18/03/2020
Connaître son ennemi pour le vaincre
Un ennemi invisible à nos yeux est ce qu'il y a de plus effrayant au monde.
On sait qu'il est là. On sait qu'il nous cherche. On sait qu'il peut nous tuer. Mais nous n'avons pas d'armes à lui opposer sauf celle de la recherche pour le débusquer et l'abattre avec une arme créée spécialement contre lui.
Il faut voir COVID-19 comme un alien, un être descendu d'une planète inconnue qui ne nous veut pas vraiment du bien ou alors, pour remonter dans la mythologie égyptienne, comme une sorte de déesse ou de dieu envoyé par le maître des horloges pour nous punir de nos comportements tout en voulant nous corriger de nos erreurs grâce à la terreur qu'il nous impose. Un ennemi pédagogique qui voudrait en fait notre survie en échange d'un changement de Civilisation. COVID-19 est gentil avec les plus jeunes, très agressif avec les plus vieux. Il faut y voir une dernière chance de rédemption à travers son attaque planétaire, une dernière chance de changer nos comportements prédateurs avant qu'il ne soit définitivement trop tard.
Il faut tout mettre en oeuvre pour non seulement sortir de ce désastre mais aussi pour corriger nos comportements les plus prédateurs et nocifs à notre planète comme à nos humanités. Nous le pouvons. Nous le devons à nos enfants et à la Terre, la vie animale, végétale, et minérale.
Avant qu'il ne soit trop tard, donnons la contagion de notre amour au monde.
CONTAGION
12:09 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Appel urgent à tous les médias
Face à un ennemi invisible potentiellement mortel pour notre monde civilisé (oui les jeunes, vous ne mourez pas du coronavirus mais à moyen terme, plus rapidement que vous pouvez penser, le monde serait livré à la barbarie si nous ne gagnons pas cette guerre mondiale) j'en appelle à la solidarité totale et j'invite tous les médias du monde à mettre librement et gratuitement en ligne toutes leurs contributions sur le corona virus.
L'idée c'est bien sûr d'informer de façon la plus complète toutes les populations du globe sur les avancées de la lutte, sur la dangerosité du virus que nous ne connaissons pas encore assez bien, sur toutes les manières de lutter efficacement contre lui, et aussi dans l'espoir de faire naître quelques bonnes idées dans l'esprit de citoyennes, de citoyens, de scientifiques, de politiques, d'artistes, etc.
Payer pour avoir accès à de l'information concernant ce combat me paraît devenu obscène et trop égoïste. Nous savons tous et toutes que les médias sont parfois en difficultés financières. Mais qui ne l'est pas actuellement parmi les travailleurs et travailleuses touchant des salaires leurs permettant juste de boucler leur fin de mois, petits indépendants, patrons de PME sans grande fortune, etc.?
Les médias sont notre source d'information unique, notre or en lingots, pour réussir à vaincre cet ennemi mortel pour nous tous et nous toutes. Parce que seule l'intelligence collective parviendra à nous donner des solutions, permettra aux scientifiques d'en savoir encore plus et surtout leurs permettra d'avoir des intuitions lumineuses tout comme pour les responsables politiques et économiques.
La lutte contre le coronavirus est désormais notre bataille à tous, sans aucune exception. Et seul l'altruisme permettra ne nous sauver de cette situation qui deviendra chaque jour plus dramatique si nous nous renfermons sur nos égoïsmes et nos peurs en espérant des opportunités commerciales qui permettraient éventuellement d'obtenir des parts de marché substantielles à terme et d'abattre quelques concurrents au passage, de nous comporter comme des vautours et des charognards sur la peau des victimes, d'écrire des titres accrocheurs sur le corona tout en exigeant fr.1-- ou fr.2-- pour sa lecture.
Après la fin de notre Civilisation, les survivants et survivantes se rappelleraient alors combien l'Humanité était encore accrochée à ses intérêts personnels alors que le navire coulait corps et âmes. Un Capitaine digne de ce nom reste aux commandes jusqu'à la fin et ne pense jamais à ses intérêts personnels.
Et les médias sont tous ensemble notre Capitaine amiral de l'information.
09:04 | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/03/2020
Ton PQ Jules César
Rome n'est pas tombée
en un seul jour.
Elle a disparue
parce qu'un danger invisible
vint la prendre par surprise.
César avait raison.
On croit tout contrôler.
On pense tout maîtriser.
On se sait tout-puissant
alors qu'à chaque instant
on peut disparaître à jamais
d'un simple accident
ou d'un arrêt cardiaque.
Un virus microscopique
ou une météorite
peut tout changer
de l'ordre apparent du monde.
Dans ton appartement, joue avec tes enfants et la palette de PQ que tu a dévalisé à la Mig. C'est comme cela que le rire en un seul jour pourra sauver ta famille et Rome de la destruction totale.
17:39 | Lien permanent | Commentaires (0) |
Les Cracheurs de feu
"Je suis le clown qu'on envoie pour dégager la piste. Et quand m'a-t-on dit, l'ambulance est arrivée. Mes dents! furent les derniers mots de ma mère. Être sans son dentier, même sur un brancard, c'était plus humiliant que la mort même."
Tony Harrison
Où sont parties les foules
les foules qui circulaient
les foules qui se bousculaient
les foules qui s'entassaient
dans les métros et les trains?
Vois-tu le cracheur de feu?
La gare n'a plus de regards,
le métro n'a plus de bouches,
le contrôleur n'a plus d'égard,
la vie évaporée,
le ciel bleu menacé
par un horizon noir.
Pas un corbeau à l'horizon.
Le corbillard peut passer.
Vois-tu le cracheur de feu?
J'aurais encore voulu danser
avec toi.
Mais il est trop tard.
J'aurais encore voulu faire l'amour
avec toi.
Mais il est trop tard.
Vois-tu le charmeur de feu?
Ton sourire virtuel à mon visage.
Ta voix virtuelle à ma bouche.
Ton corps virtuel à mes caresses.
Je vole dans mes rêves
et t'enlève à la pesanteur
de notre réalité irréelle.
Vois-tu le Charmeur de feu?
Quand tout recommencera,
quand les foules reviendront,
nous irons, comme deux adolescents,
à notre première rencontre de l'amour.
Tu seras plus belle et rayonnante
dans le soleil du printemps.
Je serai plus jeune et amoureux
dans tes yeux ardents.
Vois-tu le charmeur de feu masqué?
Je suis le cracheur de feu
qui n'a pas froid aux yeux.
Vois-tu le charmeur de feu dans le bleu de l'azur?
La foule a trépassé.
Les bateaux sont à quai.
Les avions sont cloués au sol.
Les voitures ne partent plus en voyage.
Les trains attendent l'horaire
mais il n'y a plus de temps
sauf celui de s'aimer
avant la mort
avant que la mort
ne nous enlève à l'amour.
Vois-tu la charmeuse ou le cracheur d'amour?
Sommes-nous
toi et moi
la vie ou la mort?
MDR
Oh regarde!
Regarde comme toi et moi
on danse avec la mort
sur la cime des arbres.
C'est nous deux
au Carnaval de Venise!
C'est dingue
ce que l'amour de l'art
peut créer à travers une machine.
Je savais que tu étais
ma dernière dragonne de Roumanie.
Et nous deux, on recrée le monde
pour qu'il soit plus beau et plus heureux.
Vois-tu la cracheuse de feu?
13:18 | Lien permanent | Commentaires (0) |
16/03/2020
Le pari de la responsabilité personnelle
La Confédération a pris les mesures auxquelles la majorité des personnes responsables s'attendaient.
Il reste cependant quelques points noirs concernant les travailleuses et travailleurs qui devront continuer à se rendre sur leur lieux de travail. Elles et ils sont très nombreuses et nombreux, en dehors même des magasins d'alimentation, des hôpitaux, du personnel soignant, des pharmacies, des postes, et des banques.
Comment demander à tous ces gens de respecter strictement des mesures de retrait social quand au moins 9 heures par jour ils sont au contact des autres personnes? Comment dire aux jeunes et moins jeunes personnes, autrement que par un recours à l'autorité plus stricte, qu'ils ne devront plus faire de fêtes dans leurs appartements ou dans leurs jardins avec des amis venus d'autres quartiers, d'autres maisons, d'autres lieux de travail pour décompresser en soirée ou le week-end? Comment demander à deux amoureux habitants dans des maisons différentes et travaillant sur des lieux différents de ne plus se rencontrer pendant des semaines alors qu'on leur impose encore la présence au travail pour toucher un salaire? Comment exiger de grands parents, qui passent l'amour pour leurs petits enfants avant leur propre sécurité absolue, qu'ils renoncent à leur droit de visite et de garde sachant que les parents eux travaillent et vont au contact d'autres personnes?
L'être humain développe des capacités de résistance face aux recommandations des autorités. Si, sur les autoroutes, la Confédération demandait simplement de respecter les 120 km/h. aux conducteurs sans les risques d'amendes et de retraits de permis, combien de personnes respecteraient toujours les 120 km/h.? 10% ? 50% ? Davantage?
Face à la séduction festive, les travailleuses et travailleurs sont faibles et c'est bien normal. Personne n'a envie de penser qu'au travail et à ses exigences. Privés de bistrots et de restaurants, que leur reste-t-il? Plus rien. Toutes les activités sportives et de loisirs sont mises à l'arrêt. On demande même de ne plus faire de tourisme en utilisant les trains pour aller faire une ballade en groupe à la montagne ou au bord d'une rivière.
Donc, en réalité, le pari de la Confédération sera très difficile à tenir même si le peuple suisse est généralement responsable. Nous sommes des êtres humains, pas des machines qui avalons un nouveau programme imposé toujours plus dure à subir, et face au désir d'évasion et de rencontres, de faire simplement la fête entre copains et copines, nous sommes fragiles et nous aurons tendance à utiliser les failles du système surtout si la maladie ne nous concerne pas.
Sans véritable confinement et risque d'amendes salées, je crains que les directives de la Confédération restent relativement improductives et que le respect des distances sociales entre nous risquent assez souvent de rester lettre morte. Hélas.
Espérons que je me trompe et que chacun, chacune suivra les mesures à la lettre. Sinon notre calvaire risque de se prolonger largement au-delà de 1 mois.
Alors à nous tous et nous toutes, même si cela sera très difficiles à certains, de respecter les règles confédérales sans attendre les amendes, l'armée et la police dans nos rues pour nous verbaliser et nous demander pourquoi nous nous déplaçons.
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0) |