lien permanent | Commentaires (0) |