31/01/2016
Imagine a Dada butterfly in year 2016
Un papillon Dada s'est posé.
Sur la pointe de sa kalach,
il a battu des ailes.
Le terroriste n'a pas tiré.
Un papillon Dada s'est posé.
Sur le cockpit d'un Rafale,
il a battu des ailes.
Le soldat-pilote n'a pas largué sa bombe.
Que fais-tu dans la vie?
Je suis un papillon Dada
chargé d'une seule mission
jusqu'au jour de ma disparition.
Je n'ai pas d'armes.
Sauf mes ailes et ma légèreté
qui sont ma rareté.
Je n'ai pas de pouvoir.
Sauf mes couleurs et ma lumière
qui sont universelles.
Je n'ai pas d'amis.
Sauf toutes celles et tous ceux
qui me suivent dans ma musique.
Si un papillon a pu stopper un Rafale;
si un papillon a pu arrêter ce tir en rafales;
Alors imagine ce que des millions de papillons
peuvent faire sur la Terre pour dire non
à la violence et aux guerres artificielles
créées entre les nations, les religions, et les cons.
Un papillon Dada s'est posé;
sur son coeur elle l'a enlacé;
sur sa bouche elle l'a embrassé.
La fille-fleur a lâché tout son amour.
Le papillon Dada et la fille se sont embrasés.
Ils sont devenus Dada l'un de l'autre.
*L'histoire se passe quelque part entre la Suisse et la Roumanie...
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30/01/2016
Une nuit avec toi et cette transe
Comment t'exprimer
ce goût d'electrojazz
qui m'électrise le corps
si ce n'est en découvrant
la géographie de ton corps
ayant connu tant de paysages
hardcore qui se sont tous âbimés
dans les profondeurs de tes chutes
de reins vertigineuses.
Ils avaient soif.
Et tu les as abreuvés.
Ils avaient faim.
Et tu les as nourris.
Ils avaient besoin de chaleur.
Et tu les as réchauffés.
Telle une fille envoyée des Anges
pour calmer les ardeurs des hommes.
Et maintenant je ne rêve
que de ta toundra
qui m'emmènera au fleuve,
à notre ruée vers les songes profonds
de nos soupirs orgasmiques sonores.
Je me vois glisser
vers ta lente descente de reins
qui s'étirera bientôt entre mes mains
jusqu'à ta fente
dont je goûterai les affolantes saveurs
me rendant à ce volcan plus brûlant
qu'un tison pénétrant ta divine toison
en lui transmettant son feu,
ses somptueuses éruptions,
son énergie, sa passion explosant
au centre de ton eau pure en ébullition.
D'azur seront nos copulations.
Le jour de notre première nuit,
je te raconterai l'impensable.
Comment un fragile et ancien papillon
a pris le pouvoir sur un jeune requin d'argent
avec mes caresses illuminant tes cheveux
des couleurs de l'arc-en-ciel,
mes baisers sur tes seins délicats,
tes splendides grenades abreuvant
ma bouche gourmande de leur lait de miel.
Le jour de notre première nuit
je ferai comme si...
comme si la mer rencontre le soleil
au moment où il se lève dans le ciel
atteignant son zénith à ta marée orgasmique
puis déclinant à l'Ouest de ton oued mirifique
au sein de ce ciel rougeoyant virant au sang
après nos longs ébats persans
plus voluptueux que les coïts d'Eros et Psyché
qui finirent par mettre au monde
une enfant plus belle que la mythologie
après un prodigieux combat héroïque
mené contre la violence du monde.
Et notre fille nous l'appellerons Hédoné,
soit Volupté, fille de l'Amour .
Hédoné.
Souviens-toi de ce prénom.
Car il sera le fruit de notre alliance,
le sceau de notre amour.
Hédoné
le miracle de notre union.
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Dire le mal, faire le bien
Manger du porc c'est mal
Manger du porc c'est tellement bon.
Prier Dieu c'est bien.
Renier Dieu c'est mal.
Être athée c'est logique.
Être croyant c'est stupide.
Avoir une religion c'est dangereux.
Ne pas avoir de religion c'est malsain.
Faire l'amour hors mariage c'est scélérat.
Faire l'amour à quinze ans c'est bien.
N'aimer qu'une femme c'est la règle.
Partouzer c'est l'anarchie et c'est mal.
Entretenir plusieurs relations sexuelles c'est mal.
Mais faire l'amour c'est bien.
Et se sentir bien à trois c'est bien aussi.
Être polygame relationnelle c'est bien.
Être carnivore c'est mal.
Être végan c'est bien.
Manger des cuisses de grenouilles c'est mal.
Manger des cuisses de grenouilles c'est délicieux.
Faire l'amour à deux femmes c'est licencieux.
Faire l'amour avec deux hommes c'est scandaleux.
Se masturber ça rend sourd.
Se masturber ça fait du bien.
Se masturber c'est interdit.
Se masturber libère la tension sexuelle.
Se masturber prévient le viol.
Se masturber est un grave péché.
Se masturber c'est le sexe du pauvre.
Se masturber c'est le règne de l'imagination.
Se masturber est une délectation morose.
Se masturber c'est mal.
Se masturber n'est au final ni mal ni bien.
Mais aimer c'est bien.
Avoir la haine c'est mal.
Avoir la haine c'est juste normal.
Mais aimer c'est bien.
Refuser les religions c'est mal.
Mais aimer c'est bien,
Chasser l'athéisme c'est mal.
Mais aimer c'est bien.
Brûler l'étranger c'est mal.
Brûler la religion de l'autre c'est mal.
Interdire c'est bien et c'est mal.
Mais tyranniser c'est mal.
Imposer Dieu c'est mal.
Mais proposer Dieu c'est bien.
Dire du mal c'est mal.
Dire du bien c'est bien.
Mais dire quand ça fait mal
ça fait du bien.
Mais aimer c'est bien.
Mais dire si la religion nous étouffe.
Mais dire si notre religion est ainsi.
Mais laisser libre l'autre de ses croyances.
Mais défendre le bien commun à tous.
Faire le bien c'est bien.
Faire l'amour c'est bien.
Mais c'est mal quand c'est contraint.
Faire l'amour à plusieurs.
C'est mal mais ça peut être formidablement bien.
Ne faire jamais l'amour c'est pas vraiment génial.
Manger du porc c'est impur.
Manger du porc c'est occidental.
Manger halal c'est se sentir musulman.
Mais manger une fois du porc
et une autre fois halal c'est se sentir comment?
Manger seulement des légumes c'est bien.
Mais mal se nourrir c'est mal.
Créer des sectes c'est mal.
Mais sans amis pour croire c'est pas bien.
Créer des religions c'est mal.
Mais ne pas avoir d'idéal et de valeur c'est pas bien.
Te convertir c'est bien.
Cela ouvre l'esprit et te rend plus proche de l'Autre.
Te reconvertir c'est bien.
Cela prouve que tu as des racines.
Et repartir ailleurs c'est encore mieux.
Cela prouve que tu es en recherche
et que ta liberté est immense.
Aimer c'est bien.
Haïr c'est mal.
Aider le migrant c'est mal.
Mais ne pas l'aider c'est pire encore.
Forniquer c'est mal.
Mais ne pas forniquer c'est pire encore.
Rendre visite à une prostituée c'est mal.
Mais ne jamais faire l'amour c'est pire encore.
Devenir végan du sexe c'est bien.
A la condition de ne pas en souffrir atrocement.
Devenir un saint c'est bien.
A condition que le salaud ne touche pas aux enfants.
Être l'amant d'une femme c'est formidable
à condition de ne pas tyranniser son amour.
Le mariage pour tous c'est mal.
Le mariage pour tous est une grande avancée humaine.
Deux papas c'est mal.
Mais deux papas plus une maman c'est bien.
Mais faire l'amour à trois c'est mal.
Mais ne pas faire l'amour à trois
et avoir deux papas
c'est quand même bien pour l'enfant
qui adopte son deuxième papa
en gardant son premier papa.
Mais est-ce mal ou bien
pour l'enfant de vivre
dans une famille recomposée?
Être transsexuel est une déviance.
Mais ne pas l'être ne prouve pas le bien.
Deux femmes en amour c'est mal.
Deux femmes en amour c'est bien.
Mais un homme qui tabasse sa femme
c'est toujours mal.
Le mal et le bien sont relatifs.
Tout est perception personnelle.
Tout est question de culture,
de relation à l'autre, d'échange,
de savoir, d'apprendre de ses erreurs,
de s'ouvrir au monde ou de se fermer
dans sa bulle partisane,
d'accueillir ou de rejeter,
d'aimer ou de haïr.
Aimer c'est bien.
08:07 | Lien permanent | Commentaires (0) |
C'est toi que je veux
C'est comme un slow irradié
dans le bleu irréel d'un night club,
un vieux souvenir égaré
quelque part dans ma tête
après une nuit de champagne
avec elle en mini-jupe
en train de me dérouter
pour une envolée sur ses ailes.
Tu m'as écrit dans un émail
"C'est toi que je veux."
et comme dans un rêve éveillé
j'ai imaginé nous deux
dans un ans
dans 10 ans
dans 100 ans
dans 1000 ans.
Pareil à un roman à
la recherche du temps éperdu,
à jamais inachevé,
tu deviens immortelle à mon coeur,
ma love partner pour des années lumière
et je ne suis pas près
de te laisser à un autre
à cause de mes erreurs passées.
Tu es celle en qui je crois,
en qui j'ai confiance,
en qui je place mon amour
comme on place son enfant
sur le piédestal de ses priorités.
C'est notre révolution des fleurs,
notre premier amour
après le temps des pleurs,
notre premier frisson
sans plus ressentir cette peur
de tomber dans la déchéance,
d'être rejetés des biens pensants
qui pensent tellement fort
que l'amour n'existera jamais
dans la chambre d'un bordel,
jamais dans le coeur
d'une fille de joie.
jamais dans le coeur
d'un client dévasté par la vie,
détruit par ce trop long silence
mais tellement plus fort
et carrément indestructible
lorsque tu m'aides
à revenir à la lumière des projecteurs
quand tu me regardes dans les yeux
avec ta moue rieuse
faisant naître dans mon esprit
cette révolution du bonheur.
Tu m'a écrit
"C'est toi que je veux"
et je t'écris
"C'est moi qui te veux"
quoiqu'il m'en coûte
quoiqu'ils diront tous
quoiqu'il arrivera
sur cette autoroute céleste
de notre Amour.
01:29 | Lien permanent | Commentaires (0) |
29/01/2016
Au nom du business, de la charia, et du bénéfice
Ainsi Rome se couche devant l'Iran de Rohani comme la France de Sarkozy s'était couchée devant la Libye de Kadhafi avec les conséquences tragiques que l'on connaît.
Le business l'emporte sur tout. On peut voiler les statues pour plaire à la pudeur iranienne comme demain, un monde musulman rigoriste majoritaire et autoritaire pourrait exiger de nos femmes et de nos filles de se voiler la face et perdre leurs libertés chèrement acquises.
Les femmes occidentales qui se rendent en Iran doivent obligatoirement se voiler et quand c'est l'Iran qui vient à nous, c'est l'Occident qui, au nom de la politique économique, accepte les exigences iraniennes. Ce n'est plus possible. Si l'Occident renonce à ses valeurs et se soumet, nous finirons tous soumis non pas à Dieu ou même Allah mais à la loi des hommes qui imposent leur jeu et leur pouvoir. Si les femmes musulmanes se disent libres, qu'elles laissent aux femmes libres de choisir leur mode de vie, leur façon d'aimer, leurs goûts, leurs choix de s'habiller comme de se déshabiller. La pudeur est personnelle. Elle n'est pas collective. Et si la société réagit à la nudité, elle se doit aussi de réagir prestement à l'obligation du voile, voir de la burqa.
Nos libertés démocratiques sont bradées au nom du business. Nos sociétés suintent la haine par retour de réaction. Mais toute la politique mondiale continue à satisfaire les hommes puissants qui veulent imposer leur choix religieux, économiques et sociétales à toutes et à tous. Ce n'est déjà plus de la démocratie. C'est le retour de la tyrannie déguisée sous des formes financières soumettant les êtres humains érigées en normes démocratiques. Pure hypocrisie. Pure manipulation philosophique d'une prétendue démocratie qui n'existera bientôt plus dans les actes si nous continuons à perdre le terrain citoyen par nos soumissions diverses aux pouvoirs économiques.
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