10/03/2016
The Mortician of America
Tu n'as pas vu venir
le croque-mort
avec ses pelleteuses
made in America.
Tu n'as pas vu venir
les murs et les cercueils
qui revenaient par millions
en Amérique,
des millions de militaires
tombés dans le Pacifique
à cause des pelleteuses
du croque-mort
construisant son mur du Mexique.
Tu n'as rien vu venir
parce que tu n'as pas écouté
le coeur de ta fille d'Amérique
celle que tu trouves toute ridée,
totalement corrompue
comme une vieille putain
tombée dans les griffes
d'un milliardaire
quand elle avait 30 ans
et qu'elle se sentait en fin
de carrière professionnelle;
celle que tu trouves toute usée
à force de mentir à l'Amérique
et de signer des gros chèques
avec des dictatures diaboliques.
Tu n'as pas écouté son coeur
parce que tu ne pouvais plus
la regarder avec ton amour
dans les yeux mais seulement
avec ton cynisme de citoyen frustré,
tes plaies de citoyenne trompée,
tes soupçons sur leur complot mondial.
Alors tu t'es jeté dans les bras
de son vieux requin de père
qui était roi ou empereur jadis.
Alors tu as joué ta carte protectionniste
en rêvant d'une Amérique forteresse
et tu as connu l'horreur et la détresse.
Parce que les rois ont toujours détruit les terres,
volé les territoires au nom de la guerre sainte,
tué par millions, violé par millions
les hommes, les femmes, les enfants.
Parce que les rois, au contraire de leur fille,
n'ont jamais fait la révolution démocratique
mais ils ont voulu conserver leur dynastie.
Parce que les rois, au contraire de leur fille.
n'ont jamais connu la contestation de la rue
parce qu'il la réprimait dans l'assassinat des foules.
Parce que les rois, au contraire de leur fille,
ne laissaient pas la liberté d'expression
s'émanciper,
la liberté sexuelle prendre son envol,
la connaissance se développer chez les gueux,
le droit à la dignité de s'universaliser partout
avec les mêmes chances scolaires.
Lui était le décideur de tout,
l'entrepreneur de tout,
l'assassin de tous.
Alors quand tu iras voter
il te restera sans doute le choix
entre ton frère Trump, le fossoyeur d'Amérique et du monde,
et ta fille d'Amérique Clinton revenue
aux vraies valeurs de la démocratie pour tous.
Ton choix sera mortel
car de lui dépendra l'avenir de notre Civilisation.
https://www.letemps.ch/opinions/2016/03/09/donald-trump-rhetorique-tracteur-nippon
07:30 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Bruder Trump
Bruder Trump,
certains jours ressemblent
à certains autres jours.
Paraît qu'il ne savait pas conduire
ni de voiture, ni avion, ni navire,
ni même monter à cheval.
C'est ce qui a fait écrire à
Bruder Mann
qu'il ( Bruder Hitler) était un raté
qui ne vivait pas dans la réalité
en plus d'être un artiste manqué.
Paraît que je pourrais bien
l'imiter dans cette description.
Je ne sais rien conduire...
sauf que...
Je pourrais apprendre
mais que je n'ai jamais appris
à conduire plus que mes désirs
qui sont des petits rêves
de vie amoureuse
sans prétention de pouvoir.
Bruder Trump.
Toi tu sais conduire
toutes sortes de véhicules
et tu vis dans la réalité.
Toi, tu as pris femme
et donner un nom à votre fils.
Baron, c'est un nom pour nobles.
Et tu trouves que la dictature
sied mieux à l'Homme
que la démocratie
dont tu te prétends pourtant le grand défenseur.
Kadhafi et Hussein
ont été des modèles de paix pour toi.
Les rois et les empereurs savaient eux aussi
contenir les foules
et vivre en paix imposée
à travers la menace et la violence latente
en pratiquant
le meurtre, la torture,
le droit de cuissage,
les viols coutumiers,
et autres délicatesses du pouvoir,
la hiérarchie toute puissante
et la contestation impuissante
face aux armées du roi élu de droit divin.
Alors voilà, frère Trump.
On ne va pas mégoter
pour savoir si la Révolution démocratique
est foutue à jamais.
Tes soutiens étrangers
portent les noms de la famille Le Pen
in corpore,
de Vladimir Poutine,
de Bachar el Assad sans doute.
Peut-être même de Kim Jong-il.
Et moi, quand je sais ça,
je n'ai plus qu'à oublier
la politique de ce monde
et à partir ici, hors de votre réalité,
hors de votre monde de saigneurs.
Partir ici avec ma vraie famille de potes,
avec celles et ceux qui ont
des petits rêves de fraternité,
d'égalité, de liberté.
Ecoute juste une fois mon petit rêve,
frère Trump.
Après je te dirai qui est mon Président
ou ma Présidente américaine.
00:52 | Lien permanent | Commentaires (0) |
09/03/2016
Les petits doutes
Mon amour,
j'aime tes petits doutes,
tes tous petits doutes
qui font mes moi d'août.
Moi d'avril tu te découvres belle d'un fil
et tu fais de nos nuits de mai ce qu'il te plaît.
On saute à pieds juin
dans nos marelles
et nous faisons la nique aux maquerelles
entourés de leurs macs rotant-pissant leurs bières
dans les zincs à vagins collectifs.
De sept en septembre
je ferai mon ciel
et je t'aimerai toute nue sous mon soleil
tout cru avalé entre les pétales
de tes lèvres de pulpe de Petit-Goâve.
Je t'aime l'air grave.
je t'aime grave aussi
mais heureux comme un amant comblé
quand tu doutes un peu de ma fidélité.
Tu es si légère
que je vais m'envoler au 17ème étage
de mon coeur,
t'inventer un nouveau monde
que tu n'a jamais imaginé,
et cristalliser notre miel
que tu butines comme une abeille
déployant ses antennes
sur la pointe de ma bouteille.
Cristina, mon amour plume,
t'es du lourd, du très très lourd
dans ma vie d'ex-patachon
des banlieues et des nichons.
Much Loved!
Very Very Much Loved!
16:38 | Lien permanent | Commentaires (0) |
M'allonger sur ta rivière
Quand tout-à-l'heure
je m'allongerai sur ton corps
humant tes senteurs
rêvant de partir pour Chandernagor
je ne voudrai plus laisser
les alligators nageant dans leurs immondices
dévorés le sang de nos filles
plus laisser vivre mes envies
sans exercer une justice impitoyable
sur les monstres rongés totalement par l'immonde
plus laisser ta vie
risquer la rencontre de trop
la rencontre qui plonge dans l'horreur
celles qui n'ont pas eu de chance,
celles qui se sont lancées dans une aventure
direction l'enfer
en croyant trouvé un peu de liberté
un peu de clarté
un peu de lumière
et n'ont obtenu que l'obscure confusion
des sens et les gouffres de l'illusion
les conduisant de force dans le tourbillon
des crimes abominables à répétition.
Tout-à-l'heure
je m'allongerai sur ta rivière
et je surferai jusqu'à la mer
en rêvant que demain
nous appartient.
08:33 | Lien permanent | Commentaires (0) |
08/03/2016
Claude Dubois: faire subir et jouir du spectacle
Il méprise tout le monde. Toise de haut le procureur, ses propres avocats, les avocats de la défense. Il se croit très intelligent et doué du droit de châtier ou de pardonner. Il refuse de parler du mobile qui l'a incité à tuer sa victime. Mais le mobile de l'assassin se dessine à travers son comportement. Il refuse que sa proie, Marie, lui échappe. Il veut faire subir un châtiment exemplaire à celle qui ne veut plus entrer dans ses jeux de pouvoir pervers et narcissiques. Il veut, en ultime acte de toute-puissance, jouir du spectacle de la mort lente de la jeune fille par strangulations successives, desserrant parfois l'étreinte pour la laisser respirer encore un tout petit peu puis resserrant à nouveau le cou de la pauvre jeune femme. Il est en train d'enlever la vie à une femme qui ne lui a rien fait de mal si ce n'est de se laisser entretenir un tout petit peu par lui pour s'offrir quelques futilités de son âge. Une jeune fille qui n'a pas mis long à comprendre à quel genre de manipulations diaboliques elle était devenue l'enjeu.
Claude Dubois regarde le film en direct de son meurtre jouissif. Il ne peut imaginer meilleure distraction au moment de l'acte commis. La vision d'une jeune femme dont la vie s'en va sous les mouvements de strangulation du boa constrictor dévorant sa proie. Claude Dubois ne mérite pas d'être traité comme un humain. C'est un animal à sang froid qui ne peut que mépriser toute personne qui tente encore de lui donner une chance de regagner un statut d'être humain. Claude Dubois ne reconnaît pas d'(in)humanité égale à la sienne. Il est le surhomme. Nous sommes justes ses excréments manipulables. Il se croit supérieur à tout le monde. Sa vision est une vision fasciste de l'existence avec ceux qui ont le droit de dominance au nom de leur propre narcissisme et ceux qui se soumettent à leurs ordres et manipulations.
Il n'a pas besoin de dire son mobile. Son mobile est son portrait psychologique désastreux. Il est impossible de pardonner quoi que ce soit à cet homme parce que cet homme s'est octroyé la toute-puissance et qu'il n'aime qu'elle. Joueur d'échec durant son procès, il embrouille la justice et étudie chaque coup, même les plus improbables et méprisables pour le coup, va jusqu'à mettre en accusation sa victime et les enquêteurs,voir le tribunal devant lui, pour mettre échec et mat le camp de la justice humaine et s'en sortir comme le héros de son histoire criminelle.
Que la justice des hommes ne lui laisse aucun échappatoire et soit implacable avec Claude Dubois. Il mérite la peine la plus dure parce qu'il refuse avec la plus grande des arrogances de redescendre à l'échelle des êtres humains et reconnaître son crime d'horreur.
16:37 | Lien permanent | Commentaires (0) |