02/11/2008
Si tu veux plus de la crise
Banquises banquises
toi exquise friandise
tue toi marquise
pour renaître à notre guise
Banquises banquises
c'est la crise
tu te fais malle bise
de mes bises de dollars en valises
Banqueroute choucroute garnie
Alsace Lorraine Hélène
ligne vagino
on the road again
Si au cours du jour
tu échanges tes passes toxiques
contre mes amours cosmiques
revend mes caresses la nuit
aux rêveurs de paradis fiscaux
tu verras le gel d'une banque de sperme
pénétré la chaleur de ton épiderme
Comme un casse d'amour
comme un casse-cou qui s'endort
pour tout l'or de ton amour
j'irai, princesse, te relever au port
tu connaîtras le feu des poètes
et les charmes d'un conte de fée
tombe un soldat dans le champ de blé
Aime-moi encore
en traversant ma mort
Fonds marins spéculatifs
alternatifs de nos vies sans tarifs
volatiles resteront nos échanges
en rejoignants les anges
Bande ta confiance
sur les bourses de ma semence
pour nos fiançailles, notre jouissance
Nous allons vendre l'eau
audacieuse Laurence Revey
mais comme dans la chanson
d'un rêve gratuit
Et si Noël avait des ailes?
Si le coleptorus erectilorus avait un cœur
battant pour son prince charmant?
Lou
loue-moi pour un clou
je suis ton loulou
ton joujou ton bijou
joue avec ton chouchou
ton fou ton doudou
entre les feuilles de ton choux
j'y plante mon pioupiou
te donnant mes froufrous
pour que bébé Lou
naisse à nos genoux
I Lou You
Adieu poux, hiboux, ripoux
j'étire mon échelle aux Seychelles
Lunaire, aérien et magicien
comme Matthieu Boogaerts le musicien
dans mes plumes
les filles de plumes
et moi l'électrique batracien
tirant mes fils de lumière de physichien
au fond de la caverne d'Aline Baba

PS La reine mère Marie Ipsi Lentis du Royaume d'Inca Science fait dire que les poupées vaudou de Nicolas et Ségolène sont les réminiscences des statuettes des profs sacrilèges qui ont dérobé la momie inca Rastac Kapac dans "Tintin et le Temple Solaire". La reine mère conseille à Paon Pharaon Sarkosy de sortir un peu d'or des coffres-forts parisien, dont la Caisse d'Epargne de l'Ecureuil, pour récompenser le globe trotter et le réhabiliter en rachetant son sacrilège du Temple et de ses hérésies prévisibles. Tintin, le journaliste qui n'a jamais rien écrit de trop sérieux sauf des blagues, ayant su néanmoins redonner au soleil noir tombé sur l'économie son souffle d'optimisme lumineux en sauvant ainsi le Royaume terrestre du désastre global tout en sortant de leur folle léthargie les dirigeants du monde entier. Tintin le Belge qui a visité le Suisse de tout près et qui s'est égaré dans les trous noirs féminins pendant des années lumières… avant de réapparaître au monde avec une créature ravissante, répondant enfin présente, suspendue à son bras. Ainsi sois-je, ainsi soit-elle. J.Emgé
18:00 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) |
Créer une Taxi Taxe pour les paradis fiscaux?
Si la planète veut rester libérale, qu'elle crée une société maritime de taxis!
Imaginons des hommes et femmes d'affaires arrivant en train (l'Etat) à une gare terminus, la gare représentant le territoire ultime du fonctionnement fiscal d'un Etat ou d'une union d'Etats. Au-delà, la ville océanique se présente et tout le monde se jette dedans sans frontières ni barrières. Voilà notre compagnie de taxi mondiale qui rentre dans la danse. Si vous voulez participer au jeu, alors vous allez payer au taxi la taxe de base universelle. Maintenant, en fonction du poids des bagages, la quantité des dollars que vous transportez avec vous dans les milieux libres d'affaires marines, vous devez vous acquitter d'une surtaxe proportionnelle. Par contre, le prix de la course est gratuit quelle que soit la distance du parcours réalisé ( pas de fiscalité sur les bénéfices réalisés par les société off shores). Si le taxi ramène les clients et leurs bagages vers un port et qu'ils montent dans un train (investissements entreprises, économie réelle), les bénéfices sur dollars investis dans la pierre sont de nouveau intégré à la taxation fiscale de l'Etat concerné.
Ainsi l'argent maritime, contrôlé préalablement et légitimé par l'Etat, reste libre d'impôt quelque soit les gains réalisés ou les pertes subies à la Bourse. Et la société de taxis peut faire fonctionner, pour le bien communautaire, un fond d'aide mondial à l'économie réelle, sans reprocher aux riches de faire des affaires en pirates virtuels des eaux internationales. L'occasion fait le larron. Ne laissons plus l'occasion si facile aux malfrats de se royaumer et salir notre économie, nos mœurs individuelles et collectives, nos amours.
Est-ce que les Etats peuvent discuter de cela à mi-novembre et créer peut-être une taxi taxe?
P.S. Pour les loubards d'Aqua Concert, ville des eaux minérales Métroz Two, le pas de l'oie devant la sainte directrice des programmes est déconseillée. Ses yeux fusillent au poteau le chaland qui passe et son pistolet de serveuse patentée encaisse plus vite la passe de luxe que son ombre. Lucky Girl possède des arguments à faire valoir… Au fait, savez-vous, chers loubards, comment les écureuils roux cassent leurs noisettes? Grâce au panache de leurs queues de cheval bien fournies.
17:58 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) |
Passion, intelligence, volontarisme et goût du risque
Dans un projet de vie qui vise le succès (suis-je compétent pour en parler?), la passion ne peut pas se passer de l'intelligence, l'intelligence du volontarisme, le volontarisme du goût du risque.
Comte-Sponville semble peu apprécier la politique volontaire du Président français. Hors l'intelligence seule ne peut pas conduire à une politique construite. Sinon les philosophes seraient Présidents, et ce serait paradoxalement plus catastrophique! Si un architecte planque un projet audacieux dans son tiroir, il ne peut lui faire passer la rampe qu'avec des actes volontaires de mise à l'épreuve publique auprès des concernés. Si le projet n'est pas défendu avec conviction et passion, il n'aura aucune chance d'être retenu. Si le goût du risque architectural demeure absent, il risque de passer rapidement à la trappe.
Sans le cœur il n'y a pas de raison, sans raison il n'y a pas d'intelligence, sans intelligence il n'y a pas de prise de risque, sans prise de risque il n'y a pas acte de volonté.
Le Président Sarkosy surjoue sa partition volontariste parce qu'autour de lui, il y a beaucoup trop d'incompétence culturelle et de vide civilisationnel. Avec un entourage citoyen, moins servile et moutonnier, le Président arrivera peut-être à faire une sorte de gaullisme moderne où la part individuel ne cédera en rien à la part de responsabilité collective.
L'inappétence du monde pour le sens moral, voir son rejet, a ses origines dans la perte du sens de l'existence. En redonnant du sens, de la compréhension, à la globalisation du monde, nous redonnerons le bon goût de la morale, des droits mais aussi des devoirs, des libertés mais aussi des responsabilités qui les accompagnent.
Ce n'est ni en hurlant avec les loups ni en reniant cette énorme crise financière que nous sortirons de ce long tunnel…
La loi donne la direction à suivre pour tous. Mais pas la panacée. La liberté donne la possibilité à chacun d'éprouver la loi et ses limites parfois aussi perverses qu'hypocrites. Un voleur de poules aura toujours moins de bons avocats qu'un chapon de la Finance pour le défendre devant un Tribunal (pour peut que ce dernier soit convoquer devant un tribunal)…
Réf. "Seule la loi pourra moraliser le capitalisme", André Comte-Sponville, Le Temps, 30 octobre 2008

Traces fossiles confettis
d'un coleptorus erectilorus
début XXIème siècle
laissées sur une montre d'aviateur IWC perdu par Saint-Exupéry
en 1936 au-dessus de Schaffhausen lors du bombardement américain
(la femelle reine ne pondait plus d'œufs mais son rôle sociétal était
d'exciter la libido des nombreux mâles en déconfiture morale ou esseulés.
Un mâle chauve dominant pris dans sa toile apparaît en filigrane.)
17:57 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) |
Hublot et les Red Devils, en route pour Yellow Submarine
Monsieur Biver est un homme de foi… et de luxe. Nous pouvons l'aimer pour sa passion, son énergie, sa créativité, sa naïveté d'enfant (On se souvient encore d'Astana et de ces bluffeurs d'artistes de la petite reine, attention! L'Eglise a aussi ses requins, ses dealers, ses dopés).
Oui, Monsieur Biver, on vous aime. Et vous méritez tout cet amour.
Alors nous vous le demandons. Capitalisez votre succès auprès des jeunes. Expliquez encore et encore que le luxe s'acquière avec l'esprit de chevalerie, l'honneur, le travail, l'étude, la stratégie, le partage, le jeu. Mais pas avec le casino, la fièvre du vice, le consumérisme outrageant et outragé. Monsieur Biver, à travers votre Hublot on aperçoit la mer et un cinéma futuriste fait de merveilles aquatiques. Aidez ce monde perdu à remonter dans le Yellow Submarine. Et partons à la fête du foot avec un cœur d'enfant et d'adultes consentants aux plaisirs de l'existence sans marcher sur les palmiers rachitiques des moins favorisés par la vie.
Alors, oui, au luxe je dirai oui et encore oui. A vous, les Capitaines d'industries du luxe de taper (vous en avez les moyens et l'ambition) sur la table pour que la Bourse cesse d'être ce casino suicidaire et ce destructeur d'économie réelle, et donc de populations, d'enfants, de femmes, d'hommes qui perdent chaque jour un peu plus l'espoir d'être intégrés, aimés, reconnus, secourus dans leurs détresses personnelles et collectives.
Merci de me lire, cher Monsieur Biver. Et merci aux éventuels lecteurs de transmettre au patron d'Hublot ce message. Une bouteille à la mer avec un billet doux comme un diabolo menthe… et la face du monde peut être changée…
* "L'industrie du luxe s'invite dans l'antre des masses laborieuses", Le Temps, 31 octobre 2008
PS Quand le troisième bâtiment de New-York City s'est effondré le 11 septembre, j'ai eu une vision encore plus cauchemardesque que la réalité vécue. J'ai vu la ville s'effondrer comme un château de cartes sous l'effet des vibrations. Imaginons que la Tour numéro 1soit l'économie américaine, la 2, l'économie chinoise, la 3, l'économie européenne. Nous sommes tous interdépendants et le château planétaire s'effondrerait entièrement. Aucun pays ne pourrait jouer seul sa partition car de partout arriverait la guerre, la barbarie des masses jetées à la rue ou équipées par les Etats pour partir à la guerre…
17:55 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) |
FMI, au service des banques malades ou de l'économie réelle?
Les prêts successifs accordés par le FMI à des pays en danger de banqueroute globale sont-ils une sécurité qui provoquera un électrochoc salutaires sur les économies ou l'instrument fatal, pas du tout adapté aux circonstances, qui va tous nous couler? L'échelle la plus moderne des pompiers est certainement trop courte pour atteindre les étages supérieurs de l'économie moderne…
Il semble que les chirurgiens de la Finance n'ont pas toutes les analyses en main et qu'ils opèrent le malade dans le noir et l'urgence. Si on pose un emplâtre sur une jambe de bois, on peut s'inquiéter sérieusement du résultat final.
Nous avons dit que c'est le cœur économique qu'il faut opérer. La Bourse, elle-même. Le cœur, parce que c'est notre façon de coucher avec l'économie qui ne va plus du tout. Il y a trop de miasmes et de métastases qui rôdent. Avez-vous remarqué l'explosion de l'industrie du luxe? (Je n'ai rien contre le luxe et ses patrons, à part qu'ils ne sont pas attentifs aux nouveaux comportements des jeunes milliardaires). Trouvez-vous normal ce boum-là? Nous pas. Une explosion, une débauche de splendeurs et de nouvelles marques de luxe. Il y a un appel d'air vers le haut de l'édifice qui enflamme de plus en plus les étages inférieurs au lieu de redonner de la fiabilité et de la solidité à ces derniers. Imaginez-vous dans les étages supérieurs d'une des tours, Mesdames et Messieurs les milliardaires. Vous êtes coupés du monde. Vous avez rompu les liens avec la base et la classe moyenne. Votre jeu de l'avion a enflammé quelques étages intermédiaires dans une gigantesque explosion totalement imprévisible par les spécialistes. En dessous, le bâtiment tremble sur ses bases. L'économie réelle et l'Etat luttent à mort. Les pompiers sont dans tous les étages pour secourir les plus faibles. Mais vous, vous continuez impunément votre cirque cynique. Vous allez, comme les vampires du casino royal, aspirer l'argent frais des pompes vers vos hauteurs astronomiques en ne vous rendant pas compte que vous vous écroulerez bientôt.
Alors les tours économiques mondiales s'effondreront les unes derrière les autres. Vous compris, les illuminés de la Secte du Temple Bancaire. La belle Cendrillon aura perdu son carrosse. Mais elle pourra se faire une soupe à la courge avec la crème double de Gruyère de son Dracula ridicule restée avec elle dans la mouise...Cela leurs fera une belle de jambe de bois aux deux tourtereaux vivant tout en bas des tours de la reconnaissance…
Mesdames et Messieurs les chirurgiens, il est grand temps de passer aux rayons x le cœur. Et ensuite, d'opérer en inventant les instruments révolutionnaires qui permettront à la pompe à fric de fonctionner de nouveau correctement. Le 15 novembre, le maçon ne sera pas Joe le Plombier, le vrai faux Américain. Le maçon sera celui qui aura compris et accepté que le cœur de la finance ne peut plus fonctionner et être réparé sans l'amour du travail bien fait, sans tenir compte de la patience, de la pertinence et de l'attente des humbles de ce monde.

17:54 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) |