30/11/2017
De l'impossibilité de laver son linge sale en "famille"
La communauté musulmane pratiquante (en mosquée) se sent trahie par les dénonciations des femmes musulmanes portées contre leur gourou Tariq Ramadan. Le culte du secret interdit aux sectaires de donner du grain à moudre aux présumés ennemis (car le sont-ils vraiment "ennemis" en dehors des fascistes?) de l'islam et cela est ressenti comme une trahison de la communauté organisée en sus par des agents du sionisme... Quant il faut porter la haine, il faut la porter jusqu'au bout.
Le délire des uns rend caduque et impossible le témoignage des présumées victimes. La justice démocratique ne serait pas la bonne justice pour condamner ou innocenter un accusé musulman. Il ne faut que la justice d'Allah, la seule véridique. Ces femmes ont trahi la confiance envers leur dieu en dénonçant les présumés agissements de l'idéologue très à cheval sur les principes de fidélité, des principes dogmatiques qui iraient, sous la Loi de la charia, jusqu'à condamner à mort par lapidation les adultérins et les fornicateurs...
Alors mettons-nous dans la peau d'un de ces adeptes de l'islam pris à la lettre et mettons en scène le dialogue d'un viol familial pour en tirer les conséquences dans le cadre d'une "famille nucléaire" (papa, maman, et leur fille).
Maria, 14 ans, fille de Ali et Fatima.
Maria se fait abuser par son père depuis l'âge de 9 ans. Elle a toujours gardé cela pour elle mais elle n'en peut plus et elle a de fréquentes envies de suicides. Un jour, elle prend son courage bras le corps pour oser rompre le silence et se confier à sa maman en qui elle a toute confiance:
"Maman, j'ai quelque chose de très difficile à te dire. Papa abuse de moi depuis que j'ai 9 ans."
Fatima: "Que!? Quoi?! Co...comment. J'ai pas compris. Tu me répètes."
Maria répète d'un ton neutre et presque inaudible les mots qu'elle a dit à sa mère. Fatima, dans un premier temps, se tait puis elle répond de toutes les foudres divines d'Allah.
Fatima: "Comment oses-tu proférer de telles accusations contre ton propre père. Tu sais que c'est extrêmement grave ce que tu viens d'affirmer devant moi. As-tu 4 témoins pour affirmer ta parole? Si oui, tu dois me les présenter. Sinon, tu dois te taire car tu risques, ma pauvre malheureuse, de porter un immense malheur sur ta propre famille, un honte indélébile et un risque de lapidation et de mort pour toi."
Maria: "Mon coeur est déjà mort, maman. Ce que je te dis est vrai. Je n'ai pas 4 témoins pour asseoir cette vérité. Mais papa me viole depuis l'âge de 9 ans."
Fatima: "Tais-toi, ma fille! Je ne veux plus jamais t'entendre dire ça."
Maria se retire dans sa chambre en larmes. Va-t-elle finalement se suicider? Le risque est plus grand que jamais.
Pendant ce temps, Fatima est en prise avec sa conscience et elle ressent une colère intérieure sourde contre son mari. Cependant, Allah lui recommande une grande prudence car le mari est le guide de l'épouse. Peut-être que sa fille est en grande détresse et qu'elle invente cette histoire pour se faire exister auprès de sa mère? Mais qu'elle a été donc la faute de la mère pour que Maria invente pareille horrible histoire? Fatima n'en sait rien. Elle pense avoir été jusqu'ici une bonne mère pour sa fille. Donc elle décide d'en avoir le coeur net en lavant son linge sale en famille et en parlant directement des accusations de sa fille à son mari. Elle redoute bien sûr la réaction de son homme. Mais elle n'a pas vraiment le choix.
Fatima: "Ali, j'ai une chose très grave à te dire. Maria m'a dit que tu abuses d'elle depuis ses 9 ans. Peux-tu répondre quelque chose à ça?"
Ali:" Hein?! Quoi?! Comment oses-tu douter de moi ton mari si strict avec la fidélité et si ennemi de ces cochons d'Occidentaux pédophiles qui n'ont aucune morale et s'en prennent même à leurs enfants. C'est inadmissible que tu oses me dire ça et douter ainsi de ton mari. Maria blasphème contre son propre père! Tu entends! Maria blasphème contre son propre père. Attends que je vais la corriger et la punir pour avoir dit cela. Eh en plus bien comme il faut pour plaire à Allah."
Fatima: "Non! Attends! Je veux qu'elle redise les accusations qu'elle porte sur toi en ta présence afin de savoir pourquoi elle ment et porte préjudice à son propre père."
Le père accepte mais il est fou de rage. Comment sa fille a-t-elle osé parler alors qu'elle devait garder leur secret durant la vie entière?
Fatima: "Maria, peux-tu redire les mots que tu m'as dit devant ton père?"
Maria, très hésitante et terrorisée: "Oui, maman. Papa me viole depuis l'âge de 9 ans."
Ali: "Maria, tu sais que tes accusations sont punies très sévèrement dans notre religion si tu n'apportes pas les 4 témoins qui prouvent que je t'ai forcée. Et tu sais aussi que la honte se répandra sur toute notre famille si, à l'extérieur, tu te mets à dire cela à quelqu'un. Pourquoi m'accuses-tu sans témoin d'une chose que je n'ai pas pratiqué avec toi. Tu veux la mort de ta famille? Et mourir sous la lapidation méritée pour ta propre repentance et assumer le châtiment divin que tu mérites pour affirmer des calomnies et des blasphèmes contre ton père?"
Maria s'enfuit en sanglots. Elle sait qu'elle n'a aucune issue, aucune manière de débuter un processus pour réussir à crier son immense douleur en face de son père et de sa mère. Et, sous le règne de la justice de la charia, elle n'aurait aucune chance de parler à l'extérieur. Son cri serait étouffé à jamais devant la honte, l'assurance de la lapidation pour elle et du rejet de la communauté toute entière... Va-t-elle mettre fin à ses jours? C'est à la communauté musulmane toute entière que je pose sincèrement et honnêtement cette question.
A méditer au moment ou Tariq Ramadan use de son pouvoir, de l'argent qui tombe à flot pour sa défense soutenue par de grands avocats laïcs, et de son aura immense auprès de la communauté musulmane pour détruire les présumées victimes et toutes celles qui ont potentiellement envie de porter plainte devant la justice.
Le système Ramadan c'est: "Je veux la charia et le Califat pour notre communauté religieuse mais je m'appuie sur le système de la justice occidentale pour participer à la victoire de la charia et du Califat..."
http://www.europe1.fr/societe/affaire-ramadan-des-dizaine...
15:13 | Lien permanent | Commentaires (2) |
De Profundis
Quand j'arrive à l'angle
de la Place Jean-Paul Marat
j'ai l'existentialisme qui prend
la forme d'un lance-roquette
et le cocktail molotov
comme seul cri de survie.
Je gueule dans mon ampliphone
des mots de guerre et de violence,
de haine et de révolte
qui vont faire couler le sang.
Je cherche le Ciel
mais le Ciel me répond
qu'ici-bas c'est l'enfer
et la vie qu'un passage obligé;
le Ciel m'appelle
et me dit que mon coin de paradis
m'attend là-haut près d'Allah
pour l'éternité
après un combat
contre le champagne des salauds
et son goût du sang,
de prédation et de viol
des consciences et des corps.
J'irai pas finir comme ce tocard,
ce smicard, ce tôlard, cet anar
qui n'a ni le goût du sang
ni le goût de la haine.
J'irai pas finir en rappeur,
en chanteur peace and love
songwritter de merde
et puis merde
j'ai la kalachnikov
qui parlera pour moi
à ma place
et qui claquera mes mots
dans des tacs, tacs, tacs
mieux que ceux
d'une vieille machine à écrire
qui n'a jamais fait de mal à personne
sauf à celui qu'elle a rendu captif
et qui écrit, écrit, écrit
sans jamais savoir
qui lira et pourquoi ils liront
au lieu de délirer comme moi
sur les versets véridiques.
A travers ce mets de requins
dans leurs eaux trop bleues
et leurs top-modèles trop nus et trop bronzés,
ce carnage existentiel
me transformera en glace et en marbre
à travers cette danse macabre
qui me conduira au Ciel
puisque je n'ai jamais trouvé
ma place d'être humain
ici-bas dans ce monde-là,
je vais la trouver là-haut
en caïd d'Allah.
M'échapper à leur impasse
et à leur piège à cons
où je ne suis que leur esclave économique,
et prendre l'ascenseur direct
pour le Ciel cosmique.
Ma vie sèmera la mort et la désolation
et ma haine m'élèvera au Ciel
car l'amour sur cette Terre
est une désolation
qui n'a jamais existé
que dans des pubs
pour faire vendre n'importe quoi.
Ce ne sont que des paroles,
paroles, paroles,
bonbons et chocolat,
comme chantait Dalida.
Seul le Ciel supportera mon Amour
pour ce que j'ai commis sur Terre.
Et seul le Ciel me commande
et me recommande de faire
ce que je fais.
Je suis fearless
devant l'Eternel.
Et je bondirai
comme un tigre fou
dans la case à Tignous
après m'être fait mousser
le cerveau par leur blasphème
et cette caricature satanique
de mon Prophète d'amour,
cette bombe dans le turban
qui me conduira vers ma liberté.
J'ai mon Être anéanti
par la vie
et le néant m'attend
au paradis.
Texto sur France 24 suivra:
"La Rédaction de Charlie Hebdo
vient de se faire attaquer
à la kalachnikov par deux individus.
Info suivra."
P.S. Ce texte n'est bien entendu pas à prendre au pied de la lettre afin de pousser des jeunes suicidaires au crime. Il est une source d'inspiration pour comprendre ce qui se passe dans la tête d'un individu se sentant mal-aimé, mal traité, mal autorisé à vivre ici-bas sur cette Terre afin de pouvoir parler de l'acte terroriste et de l'extrémisme religieux avec les jeunes gens et les jeunes filles dans les écoles publiques. Source pédagogique pour tenter de discuter de choses vitales et essentielles pour des jeunes désorientés par notre monde et d'éviter peut-être plus de morts et plus d'attentats inutiles et horribles dans le futur. La chanson de Jann Halexander placée ici en est l'inspiratrice artistique.
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Les chemins de pluie
Combien de moussons
devrons-nous encore patienter
avant que tes petits polissons
se retirent de ton île aux fantasmes
et que nos rêves orgasmiques
prennent leurs libertés
dans notre maison cosmique?
Combien de fois
avons-nous déjà risqué de nous perdre
dans ta forêt en feu
avec tous ces drôles de gentlemen
jouant à papa maman
dans tes buissons ardents
nous guidant vers l'Amour?
Combien d'incendies et de pompiers
ont-ils réussi à déclencher
les sirènes de l'alarme
dans mon coeur en larmes
et en proie maladive
à la jalousie de Satan
et à mes doutes de mendiant?
Dieu est-Il si grand menteur
ou alors trop beau metteur en scène
pour avoir connu cette vision si obscène
qu'elle n'en finit plus de mourir
dans une agonie pornographique
lente et sacrificielle?
Devrais-je renoncer
à nos amours qui s'allument
sur son écran panoramique
dans sa chambre rouge
juste parce que d'autres bougent
en elle dans son bouge d'étudiante
en sciences sexuelles et sociales
mais n'ont jamais pu trouver
la clef à l'énigme parallèle
de son académie de l'amour
qui rythme ses battements d'ailes
et ceux de son coeur papillon?
Est-ce que l'amour est sale
et une fille une sale pute
quand elle t'offre son amour
sous son chapiteau des merveilles
aux dentelles habitées et parées
des Mille et Une nuits?
Est-ce que l'amour est vénale
quand de ses drôleries carnavalesques
l'eau et le pain quotidiens surgissent
de ses yeux bénis de biche
et de son corps initié d'extases
me soumettant à ses tentations
et me délivrant de tout mal
en me conduisant
sur sa route du Ciel?
Ainsi soit-il
son chapelet de prières
suspendu à mon lit.
Ainsi soit-elle
son chapelet de prières
suspendu à son lit.
Le scandale est avec nous
et avec notre esprit.
Notre Amour vit en exil.
Ainsi soit-il.
01:38 | Lien permanent | Commentaires (0) |
28/11/2017
Se retrousser les manches...et les neurones.
Pascal Décaillet n'aime pas trop la mystique de la modernité qui consiste à parler toujours d'innovation et de start-up...mot très français comme il se doit.
Il veut rendre hommage à celles et ceux qui se retroussent les manches et qui triment au quotidien. Pour lui, ce sont les travailleurs et travailleuses qui vont tous les jours au boulot durant toute leur vie...Espérons qu'ils et qu'elles aient le temps de se la couler douce durant quelques années à la retraite... Les cuisiniers et les pâtissiers ne sont pas les derniers à être nommés. Cela leur fait une belle jambe de se lever tôt et de se coucher tard. Ils font la fête du travail toute l'année.
Bon mais cher Pascal, il ne faudrait pas oublier les neurones de ces braves petits gars et petites filles qui remplissent le panier garni de leur patron pour son bonheur personnel. C'est vrai qu'elles et qu'ils triment mais parfois ils savent aussi réfléchir, écrire, et faire parler la poudre de leurs neurones. C'est dommage de censurer leurs innovations et leurs intelligences, surtout quand on est un journaliste réputé qui se dit ouvert d'esprit.
Mais, il est l'heure. C'est le dernier moment d'aller me raser de près pour me rendre tout frais dans ma cuisine avec mon début de journée qui commence à 10.00h. et qui finira vers 22.30 en semaine...avec heures de chambre pour faire travailler ses neurones. Pour le week-end, vous rajouterez une demi-heure pour le service de midi et une demi-heure le soir. Comme j'essaye de retrousser mes manches et mes neurones à la fois, cela donne des journées de 15 ou 16 heures de travail dont plus du tiers bénévole pour mes chères lectrices et lecteurs qui attendent aussi un travail d'une certaine qualité pour ne pas gaspiller leur temps à lire de grosses âneries.
Un vrai statut de boss à temps plein...mais sans la thune. Peut-on être un entrepreneur qui se paie moins bien que ses ouvriers et ouvrières? Oui, cela arrive. Mais ce sont là de sacrés foutus d'idéalistes qui vivent dans un autre monde parallèle...
Merci quand même d'avoir pensé à nous autres les manuels qui trimons dans nos cuisines aux douces chaleurs tropicales même en plein hiver. Cela ne fera pas de nous des intellectuels. Mais au moins on aura eu l'honneur d'être honorés de ce cher Pascal Décaillet.
http://pascaldecaillet.blog.tdg.ch/archive/2017/11/27/ceu...
08:38 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Google où la recherche des faux masques...




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